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Réunion
du 17 novembre 2005 |
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Présent(e)s: :
Roger Billy, Yves-Antoine Caillaud, Claude Chartier, Annick & André
Corlay, Jean Paul Debacq, Louis Drillet, Yvette Echappe, Jean-Claude
Foucault, Jean-André Francois, Renée Freuchet, Michel Gaucher, Gérard
Genais, Bernard Grollier, Alain Lanceau, Annick & Gérard Le Pommelet, Jean
Marie, Alain Marsollier, Thérèse & Gérard Merel, Marie-Henriette & Daniel
Mergny, Bernard Rey, Annick & Jean Paul Rocher, Monique Salmon, Joseph
Simon, Marie-Thérèse & Henri Sourdin, François Tellier, Pierre Thomas,
Allain Verhoeven,
Excusé(e)s:
Roger Batard, Marcel Bouancheau, Edith Chevalier, André Coulon, Jean-Claude
Dardalhon, Bertrand de La Fourniere, Alain Delepierre, Jean-Claude Fauvet,
Jacques Gaudry, Jean-Louis Gourdon, Anne Lannic, Gilbert Lemerle, Daniel
Lesage, Jeannine Marsollier, François Michaud, Raymond Ollivaud,
Absent(e)s:
Bernard Barbier, Claude Bardin, Robert Bareau, Dominique Bertaux, Yves
Berthelot, Yann de La Porte Du Theil, Raymond Dore, Alain Ducottet, Jean
Claude Fasseu, Gérard Fontaine, Antoine Gapihan, Monique Guerin Langlois,
Jean Landrein, Josette Lebosse, Pierre Moreau, Jean Neveu, Michel Paineau,
Philippe Pellaumail, Jean Pellerin, Yves Petiteau, Romain Prudor, Michel
Riault, Laurent Royaux, Dominique Ruesche, Etienne Schimt, Alain Verneuil,
Bienvenue à: François Tellier
Participation: 27 Briscards et 9 conjoint(e)s
Au déjeuner: 17
Informations générales |
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Notre réunion débute par l'accueil de François
Tellier qui vient de cesser toute activité à caractère
professionnel après un « assignment » auprès de l’ « École des
Mines ». Sa mission consistait à accompagner les futurs diplômés tout
au long de leurs études dans la perspective de l’entrée en entreprise
en mettant l’accent sur le développement personnel.
Bienvenue à François.
Programme des prochaines
réunions
1) 15 décembre 2005, salle du Tertre,
impasse de la Hache à Carquefou :
Assemblée Générale avec constitution du nouveau Conseil
d’Administration.
Les candidatures sont les bienvenues.
La première réunion du nouveau C.A. se fera autour
de la table que nos nouveaux sexagénaires et septuagénaires auront
garnie comme le veut la tradition des Briscards et qui connaît
toujours un franc succès.
Merci à : Monique Salmon, Claude Chartier, Bernard Grollier, Alain
Ducottet, Gilbert Lemerle et Jean-Claude Fasseu.
Ce jour là, nous accueillerons Paul Mustière pour
l’une de ses dernières manifestations de relations extérieures et qui
introduira le concept d’Aide au Bénévolat initié par IBM dans le cadre
d’une action de mécénat.
2) Réunion de Janvier :
Vendredi 20 Janvier 2006
Exceptionnellement, cette réunion se tiendra le
vendredi 20 Janvier en raison de l’indisponibilité de la salle Barbara
le jeudi 19 janvier.
Le sujet du jour : la Mutuelle. La venue de
François Durelle, son président, n’a pas été retenue en raison de la
nécessité de prendre en charge ses frais de déplacement (200 €) à
partir de Vence où il réside.
Gérard Genais propose la venue de Jean-Louis
Michaud, nouveau Directeur Délégué à Nantes, en qualité de Membre du
CA de la Mutuelle, représentant la Direction.
Cette réunion se terminera comme tous les ans par le repas annuel
dont l’organisation repose cette année sur Annick Corlay.
Un grand merci à Annick.
