Association des Anciens du Grand Bleu de la Région
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INFO BRISCARDS | ||||||||||||
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Directeur de la Publication : Daniel MERGNY Rédacteur en Chef : Daniel MERGNY Secrétaire de Rédaction : André CORLAY Comité de Relecture : André CORLAY - Alain LANCEAU Diffusion : Gérard MEREL |
Numéro 80 - 20 avril 2006 | ||||||||||
Sommaire :
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Présent(e)s: Marie-Caroline & Serge Baffard, Josiane & Jean Claude Beasse, Jeanine & Claude Chartier, Annick & André Corlay, Joëlle & Louis Drillet, Anne-Marie & Jean Claude Fasseu, Martine & Gérard Fontaine, Jean-André Francois, Jean & Renée Freuchet, Annick & Michel Gaucher, Annick & Gérard Le Pommelet, Anne & Bruno Jean Manchon, Alain & Jeannine Marsollier, Thérèse & Gérard Merel, Marie-Henriette & Daniel Mergny, Arlette & Pierre Moreau, Claire & Paul Mustiere, Jeannine & Michel Riault, Annick & Jean Paul Rocher, Jeanine & Laurent Royaux, Nicole & Dominique Ruesche, Michelle & Pierre ThomasExcusé(e)s: Bernard Barbier, Edith Chevalier, André Coulon, Jean-Claude Dardalhon, Bertrand de La Fourniere, Jean Paul Debacq, Jean-Claude Fauvet, Jean-Claude Foucault, Jacques Gaudry, Gérard Genais, Bernard Grollier, Monique Guerin Langlois, Alain Lanceau, Jean Landrein, Anne Lannic, Gilbert Lemerle, Daniel Lesage, Jean Marie, François Michaud, Jean Neveu, Raymond Ollivaud, Yves Petiteau, Bernard Rey, Etienne Schmit, Joseph Simon, Henri Sourdin, Allain Verhoeven Absent(e)s: Claude Bardin, Robert Bareau, Roger Batard, Dominique Bertaux, Yves Berthelot, Roger Billy, Marcel Bouancheau, Yves-Antoine Caillaud, Jean Luc Chauvin, Pierre Copine, Yann de La Porte Du Theil, Alain Delepierre, Raymond Dore, Alain Ducottet, Yvette Echappe, Antoine Gapihan, Jean-Louis Gourdon, Josette Lebosse, Jean Yvon Leroux, Jacques Monjoin, Michel Paineau, Philippe Pellaumail, Jean Pellerin, Romain Prudor, Monique Salmon, François Tellier, Alain Verneuil Invité: Christian Blavet Président du CARA Participation:
22 et 21 conjoint(e)s
Rendez-vous à Rochemenier ce jeudi 20 avril à 10h15. Un nouveau visage, au moins pour la plupart, celui de Christian Blavet, Président de CARA, l’association des Anciens IBMers et retraités, venu partager notre sortie amicale et impatient de nous connaître. Un grand merci à Pierre Moreau et son équipe angevine, toujours aussi professionnelle quand il s’agit de nous accueillir. Aux questions habituelles des réunions, nous ajoutons les pensées amicales à celles ou ceux qui traversent des moments difficiles. Nous leur prodiguons tous nos encouragements ainsi qu’à leurs proches.
