Absent(e)s: Claude Bardin, Robert Bareau, Jean Claude Beasse, Dominique Bertaux, Yves Berthelot, Roger Billy, Marcel Bouancheau, Jean Luc Chauvin, Pierre Copine, André Coulon, Yann de La Porte Du Theil, Jean Paul Debacq, Alain Delepierre, Raymond Dore, Louis Drillet, Alain Ducottet, Yvette Echappe, Jean Claude Fasseu, Jean-Claude Fauvet, Antoine Gapihan, Jean Landrein, Josette Lebosse, Gilbert Lemerle, Jean Yvon Leroux, Daniel Lesage, François Michaud, Jacques Monjoin, Jean Neveu, Michel Paineau, Philippe Pellaumail, Jean Pellerin, Yves Petiteau, Alexis Podgoursky, Romain Prudor, Laurent Royaux, Dominique Ruesche, Monique Salmon, Etienne Schmit, Alain Verneuil

Participation: 23 et 9 conjoint(e)s

Au déjeuner: 17

CARA

Daniel a été convié à un Conseil d’Administration CARA IBM national organise à Nancy. Il a présenté les Briscards et les activités qui se sont développées dans cette association et précisé que les Briscards voulaient par-dessus tout continuer à s’appeler « Briscards », poursuivre leurs activités, comme précédemment, même si l’association pouvait être agréée comme le correspondant naturel de CARA. L’un de ses membres serait chargé de la fonction de Président Délégué Régional CARA Ouest.

Après quelques questions subsidiaires, le Conseil d’Administration a voté à l’unanimité le rattachement des Briscards et désigné son président, Daniel Mergny, Président Délégué Régional, coopté jusqu’à l’assemblée générale en 2007.

Jean-Louis Michaud, Directeur régional IBM Ouest, a déjà donné son accord pour que les Briscards bénéficient des mêmes avantages que ceux qui sont consentis à CARA, en particulier, salle de réunion, reproduction et expédition de notre bulletin, mais aussi envoi du bulletin national CARA.

Le Président de CARA national, Christian Blavet est invité à notre assemblée générale du 21 décembre. Certains le connaissent déjà puisqu’il était parmi nous lors de la visite du village troglodyte. Christian nous équipera en moyens informatiques complémentaires.

La concrétisation de l’adhésion individuelle se fera dès le début 2007 et n’entraînera aucune augmentation de cotisation. Elle sera perçue par les Briscards selon les modalités définies lors de nos précédentes rencontres.

Vous pouvez vous joindre aux 44 Briscards qui ont donné leur accord en contactant Gérard Mérel.

Quelques points techniques : l’écran circulaire concave mesure 100 mètres carrés, les animations sont faites à l’aide de 5 projecteurs pilotés, chacun par un ordinateur en réseau qui recalcule instantanément les mouvements des millions d’étoiles au moindre mouvement de la souris de notre présentateur. Au contraire de ce que certains pensaient au départ, les commentaires, développés à profusion, d’une manière particulièrement précise, ne sont pas enregistrés mais prononcés par notre intervenant tout au long des séquences qu’il modifiait à sa guise pour notre compréhension maximale.

De nombreuses questions ont fusé, auxquels il se fit plaisir de répondre avec la même précision et érudition.

Le Planétarium est un établissement municipal dans lequel opèrent deux animateurs et deux gestionnaires. Nous bénéficions du nouveau système informatique remplaçant depuis peu un appareil de projection moins sophistiqué installé en 1981.

Peu de villes en sont pourvues. Le dernier est installé à Rennes. On peut citer Paris, Marseille, Grenoble, Toulouse. Trois sociétés au monde proposent ce type de logiciel : deux américaines et une française, cette dernière ayant été retenue par Nantes, Rennes ayant choisi un logiciel concurrent.

La faculté de Sciences de Nantes possède une unité de recherche spécialisée dans une discipline astronomique. Certaines des images en proviennent et ont été mises à la disposition du planétarium avant leur diffusion aux américains.

Très applaudi, notre présentateur répond complaisamment aux multiples questions formulées par l’assemblée.

Parmi les questions posées, l'une concernait la forme des planètes : pourquoi les planètes sont-elles rondes? Jo Simon a réuni des informations qui y apportent une réponse.

La gravitation exerce une véritable dictature sur la forme des corps célestes. Hors de la sphère, point de salut Si, d'aventure, un nouveau Prévert voulait commencer un inventaire des formes géométriques du cosmos, 1e mot « sphère » reviendrait aussi souvent que les feuilles mortes qui, on le sait, se ramassent à la pelle. Car, en dehors des tout petits corps comme les comètes et les astéroïdes, les planètes sont assez conformistes: pas d'angle ni d'arête, seulement des courbes.