3) Réunion de Février : Jeudi 16 Février 2006
L’intervention, qui reste à finaliser, sera
effectuée par le Président de CARA France, organisme regroupant les
IBM’ers à partir de leur 25 ème année. |
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4) Réunion de Mars :
Jeudi 16 Mars 2006 Daniel recontactera
Jean-Daniel Depardieu qui nous proposait, lors de sa présentation sur
la restauration des tableaux anciens, une visite du Musée des
Beaux-Arts portant sur des aspects techniques ou artistiques que le
visiteur lambda ne perçoit pas.
Du tout bon pour nos finances :
Gérard, notre Trésorier, remercie les internautes (Josette Lebossé,
Yves Berthelot, Dominique Bertaux et Alain Delepierre), qui ont
accepté de ne plus recevoir la version papier de notre IB mensuel.
Chacun d'eux nous fera économiser 7,5 € .
Merci à Gérard qui y consacre beaucoup de temps.
Groupe micro-informatique :
Prochaine réunion : Jeudi 24 novembre.
Parmi les sujets abordés :
- problèmes d’utilisation du courrier électronique (Utilisateur1)
- Installation de clé Usb Wi-Fi (sans-fil).
- Points de restauration Windows XP
- Démo sur un logiciel de diaporama gratuit, performant, capable
de retrouver automatiquement toutes les photos éparpillées
sur votre disque : Picasa, disponible sur Internet.
-
Utilisation de logiciel de reconnaissance de caractères (extraire
du texte à partir d’une photocopie ou d’un Fax par exemple).
- Pour les curieux, prise de contrôle d’un ordinateur par un autre,
etc.
Lors de notre dernière réunion, nous étions 9, tous
repartis enchantés, n'hésitez pas à nous rejoindre
Par ailleurs, un groupe de travail est prévu pour
mettre en place une initiation ou un perfectionnement à Internet.
Enfin , p our ceux qui pensent qu’il
n’est pas encore temps de passer à l’ordinateur individuel, Daniel
tient à leur disposition une magnifique machine à écrire IBM de type
« marguerite », que Renée avait religieusement conservée dans son
musée…
Dans le domaine social, deux documents (récupérables sur
notre site) sont portés à notre connaissance par Bernard Grollier :
L'évolution du remboursement des frais de santé |
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L'évolution des pensions de réversion : |
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Remerciements à Actif Ouest qui nous héberge une nouvelle
fois.
Bernard Rey, son président, nous rappelle que cette
entreprise d’insertion a déjà permis à 50 personnes de retrouver le monde
professionnel. L’effectif s’établit aujourd’hui à 4 CDI et 8 CDD en
apprentissage, pour une durée moyenne de 16 mois.
Actuellement, du fait de la baisse significative des prix
du matériel neuf, l’exercice sera légèrement déficitaire. Un programme de
mise en place de services en clientèle est à l’étude, en particulier à
l’intention des super seniors, afin de leur installer un ordinateur et de
les former à domicile à l’accès à Internet.
Une promotion « Noël » est lancée avec des prix
attractifs consultable sur le site Internet : http://www.actifouest.fr/
L’heure de la première visite étant arrivée, les présents
se séparent alors en 2 groupes pour aller visiter successivement la
« Confiserie Pinson » qui fabrique entre autres bonbons les célèbres
Berlingots Nantais.
Merci à Henri de nous avoir organisé cette réunion (une fois de plus !).
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La visite du
jour : « Les
bonbons Pinson » |
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L’histoire de l’entreprise |
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Je m’appelle Eric de Chaillé, gérant de la société des
Bonbons Pinson que je dirige avec mon cousin qui est plus particulièrement
responsable de la commercialisation de nos produits. |
Notre entreprise née à la fin du 19 ème siècle
s'est fait une
spécialité du berlingot nantais (aucun document ne précise
sa
date de création mais elle se situe vers 1890).
