Association des Anciens du Grand Bleu de la Région Ouest
 
Association loi de 1901

INFO BRISCARDS


Directeur de la Publication
: Bernard GROLLIER
Rédacteur en Chef : Daniel MERGNY
Secrétaire de Rédaction : Jean-Paul DEBACQ
Comité de Relecture : André CORLAY - Alain LANCEAU
Diffusion : Gérard MEREL

Numéro 71 - 19 mai 2005

 Sommaire :

Éditorial.
-  Compte rendu de la réunion du 19 mai  2005
- Humour
H.B.T.Y. et Valeur des parts des FCP
Prochain rendez-vous.

Edito  

Cette réunion était consacrée au Sénégal et plus particulièrement à la ville de Diawar située au nord près de la frontière mauritanienne. Et c’est Michel François, que beaucoup ont connu à l’agence de Nantes, qui nous a fait découvrir ce village. Le long compte-rendu de cette matinée, toujours du à la plume alerte de notre secrétaire perpétuel, la fera découvrir à ceux et celles qui n’étaient pas présents.
En plus de la description des conditions de vie matérielle et sociale des Diawarois et de leur volonté de prendre en charge leur l’avenir, Michel François y rappelle qu’une formule d’aide originale sous forme de vacance-partage y est possible. Mais alors,  pourquoi cela n’intéresserait-il pas quelques Briscards ? et pourquoi pas une délégation de Briscards ?

AL
 

Réunion du 19 mai 2005

 

Présent(e)s : Claude Chartier, Annick & André Corlay, Jean-Claude Foucault, Jean-André Francois, Jean & Renée Freuchet, Michel Gaucher, Gérard Genais, Bernard Grollier, Alain Lanceau, Jean Landrein, Gérard Le Pommelet, Jean Marie, Alain & Jeannine Marsollier, Thérèse & Gérard Merel, Daniel Mergny, Raymond Ollivaud, Allain Verhoeven,

Excusé(e)s : Bernard Barbier, Claude Bardin, Robert Bareau, Yves Berthelot, Yves-Antoine Caillaud, André Coulon, Jean-Claude Dardalhon, Bertrand de La Fourniere, Jean Paul Debacq, Alain Delepierre, Jean-Claude Fauvet, Jacques Gaudry, Jean-Louis Gourdon, Anne Lannic, Daniel Lesage, Philippe Pellaumail, Yves Petiteau, Bernard Rey, Jean Paul Rocher, Laurent Royaux, Etienne Schmit, Henri Sourdin,

Absent(e)s : Roger Batard, Dominique Bertaux, Roger Billy, Marcel Bouancheau, Edith Chevalier, Yann de La Porte Du Theil, Raymond Dore, Louis Drillet, Alain Ducottet, Yvette Echappe, Jean Claude Fasseu, Gérard Fontaine, Antoine Gapihan, Monique Guerin Langlois, Josette Lebosse, Gilbert Lemerle, François Michaud, Pierre Moreau, Jean Neveu, Michel Paineau, Jean Pellerin, Romain Prudor, Michel Riault, Pierre Rossi, Monique Salmon, Joseph Simon, Pierre Thomas,

Participation: 17 + 4 Conjoint(e)s

Au déjeuner: 14

 

Compte-rendu

 

 

Informations générales

Suite à une question de Bernard Grollier relative à la Mutuelle, Jean-André François se charge de contacter le Président afin d’organiser une présentation sur l’avenir et sur la « dépendance ». Cette présentation aurait lieu à la rentrée de septembre.

Jean-Claude Fauvet nous informe de la parution d’une note de l’ADREP au sujet du Guide Familial, des démarches à effectuer en cas de décès et de la pension de réversion.

Ces documents figureront sur le site des Briscards, ce qui permettra à la majorité d’entre nous qui utilisent Internet de les consulter. A l’intention de ceux qui n’utilisent pas encore ce merveilleux outil de communication, ils pourront adresser leur demande à Jean-Paul Debacq, secrétaire-adjoint qui se fera un plaisir de le leur adresser par la poste.
Merci à Jean Claude.

Groupe Micro

Le lieu (la salle de réunion d’Actif Ouest) se prête admirablement aux activités du groupe. Elle dispose même d’un vidéo projecteur, l’accès à Internet par WiFi (transmission Radio) et offre en plus des compétences partagées, celles très diverses des experts d’Actif.

Rappelons que, pour ceux qui posent régulièrement des questions techniques, il n’existe pas de groupe de compétence aussi complet et convivial, réuni ailleurs que là !