Rondes parce qu'elles tournent? Pas tout à fait. Lorsqu'un petit corps se constitue, il assure sa cohésion surtout gràce à la force électromagnétique et peut ainsi garder la forme qu'il a acquise, aussi irrégulière soit‑elle. Mais si ce corps atteint entre 400 et 600 km de diamètre, la force de gravitation ‑celle qui fait tomber la pomme sur la tète de Newton‑ vient imposer sa loi et attire vers le centre toute la matière qui compose l'objet. Cette attraction s'exerce de façon égale dans toutes les directions, en sorte que lorsqu'il se constitue, le corps épaissit avec la même importance dans tous les sens. Le résultat est un corps d'équilibre parfait, situant tous les points d'une même surface à une égale distance du centre: une sphère. Une fois la planète formée, la gravitation continue d'en assurer la cohésion. De toute façon, si l'envie lui venait d'avoir un aspect cubique, les coins, bien plus loin du centre que le milieu des côtés, seraient peu à peu aplatis afin de mettre tout le monde à la même distance.
La planète redeviendrait une sphère. .

Pôles aplatis En fait, les planètes ne sont pas parfaitement sphériques. Car une autre force s'ajoute a celle de la gravitation: la force centrifuge. Tous les objets dans l'Univers tournent sur eux‑mêmes autour d'un axe qui va d'un pôle à l'autre. Lorsque vous tournez de plus en plus vite en tenant la main d'un ami, la force centrifuge vous tire de plus en plus loin du centre, voire vous éjecte du jeu si vous tournez très vite. Sur les planètes, cette force se traduit par une déformation au niveau des pôles et de l'équateur: les pôles sont aplatis, et l'équateur, élargi! Le phénomène est remarquable sur Jupiter et Saturne, dont la période de rotation, très courte est d'environ dix heures. Saturne, dont la densité est encore plus faible que celle de Jupiter. mesure 107600km de diamètre aux pôles et... 120500km à l'équateur. Une vraie citrouille!

Bulles de gaz, boules de roche

S'il est assez facile d'imaginer que ces planètes gazeuses, composées de matière assez fluide, sont des boules bien lisses, l'exercice semble moins évident pour les planètes rocheuses, comme Mercure, Vénus, la Terre et Mars. D'ailleurs, aucune d'elles n'est une boule de billard. Sur Terre, la chaîne himalayenne, longue de 2800km et large de 300km, dresse 14 de ses sommets au‑dessus de 8000m d'altitude. Sur Vénus, Maat Mons flirte avec les 8000m également. Dans le Système solaire, le vainqueur toutes catégories est le volcan Olympus Mons, situé sur Mars: 25km de haut et une base de 600km de diamètre!

Le poids des montagnes

L’égalité entre les montagnes de Vénus et celles de la Terre n'est pas due au hasard. La supériorité des monts martiens non plus. Alors que la Terre et Vénus ont approximativement la même masse, Mars se situe dans une catégorie inférieure. Sa gravité vaut environ le tiers de celle de la Terre. Or plus la gravitation à la surface d'un objet est faible, plus les montagnes pourront s'élever avant que leur base ne s'affaisse. En effet, les matériaux ayant une résistance limite à la pression. ils subissent une déformation plastique ou même se brisent, lorsqu'un trop grand poids s'exerce sur eux. Par conséquent, les montagnes, qui pèsent sur leur base et sont attirées vers le centre de la planète par la gravitation, ne peuvent pas dépasser une hauteur maximale. Au‑delà, la gravitation finit par tout aplatir. Théoriquement, la Terre serait capable de supporter le poids d'un Olympus Mons, mais son intérieur chaud et visqueux ne lui donne pas les bonnes bases pour soutenir un tel monument. Quelle que soit leur hauteur, ce ne sont pas les montagnes qui déformeront ces sphères, oeuvres de la gravitation. Car 10km de haut, ou même 25km, ce n'est rien, rapporté au rayon équatorial de chaque planète: 6 400km pour la Terre et
3 400km pour Mars.

Ceux qui, parmi les Briscards, n’ont pu se déplacer, doivent savoir que le Planétarium est ouvert tous les jours, sauf le samedi. Pour tout renseignement : 02 40 73 99 23.

Adresse : 8, rue des Acadiens, 44100, en haut de la Butte Sainte-Anne .

Merci à Jo Simon pour cette heureuse initiative.

Le traditionnel bon repas s’effectue ensuite au restaurant « Le Navigator », au pied de la Butte Sainte-Anne et permet au reporter du jour de surprendre quelques photos souvenirs.