L'origine de ce petit bonbon pyramidal remonterait au
XVlllème
siècle en Italie. Ce n'est qu'au lendemain de
la guerre de 1870, après
avoir essaimé en Provence,
qu'il conquiert définitivement les gourmands de
la Cité
des ducs de Bretagne
Nous avons racheté cette entreprise il y a 5 ans. Nous
Î
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fabriquons notre produit phare, le « berlingot nantais », bien
123
connu à
Nantes mais qui est peu sorti de nos frontières à l’in-12
verse des bêtises de
Cambrai qui sont connues de toute la 1
France.1231321321313131313131313131331313131313
Au 18ème siècle, Nantes était l’un des sommets
du com-2
merce triangulaire qui ramenait du sucre des Antilles,
123
lequel remontait la Loire puis le canal Saint Félix.
1231231
Les usines étaient naturellement construites près de l’en-1
droit où l’on déchargeait les bateaux. Les usines LU et BN2
s’étaient implantées le long du quai Saint Félix et de l’autre12
côté dix confiseries virent le jour. 1Ð1231123123112312312311
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Petit à petit leur nombre s’est réduit et aujourd'hui 2 seules
subsistent encore.
Il y a 3 ans les « Bonbons Pinson » étaient encore
installés près du canal St Félix dans la rue Cornulier à côté de la gare
sud. Nous avons alors décidé de nous installer dans une zone industrielle où
nous avons trouvé des locaux plus fonctionnels et plus aptes à assurer notre
développement
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Dans la salle où nous vous avons accueillis le sol est
brut car nous avons entrepris des travaux pour ouvrir un « musée
magasin ». Etant l’une des dernières petites entreprises industrielles
fabriquant un produit très fort, bien connu des nantais, nous sommes
conscients que nous détenons une partie du patrimoine nantais et nous
voulons faire partager cette partie de l’histoire de Nantes que la
confiserie représente. |
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L’entreprise comprend 15 salariés dont 6 en production, 1
à la maintenance, 3 personnes au conditionnement et le reste dans les
bureaux : 1 comptable, 1 assistante de direction responsable de l’export,
car l’entreprise se tourne de plus en plus vers les marchés étrangers, plus
1 personne au laboratoire.
La production
Nous fabriquons le berlingot nantais qui représente 20% à
25% de notre production mais aussi toutes sortes de bonbons . Le berlingot
nantais est proposé en sept parfums: citron, orange, fraise, café, cassis,
menthe et anis, ces deux derniers parfums étant la particularité du
berlingot nantais. Nous fabriquons également les berlingots de Carpentras et
les berlingots forains. Pour le marché japonais nous avons mis au point le
berlingot parfumé au thé et au caramel.
Le reste de la production, et cela va vous rappeler votre enfance,
comprend les coquelicots de Nemours (une exclusivité), les quartiers
d’orange, les sucettes au caramel, les bonbons fourrés au muscadet, les
violettes, les coquillages et aussi beaucoup de bonbons au miel, qui
représentent 30% de notre production. |
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Les violettes que l'on
trouvait dans l'armoire de nos grands-mères |
Les marchés
En France nous vendons surtout dans l’ouest. A l’export nous avons des
marchés en Angleterre et dans les pays nordiques. Récemment nous avons
décidé de nous tourner vers la grande exportation en participant à des
salons aux États-Unis, en
Chine, au Japon, en Nouvelle Zélande. Mon cousin revient
d’un salon à Canton qui a duré une semaine. Nous n’étions que 4 entreprises
françaises et probablement la plus petite mais nous voulons nous donner les
moyens de nos ambitions.
Cet élargissement de nos marchés nous contraint à
pratiquer une veille réglementaire permanente comme toutes les entreprises
agro-alimentaires.
En fabrication nous sommes très soucieux de la qualité de
nos produits mais aussi très soucieux des conditions de sécurité au niveau
de l’entreprise. Cette démarche est permanente: une équipe se réunit tous
les mois pour la faire encore progresser.
Lors de la visite, vous verrez nos machines qui ont
toutes entre 50 et 55 ans d’âge, ce qui se justifie encore car nous ne
fabriquons que des petites séries. Elles ont été mises aux normes modernes
de sécurité pour prévenir tout risque d’accident.
