DÉPENDANCE: votre caisse de retraite peut vous aider |
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Au delà de leur mission principale qui reste le service des pensions, les institutions de retraite des salariés du secteur privé ont développé des actions d'entraide en faveur de leurs ressortissants. Cette aide représente un budget de 316 millions d'euros pour la Cnav (dont plus de 200 millions au titre de l'aide ménagère), 158,9 millions d'euros pour l'Arrco (23,6 millions en aide ménagère) et 125 millions d'euros pour l'Agirc. Le bénéfice de l'action sociale est toujours accordé sous condition de ressources suivant des critères particuliers à chaque caisse de retraite. II n'est jamais accordé automatiquement, il faut en faire la demande auprès de l'institution qui verse la retraite. Contrairement à l'aide sociale légale, ces subventions ne sont pas récupérables après le décès de son bénéficiaire. Bien vieillir L'action sociale des caisses de retraite répond à deux objectifs: permettre aux personnes âgées de rester le plus longtemps possible à leur domicile; offrir à ceux qui en ont besoin des établissements d'accueil et de soins adaptés. La plus grande partie des crédits est affectée aux aides individuelles qui concourent au soutien à domicile de personnes âgées. Aide ménagère. À ne pas confondre avec l'aide ménagère relevant de l'aide sociale légale, l'aide ménagère initiée par Cnav est menée en partenariat avec Ies conseils généraux et fait l'objet d’une «action sociale coordonnée» entre Cnav, l'Arrco et l'Ircantec. Elle s'adresse aux personnes âgées ne bénéficiant pas de l’APA car relevant de la grille d'évaluation GIR 5 et 6 (petite dépendance), mais qui nécessitent une aide en raison de leur isolement géographique ou de leur grand âge. Le nombre d'heures est déterminé par l'évaluation des besoins du demandeur et tient compte de son environnement (30 heures par mois maximum, pouvant, selon les besoins, aller jusqu'à 90 heures). L'accord de prise en charge est donné pour un an maximum. Cette aide est réservée, sous condition ressources, aux retraités(e) du régime général de la sécurité sociale. Une participation (entre 2 et 15 € selon les revenus) est laissée à la charge du bénéficiaire. 303 000 personnes en ont bénéficié en 2003, représentant 23 millions d'heures. La prestation est réalisée par les services d'aide à domicile conventionnés avec les caisses régionales. II s'agit d'associations de type 1901 à but non lucratif ou des institutions appartenant au secteur public (CCAS par exemple). Aide à l'habitat. À la Cnav, les assurés du régime général de la sécurité sociale peuvent bénéficier, sous condition de ressources, d'aides à l'amélioration de l'habitat destinées à rénover certains logements ou à les adapter pour en faciliter l'accès et l'usage. Ces subventions varient entre 30 et 65 % du prix des travaux (déduction faite des aides légales) avec une limite maximum par bénéficiaire (1 827 € en 2004) en Ile de France. En pratique, il s'agit d'un crédit non remboursable ouvert à l'assuré social pendant 5 ans. Aides traditionnelles Certaines prestations impulsées à l'origine au niveau national sont mises en oeuvre par les caisses régionales qui disposent d'une grande latitude d'actions. Garde à domicile. Elle s'adresse aux personnes ayant besoin d'une aide ponctuelle lors de situations d'urgence de courte durée (sortie d'hospitalisation, absence momentanée de la famille...). Accueil en résidence médico sociale. Ici, la politique sociale des caisses varie: • Cnav: elle ne gère pas directement d'établissements, mais elle verse une subvention à certains établissements qui réservent au moins 30 % des places à ses ressortissants, soit en résidence d'hébergement temporaire, soit en appartements d'accueil et structures assimilées (par exemple, MARPA, MAPA, MAPAD ou Edilys). • Arrco et Agirc: ces institutions ont des lits réservés pour leurs ressortissants; elles sont, par ailleurs, propriétaires d'un parc de 76 résidences médico sociales. Aide aux vacances. Le montant de l'aide dépend des ressources de l'intéressé. De même, les conditions de prise en charge varient d'une région à l'autre et la décision est prise après une enquête sociale (en lle de France l'aide représente 8,90 € par jour à la Cnav en 2004). Secours. Ils peuvent être attribués aux retraités les plus défavorisés (après enquête sociale) pour faire face à des situations d'urgence (vol, incendie, inondation...) avec un montant forfaitaire de 630 € en 2004. En cas de catastrophe naturelle, l'aide peut être portée, en 2004, à 1419 € pour un couple (880 € pour une personne seule). Gratifications aux centenaires. Dans certaines régions, les retraités centenaires reçoivent un don en espèces (ou un cadeau pour ceux hébergés en établissement). Les montants et les conditions d'attribution varient selon les régions. Actions gérontologiques. En partenariat, des aides sont versées par la Cnav pour soutenir le démarrage de structures (création de services, achat de matériel, transformation de locaux...). Des centres de prévention ont été créés par l'Agirc et l'Arrco pour proposer des bilans spécifiques d'autonomie aux personnes âgées de 75 ans et plus.
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PERP: un mois pour se décider Pour bénéficier de la dé
fiscalisation attachée au PERP pour 2004, il faut souscrire avant le 31
décembre.
Depuis sa création par la loi Fillon, le
produit d'épargne retraite populaire (PERP) déferle dans les banques et chez
les assureurs. Séduits Le PERP est il fait pour vous ? Pour les hauts revenus. Différé d'imposition. Rente en pointillé Formules à points. Réversion sur option. Jouer sur plusieurs tableaux Maintenant ou plus tard L'Afer a décidé qu'elle ne
commercialiserait pas de PERP en raison
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