LES FERMES TROGLODYTIQUES DE ROCHEMENIER Le Comité Départemental du Tourisme, l'Union Départementale des Offices de Tourisme et les Syndicats d'Initiatives de différentes villes ont largement contribué à faire connaître le village troglodytique de Rochemenier. Ce petit fascicule a pour but de faciliter aux visiteurs la compréhension du site, son architecture et son aménagement. RENSEIGNEMENTS : La visite du village Troglodyte - La température moyenne de la roche est de 12°C. Par conséquent ces maisons sont fraîches en été et chaudes en hiver. Les habitants dépensaient moins de chauffage que dans une maison ordinaire. - Étant situées sous la plaine, les maisons sont protégées du vent. - Il n'y a pas de risque d'incendie. - Les maisons sont faciles à entretenir : il faut maintenir en surface une végétation ni trop haute ni trop basse pour assécher le sol sans abîmer la voûte. Il est parfois nécessaire de consolider la façade, seule partie de la maison exposée aux intempéries et à l'érosion. Les inconvénients sont l'absence de communication intérieure entre la plupart des pièces et, souvent, une clarté insuffisante, les ouvertures ne pouvant se situer qu'en façade. La roche s'appelle «FALUN». C'est une sorte de sable calcaire qui était transporté puis répandu dans les terres acides situées à quelques kilomètres d'ici afin de «chauler» le sol, c'est-à-dire neutraliser son acidité. Le creusement d'une ferme produisait environ 4000 m3 de falun, transportés dans des tombereaux qui contenaient 1 m3 ou 1,5 m3. Le chantier pouvait durer longtemps, mais la main-d'œuvre, jadis, était abondante et bon marché, On visite ici deux fermes qui furent abandonnées vers le début du XXème siècle, Les objets expliquent la vie des derniers habitants. La visite est suivie d'une pose traditionnelle, mais cette fois avec des Briscardes, avant le déjeuner
Le Champignon, Le Vin, Une Tradition Visite guidée dans un dédale de galeries souterraines, pour y découvrir la vie du producteur de champignons et du vigneron. Dans cette ancienne champignonnière poussent le Champignon de Paris, mais aussi les pleurotes, les pieds bleus et bien d'autres champignons sylvestres. Dans ces galeries troglodytiques du 16ème siècle, vous verrez comment on extrayait le tuffeau, cette pierre si douce qui a servi à construire ces belles demeures en Anjou, et dans laquelle on trouvait ces extraordinaires fossiles marins. C’est le « Perreyeur », artisan chargé de l’extraction du tuffeau, sous forme de gros blocs de pierre de 3m de haut, 1,5 m de large et 40 cm de profondeur, qu’il découpera une fois couché à terre en « barodes », blocs transportés sur une sorte de civière appelée le « bard », vers le puits d’extraction, seule issue de la carrière. Les anciennes carrières d'extraction du tuffeau, pierre blanche calcaire qui servait aux constructions de maisons, datent du 16ème siècle. Elles servirent tout d'abord de lieux d'habitations jusqu'au début du 20ème siècle, puis de cave à vin et à champignons. On y cultiva le champignon de couche dès le début du siècle : en 1900, M. Barbot, en 1902, M. Brochard, puis en 1908, M.M. Franck, Bourreau et Touseau. A ce jour, cette commune, riche de 120 km de galeries souterraines, est l'une des premières productrices de champignons de Paris en France. La production quotidienne est d'environ 60 tonnes. Les champignons ont été de tous temps recherchés comme nourriture et mets fastueux. Les champignons appartiennent à la famille des saprophytes; ils n'ont ni fleurs, ni feuilles : dépourvus de chlorophylle, ils vivent de matières organiques en décomposition. Le champignonniste doit donc préparer un substrat appelé « compost » qui sera la nourriture du champignon de couche. Le Compostage L'opération consiste à transformer le fumier de cheval et la paille en substrat décomposé afin que le mycélium puisse y trouver sa nourriture : (75 % de fumier de cheval et 25 % de paille de blé. Trois semaines vont s'écouler. La Pasteurisation Le substrat est mis dans un local clos et va subir une élévation de température en apportant aération et vapeur d'eau ; c'est une fermentation dirigée et contrôlée: F.D.C. Une semaine s'écoulera à des températures de 50 à 60 degrés. L’Ensemencement Des laboratoires producteurs de blanc de champignons ou mycélium fournissent au champignonniste diverses variétés de semences présentées sur compost millet ou seigle afin d'avoir un choix cultural propre à la cave. Le compost apte à recevoir la semence, de nombreux filaments blancs naîtront.L 'Incubation Pour ce faire, le compost ensemencé est mis dans des sacs, des caisses ou bien des bacs. Placé dans un local clos où seront contrôlés la température, l'humidité et l'oxygène pendant deux semaines. Température: 22 à 25 degrés. Le Gobetage La Production et la Récolte La récolte terminée, les sacs et bacs de culture sont acheminés à l'extérieur, vidés de leur contenu et désinfectés. Ce corps de meule est destiné à la fumure des terres agricoles et jardins. Les locaux de cultures sont désinfectés et une nouvelle culture peut alors commencer. Le Cycle de Culture COMPOSTAGE 20 jours F.D.C 6 jours SEMIS - INCUBATION 14 jours FRUCTIFICATION 21 jours RECOLTE 40 jours VIDE SANITAIRE 14 jours Pour clore la journée, après une marche (éreintante ?) dans les couloirs sans fin des caves vivantes du Champignon, une dégustation de vins locaux nous est proposée. Les amateurs raisonnables ont ensuite repris la route. Que nos angevins soient de nouveau remerciés.
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