Le processus de fabrication est simple. Le sucre mélangé
au glucose est chauffé à 140°C. Puis, tout en ramenant la température à 80°C, on y ajoute les arômes et les colorants. La pâte passe ensuite dans une
ligne équipée de moules qui donnent aux bonbons leur forme définitive.
Les grandes étapes de la
fabrication |
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La cuisson |
La coulée |
Le refroidissement |
Le pressage |
Le démoulage |
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Nous produisons 2 tonnes de bonbons par jour, ce qui
représente à peu près 400.000 bonbons (ne cherchez pas, cela fait une
moyenne de seulement 5 grammes par bonbon). C’est pourquoi nous sommes
heureux de vous voir si nombreux car nous comptons sur vous pour nous aider
à absorber cela… |
L'emballage des sucettes |
Le circuit de distribution
1) 30% de la production sont vendus par la grande
distribution dans les belles boîtes métalliques que vous avez pu voir à
l’entrée. Celles-ci sont produites en Chine où leur prix de revient est 3 à
4 fois plus faible qu’en France et comme nous les faisons venir par
containers entiers le prix du transport ne représente que des queues de
cerises.
2) 30% vont aux apiculteurs à qui nous fournissons des
bonbons en vrac
3) 10 à 15% aux grossistes à qui nous vendons également
du vrac |
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4) 5% de bonbons bio
5) et le reste, soit 10%, à l’exportation.
Notre stratégie très volontariste est de monter l’export
à 20 voire 30% ce qui nous a conduit à pousser tout le personnel vers des
cours d’anglais intensif.
Si nous souhaitons exporter les produits finis, tous les
produits de base sont importés.
Le sucre vient de Côte d’Ivoire. C’est toujours du sucre
de canne. On pourrait utiliser du sucre de betteraves mais nous préférons
rester fidèles à la tradition. Le sucre bio blanc provient du Brésil et le
sucre bio roux provient du Myanmar (ancienne Birmanie du nord).
Les 10 à 12 tonnes de miel que nous utilisons chaque
année proviennent de Tanzanie, du Brésil, de Hongrie ou du Vietnam.
Le dernier pays avec lequel nous travaillons est
l’Autriche qui nous fournit les sachets d’emballage.
Comme vous le voyez, même une petite entreprise comme la
nôtre est soumise à la mondialisation et, si on ne parle pas anglais, on est
mort.
La production bio repose sur des process bios et des
produits bios : sucre, glucose, arômes. Quant aux colorants, ils sont
interdits dans les produits bios. Ceci entraîne bien sûr des prix de
production plus élevés.
A l’export nous sommes connus par les berlingots nantais
mais notre marque principale est « Les bonbons Pinson ». Dans ce domaine, la
veille réglementaire que nous effectuons nous permet d’exclure par exemple
certains colorants acceptés en France mais interdits aux États-Unis. Nous
devons également surveiller le taux de sulfite présent dans les bonbons : en
France la norme est fixée à 5 parties par million mais en Asie le taux n’est
que de 1 partie par million car l’organisme des asiatiques supporte moins
bien le soufre que l’organisme des européens. Cette norme est si sévère
qu’aucun laboratoire en Europe n’est équipé pour faire les mesures. Nos
bonbons doivent donc être analysés en Asie avant d’y être exportés.
Vous le voyez, autant de challenges intéressants et
passionnants pour une entreprise comme la nôtre. Nous sommes des artisans
industrialisés mais notre gestion est celle d’une grande entreprise :
démarche de sécurité, démarche environnementale et obtention des normes iso
alimentaires indispensables pour l’exportation.
(NDLR. L’entreprise a obtenu le célèbre label « Produit
en Bretagne » réputé mondialement pour son exigence de qualité, et repéré
par son célèbre petit phare bleu sur fond jaune… normal pour un produit
comme le berlingot nantais, présenté au début de cet article comme un
« produit-phare » !)
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Après cette visite intéressante à plus d'un titre notre réunion se
termina aux Relais d'Alsace |
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Mise à jour
de l’annuaire :
Email de Josette
Lebossé :
josette.lebosselaposte.net
Email de François Tellier: fctellierfree.fr |
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