Bienvenue à Dominique Ruesche

Participation: 49 dont 17 conjoint(e)s

Au déjeuner: 49

Le repas avait été prévu pour 54 inscrits mais nous ne nous sommes retrouvés que 49 à table. L’aubergiste consciente de tenir là l’occasion de faire une bonne journée n’a pas accepté de ne facturer que les 49 repas servis. Ceci explique le prix plus élevé que d’habitude que nous avons dû réglé.

Rappelons aussi :

Aujourd’hui, nous sommes une association qui comprend 67 Briscards. Et sur les 46 connectés à Internet, 20 ont déjà accepté de ne plus recevoir le compte-rendu sur papier. N’oubliez pas que l’impression , la photocopie, l’expédition de ces fascicules, cela représente du temps (pour Gérard Mérel) et de l’argent pour l’association. Merci de vous joindre dès que possible à ce groupe des 20! Cet appel s’adresse aussi à ceux qui ont toujours voulu connaître Internet et qui n’ont pas encore osé franchir le pas. Les micro-Briscards se sont toujours fixés comme objectif de faciliter la vie des utilisateurs de micro-ordinateur y compris ceux ou celles qui voudraient débuter.

Nota : pour imprimer l’IB diffusé via Internet (version en couleur, ce que Gérard a dû renoncer à faire dans la version papier pour des raisons de coût), il est préférable d’imprimer d’abord les pages impaires puis de présenter ces feuilles retournées pour imprimer les pages paires. L’IB apparaîtra ainsi tel que le diffuse Gérard Mérel.

½ bouteille Brut 6 €
Bouteille Brut 11 €
Bouteille ½ sec 11 €
Bouteille Brut rosé 12,50 €

Groupe Micro :

Symbole, avec les Chantiers de l’Atlantique, de la renaissance de St Nazaire, l’Aérospatiale s’affiche comme une entreprise à dimension européenne, faisant partie du groupe Airbus.

Le transport des tronçons de fuselage revient à l’énorme « Béluga », un Airbus découpé sur toute sa longueur et affublé d’un énorme tunnel sur la partie supérieure. La chance nous permit de le voir atterrir, charger un tronçon et, ceux qui tardèrent à regagner leurs peinâtes purent le voir redécoller et, malgré son air pataud, grimper allègrement vers le ciel .

Les pièces de l’A380, trop grandes ou trop larges pour être logées dans le tunnel du Béluga, sont transportés par bateau. Certains tronçons proviennent d’Hambourg, sont débarqués à Montoir, équipés à St-Nazaire, puis acheminés vers Toulouse par bateau.

Dans l’estuaire de la Gironde, à Pauillac, ils sont transbordés sur une barge pour pouvoir passer sous le Pont de Pierre (construit entre 1810 et 1822 à la demande de Napoléon 1er), qui est franchi en tenant compte des coefficients des marées. La barge remonte ensuite jusqu’à Langon où les tronçons sont alors chargés sur des plateaux routiers pour atteindre Toulouse Blagnac où s’effectue le montage final. Le coffre ventral fabriqué à Bouguenais descend la Loire par barge avant son assemblage, les ailes proviennent de Grande-Bretagne et la partie arrière d’Espagne.

 A l’heure où nous écrivons ce compte-rendu, le second A 380 aura effectué son premier vol.

Notons les dimensions de ces appareils:

L’Airbus A380 avec 72,70 mètres n’est pas le plus long; le record est détenu par l’Airbus A340 600, quadriréacteur long courrier, avec 75,30 mètres.

Le premier avion de la famille Airbus a été le biréacteur A300, décliné ensuite dans des capacités moindres avec les A320, dont les modèles diffèrent par la suppression de « rondelles » de fuselage. Par adjonction de rondelles la famille s’est enrichie avec les A 330. Vint ensuite la version quadriréacteur avec la famille des A340 dont le géant A340 600 mesure 75 mètres de long! Quant à son envergure, elle reste inférieure à 80 mètres pour respecter la réglementation internationale.

Cliquer sur un type d'avion pour afficher ses caractéristiques

Les performances de l’A380 restent subsoniques mais permettent d’atteindre une autonomie de 15.000 Km avec une consommation estimée à 3 litres aux cent kilomètres par passager pour une capacité qui ira de 555 à 800 passagers. A titre documentaire, la dérive (gouverne) verticale mesure 24 m, soit la hauteur d’un immeuble de 8 étages….

Actuellement Airbus livre 33 appareils par mois et 1.600 appareils sont en commande, ce qui représente 6 années d’activité. Le succès des Airbus, dû à leur rationalité, à leur fiabilité et à leur rentabilité devrait entraîner une augmentation de cette cadence de livraison.

Chacun s’est étonné de la propreté des locaux et d’un manque apparent d’activités, la plupart des opérations s’effectuant en autocontrôle et très souvent à l’intérieur des carlingues.

Remercions notre guide, M. Lecoq, de sa faconde, de l’étendue de ses connaissances, et de son humour. Il fit aussi preuve de tolérance pour celui qui oublia sa carte d’identité…

Merci également à Raymond Ollivaud qui pu s’appuyer sur ses relations personnelles pour organiser cette visite.