Une demande de formation Access a été formulée. Gérard Mérel pourra y répondre lors de sa prochaine réunion, le 26 mai. Merci de lui confirmer votre présence.

 

 

L’exposé du jour

 

 

Frontière Mauritanie Sénégal

Notre présentateur est Michel François que certains ont bien connu à l’Agence de Nantes et qui, s’il n’était pas fréquemment au Sénégal, aurait depuis longtemps adhéré aux Briscards.
Son job à la Compagnie, consistait principalement en « Communication », plus particulièrement, à l’époque, auprès des Clients de la Région.
Il n’a pas quitté cette activité, qu’il a doublée de l’écriture de plusieurs ouvrages et d’articles consacrés aux œuvres humanitaires.

Dans ses écrits, on trouve l’histoire de l’Association de l’Étape et celle de la Clinique St-Augustin depuis 150 ans. Un autre roman est en cours ainsi que une œuvre écrite avec Jacques Floch, ancien Ministre et ancien Maire de Rezé.
Michel découvrit le Sénégal lors d’une « convention IBM» réunie à Dakar voici près de 25 ans.
En 84, il fit partie du staff des Conventions Marketing à Paris, qui organisa une nouvelle convention à Dakar.

Dans le cadre de cette organisation il s’y rendit avant la conférence, visitant un village prévu au programme. Stupéfaction : alors que, lors de la convention il était plein de vie et grouillait d’activité, il s’était ensuite vidé de toute vie après la convention. Désagréable surprise : tout était factice !
Il décida d’y revenir, sac à dos, pour découvrir le Sénégal authentique, en 4x4, puis par transport en commun, et il campa dans les village du pays Bassari, ce qui lui permit de comprendre tous les aspects de la vie sénégalaise. C’est de là que lui vint le désir de se plonger dans l’humanitaire.

En tant que journaliste et acteur de cette action humanitaire, il participa à la création d’un organisme destiné à allier le tourisme et l’humanitaire : Vacances et Partage. Dans cette optique, il amena 6 groupes (environ 40 personnes) ce qui permit la réfection d’une école, depuis la maçonnerie et la peinture jusqu’à la mise en place des programmes scolaires.

Dans cette région, avec la même organisation, il s’est ensuite occupé d’enfants abandonnés ou handicapés à Dakar.
Pour développer cette activité sous un angle nouveau, il lance avec Leclerc Voyages, auquel il précise des exigences conformes à son projet, le slogan suivant : « Si vous voulez donner un coup de main, je vous propose un tourisme utile, car le besoin est immense»

Dans le même ordre d’idées, Leclerc Voyages pourrait proposer en plus du Sénégal, le Brésil, et les Indes.

Cliquer pour agrandir (86ko)

Cette région est peu connue. Qui pourrait se souvenir, par exemple, du raz de marée suivi d’un tremblement de terre, comparable au Tsunami du Sud-Est, qui s’est produit dans cette région en 1980 et qui n’a fait la une d’aucun media?
En tant que journaliste, Michel connaissait le Maire de Rezé auquel il s’est ouvert de son projet.
Très vite, la mairie de Rezé envoie une délégation qui séjourne durant 4 jours. Mais Michel, qui l’accompagnait, y reste encore 3 semaines..

Il découvre, à 2h de Saint-Louis, par la route, et 3 heures de plus par une piste épouvantable, un village perdu. C’était il y a bientôt 8 ans.

Diawar (Littéralement : une émotion au bord du fleuve »)


Diawar est un village où l’enfant est roi. Il est rempli de leurs cris, de leurs jeux, de leur spontanéité.

L’un de ses pôles d’attraction est l’école. Plus de 500 élèves suivent l’enseignement dispensé par 10 instituteurs.

Depuis peu une halte garderie est ouverte grâce à la ville de Rezé. Chaque année, elle reçoit environ 90 très jeunes enfants, ce qui libère du temps aux mamans qui le souhaitent, mais surtout, prépare les enfants à une scolarité plus riche et plus éveillée.

L’équipe enseignante est une vraie perle : elle obtient les meilleurs résultats d’entrée en 6ème de tout le Sénégal : plus de 50%. Il n’est donc pas étonnant que l’on trouve dans ce village, en bout de chaîne, 40 jeunes possédant un diplôme universitaire (ou sur le point d’en obtenir un). L’avenir de Diawar, face à un monde intransigeant, sera bientôt entre leurs mains. Tout le village le sait bien.

En dehors de l’école, Diawar possède un 2ème pôle d’attraction : la mosquée.

La presque totalité des Diawarois est musulmane. Leur ferveur est grande et leur tolérance véritable. A Diawar, on se sent bien, même si l’on a la peau blanche, l’âme catholique, animiste ou agnostique.

Moustapha Seck, l’imam, est garant de cette foi et de cette ouverture. Avec lui, le chef du village, Massemba Wade, met toute sa sagesse au service des Diawarois. Ensemble, avec l’Imam, ils constituent un comité indispensable sur le plan social.

De son côté, l’ancien directeur d’école, Papa Meïssa Hanne, a été longtemps la cheville ouvrière du village où il a exercé durant 17 ans avant d’être affecté au Rectorat.

Et comment pourrait-on ne pas mentionner Amintou Dieye, présidente du comité des femmes. Sa sagesse est une valeur sur laquelle plus de 600 femmes s’appuient pour rendre leur vie plus juste, plus propre, plus prospère et celle de leurs enfants plus attractive.

Un jour d’octobre 2003, une délégation de Diawar est reçue à la mairie de Rezé. L’objectif : signer un protocole de coopération. Il était loin, le temps où Jean Le Gall démarrait une coopération pédagogique basée sur la méthode Freinet et une coopération agricole basée sur l’avenir de la riziculture. C’était il y a 17 ans.

En ce jour d’octobre 2003, Papa Meïssa Hanne et ses deux compagnons, se retrouvèrent à Rezé. En découvrant la France, le chef du village de Diawar s’écria : « pour la première fois je compris combien nous étions pauvres »…

Reçus par le maire de Rezé, Gilles Retière, ils signent le protocole de coopération décentralisé.

Ce fut solennel, chaleureux, bon enfant et, souhaitons-le pour l’avenir du village, efficace. Plus tard ils coupent le ruban tricolore, inaugurant une nouvelle promenade rezéenne portant le nom de Diawar. Nos amis sénégalais avaient belle allure tant dans leur boubou que dans le costume occidental, et l’un d’eux, Dirar, conseiller de la région de Saint Louis et natif de Diawar, anima une conférence inoubliable sur l’économie mondiale et son impact sur les pays africains.

A cette occasion, et pendant les festivités, Gilles Retière, le maire, revêtit un boubou immaculé.

Michel et 3 autres amis ont financé à titre personnel un atelier couture, un salon de coiffure, et ont organisé l’achat et la vente de bovins.
Il y retourne l’année suivante puis l’année dernière durant 5 semaines afin de terminer son livre dont il nous propose quelques exemplaires.
Il produit ensuite un diaporama qui retrace la vie du village durant ces sept dernières années.

Il envisage enfin d’y passer quelques mois.

A 80 km de la mer, au bord du fleuve Sénégal qui sépare le pays de la Mauritanie, Diawar est un modeste village. Il vit de l’agriculture, principalement du riz, récolté dans des terres nouvellement irriguées mais très salées. La Pêche fluviale emploie environ 60 personnes et en nourrit 400. Le commerce se fait avec la Mauritanie tout proche. Le Marché exprime la convivialité et diffuse les nouvelles du village

Les corvées d’eau sont faites exclusivement par les femmes et les jeunes filles.

Grâce au développement du pâturage, l’élevage s’est ouvert aux bovins.

La terre appartient au village. Une répartition des terres a accordé à chaque personne une parcelle de 0,6 ha, soit environ 3 ha par famille. Pour s’équiper, il faut emprunter.

Le Crédit Agricole est tout près (prêt) à intervenir… mais à des taux usuriers. La récolte se situe en décembre / janvier. Le remboursement se fait en sacs de riz mais c’est la banque qui en fixe le prix... au plus bas. Pour y remédier, une mutuelle a été mise en place avec l’aide du Crédit Mutuel de l’Est.

Parmi les ONG qui oeuvrent mais qui s’ignorent, des Chinois ont sélectionné des semences capables de produire 7 tonnes de riz à l’ha au lieu de 3 à 4 tonnes auparavant. Il en est de même pour la tomate grâce à l’action des Canadiens.

La vie sociale

Élément important de la vie diawaraise : la Fête !

La fête est organisée par les femmes qui détiennent plus de pouvoir qu’on ne le croit. C’est aussi pour le plaisir de se retrouver, de faire du théâtre, de s’adonner au danses traditionnelles dans lequel elles excellent.

Ainsi, la fête du mouton dure 8 jours. Tout le monde y vient : des jeunes d’autres villages, et même des mauritaniens

Mais la vie n’est pas qu’une fête : le paludisme y sévit et, parmi les malades, la mortalité atteint 90%. Pas de Sécurité Sociale ni Mutuelle. La solidarité du village et la surveillance exercée par les Relayeurs de Santé y suppléent. Aussi curieux que cela puisse paraître, le sida n’existe pratiquement pas au Sénégal.

La protection sanitaire est faible : un seul infirmier et l’on relève un médecin pour 16.000 habitants.

Le nombre important de naissances s’établissait à près de 150 par an avant que ne soit mis en place, au grand dam de bien des hommes, un planning familial qui, depuis 10 ans, a réduit ce nombre à 90.

Durant cette fête, 18 des 40 plus hauts diplômés du village, venus pour la circonstance, ont demandé à rencontrer Michel dont ils avaient entendu parler.

Parmi eux, on trouve un polytechnicien, un chef de clinique.

D’un brainstorming de 3 jours et 2 nuits, il est ressorti 7 axes principaux destinées à améliorer la vie du village. Parmi eux, une action au bénéfice des eaux usées à laquelle 1/3 de la vente de son livre est consacré.

Depuis 3 ans, l’électricité, le téléphone (et la télévision) sont apparus au village, ce qui a considérablement changé la vie de tous les jours et évité de longs déplacements pour le moindre besoin. La télévision n’a pas dévoilé que de bons côtés.. Le feuilleton de 18 heures, très suivi par la population, produit au Brésil ou ailleurs, a de quoi rendre jaloux JR ou autres « Feux de l’Amour ».

Depuis, de nouveaux métiers sont apparus : atelier de mécanique pour un parc de 20 voitures, et même les transports en commun viennent au village. Un restaurant a même fait son apparition.

Le niveau de vie du Sénégal

Le Sénégal se situe à la 153ème place dans l’échelle de pauvreté, devant la Mauritanie et la Guinée. Le revenu par habitant s’élève à 2€ par jour et par personne.

Bien que producteur de riz, le pays ne peut lutter face aux productions subventionnées des pays plus riches. Il en est de même pour le poulet, qui ne peut pas concurrencer la production française.

Les ONG mènent des actions vigoureuses mais infructueuses auprès de l’OMC pour faire cesser ces pratiques. Des dizaines de milliers d’emplois ont disparu, suite à ce genre de délocalisations à rebours…

L’auditoire, très attentif, posa de multiples questions, attirant des réponses souvent à l’opposé des idées reçues…

Merci à Michel François et à Gérard Genais qui suggéra cette présentation.

 

 

Mise à jour de l’annuaire :

Gérard Mérel
gerard.merel
numericable.fr

Mise à jour du trombinoscope

Roger BILLY a trouvé place dans le trombinoscope
électronique. Il y attend maintenant les photos
de André COULON et François MICHAUD

 

Information pratique :

Pour voter par procuration le 29 mai, c’est très simple,

il suffit de se rendre au commissariat ou à la gendarmerie

 pour en effectuer la demande

 

Diffusion électronique de l'IB :
 
Transfert de l'IB imprimé au format PDF (0,6Mo) :  

 

 

La parole est aux Briscards

 
 
 

 

Humour
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C'est l'histoire d'un médecin qui vient d’examiner sa patiente :
- Madame, j'ai une bonne nouvelle à vous annoncer.
- Pas madame, mademoiselle.
- Ah! Mademoiselle, j'ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer.

   

Nouvelle rubrique : sites à visiter 



Partagez vos meilleures adresses en les envoyant au secrétariat. Merci

 

Prochain rendez-vous:

Le 16 juin 2005

à 9h30 précise

RDV

Salle du Tertre, près de l'ancienne poste,
dans la zone industrielle de Carquefou

pour aller ensuite visiter la Brasserie du Bouffay à Carquefou
(en direction de Sucé sur Erdre)

Soyez à l’heure, merci.

(le déjeuner aura lieu ensuite à la Fleuriaye)

  Plan d'accès  
  RAPPEL : Les conjoints sont cordialement invités à toutes nos manifestations, où ils/elles seront les bienvenu(e)s
 

Prochaine réunion
micro informatique

26 mai à 9h30

Lieu : Actif-Ouest

Sujet principal : Microsoft ACCESS

(prévenir Gérard Mérel de votre venue)

 

H.B.T.Y. !

 i ...et un de plus, ce mois ci !

Rappel : passer la souris sur la liste des noms
pour faire défiler les portraits

F

Yves BERTHELOT
Bertrand de LA FOURNIERE
Louis DRILLET
Jean-Claude FAUVET
Jacques GAUDRY
Monique GUERIN LANGLOIS
Etienne SCHMIT
 

Fonds de Placements:
Le Trésorier communique les valeurs au:
au: 10/05/2005 (en €)

A
25,90
B 41,85
C 49,14
D 33,65
F 31,57
G 35,44
H 45,77
 
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