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Réunion du
20 novembre 2003
Présent(e)s:
Annick & André Corlay , Yvette Echappé , Jean André François , Annick &
Michel Gaucher , Gérard Genais , Jean-Louis Gourdon , Christiane & Bernard
Grollier , Alain Lanceau , Daniel Lesage , Thérèse & Gérard Merel ,
Arlette & Pierre Moreau , Michel Riault , Annick & Jean Paul Rocher ,
Marie-Thérèse & Henri Sourdin , Allain Verhoeven
Excusé(e)s:
Bernard Barbier Roger Batard , Edith Chevalier , Jean-Claude Dardalhon ,
Bertrand De La Fourniere , Jean Paul Debacq , Louis Drillet , Jean-Claude
Foucault , Renée Freuchet , Jacques Gaudry , Anne Lannic , Gérard Le
Pommelet , Jeannine Marsollier , Daniel Mergny , Bernard Rey , Pierre
Thomas
Absent(e)s:,
Claude Bardin , Dominique Bertaux , Yves Berthelot , Marcel Bouancheau ,
Alain Bricier , Yves-Antoine Caillaud , Claude Chartier , Yann De La Porte
Du Theil , Alain Delepierre , Raymond Dore , Alain Ducottet , jean Claude
Fasseu , Jean-Claude Fauvet , Antoine Gapihan , Monique Guerin Langlois ,
Jean Landrein , Josette Lebossé Gilbert Lemerle , Jean Marie , Jean Neveu
, Raymond Ollivaud , Michel Paineau , Philippe Pellaumail , Jean Pellerin
, Yves Petiteau , Romain Prudor , Pierre Rossi , Laurent Royaux , Monique
Salmon , Etienne Schmit , Joseph Simon
Participation: 15 et 7 conjoint(s)
Au déjeuner: 22
Le musée régional de
l'industrie de la chaussure
La brume recouvrait Nantes, mais certains avaient
l’intention de mettre chaussures à leurs pieds avant l’hiver et avaient
pris la direction de Saint André de la Marche pour se rendre au musée de
l’industrie de la chaussure.
La visite commence par un vidéo rama très bien documenté,
retraçant la vie des hommes et le développement de l’industrie textile
depuis 1850 dans cette région des Mauges située à la frontière des 3
régions : la Bretagne, la Vendée et l’Anjou. Puis, la mécanisation des
métiers à tisser entraîna une réduction massive des besoins de main
d’œuvre qui jeta beaucoup de familles dans la misère. Les autorités
civiles et religieuses prirent le problème à bras le corps réussissant à
collecter des fonds qui permirent d’implanter l’industrie de la chaussure
dans les Mauges, tout autour de Cholet. C’est cette implication du clergé
qui explique la présence d’usines derrière chaque église.
Puis le guide du musée nous fit découvrir les outils
puis les machines qui permettaient à cette époque, soit au cordonnier,
soit aux ouvriers de la chaussure ou aux professions qui gravitaient
autour, de réparer ou de fabriquer ces godillots, brodequins, bottines ou
chaussures qui protègent nos pieds en toutes circonstances.
L'industrie de la chaussure a connu un grand
développement dans tout l'ouest et a été le théâtre de luttes ouvrières
très dures. La grêve de Fougères en 1906
qui eu un retentissement national a profondément marqué les esprits.
Jean Guehenno en relate l'histoire dans un livre sur son enfance "Changer la
vie". Cliquer
ici
pour afficher ce
chapitre.
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Certaines gravures d’époques quelquefois assez coquines
ornent ce musée qui se situe dans une ancienne usine de chaussures qui
ferma ses portes dans les années 90: la chaleur n’expliquerait pas seule
l’état du vendeur! |
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Des photos d’époque nous montrent des grands noms de la chaussure comme le jeune Bioteau
(âgé d’une dizaine d’année sur le cliché) qui adulte se lança pour créer
l’entreprise ERAM et GEMO pour ces enfants. |
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René
Bioteau, qui créa l'entreprise ERAM, est le 3ème jeune en partant de
la gauche |
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Le circuit du musée nous fait découvrir les phases successives
de la fabrication avec des machines d’époque qui fonctionnent toutes
encore avec plus ou moins de bruit. Ceci nous a permit d’imaginer plus
facilement le parcours d’une chaussure avant de les porter. Certaines
machines sont des bijoux de construction et d’ingéniosité.
Puis, pour conclure, une vitrine présente les différentes
fabrications faites dans le Choletais ainsi que des chaussures provenant
des différents continents ou des caprices de certaines stars.
En guise de résumé nous partons avec un document
décrivant les secrets de fabrication de la chaussure:
Une visite qu’il ne fallait pas manquer.
Avant de quitter ce musée nous tenons une mini-réunion
qui nous permet d'échanger des nouvelles de nos absents : Daniel est
toujours en maison de repos à La Paquelais et va mieux, mais ne connaît
pas encore sa date de sortie, Louis Drillet récupère mais il a besoin de
repos, Jeannine Marsollier a du déclarer forfait mercredi
soir, s’étant cassé la cheville. Les Briscards souhaitent une meilleure
santé à tous et un prompt rétablissement à chacun, et s’excusent s’ils ont
oublié quelqu’un.
Après ce régal des yeux, un convoi de 10 voitures s’est
rendu au restaurant « Le Grain de Folie à Cholet » où Bernard fin gourmet
nous avait réservé une table où nous avons apprécié la cuisine du Chef
arrosée par le traditionnel Beaujolais nouveau en ce 3ème jeudi
de novembre.
Le temps à table passe très vite et vers 15 h le convoi
repart vers le centre.
En plein cœur de Cholet, dans une petite rue, une
vitrine ordinaire cache une savonnerie artisanale où le maître des lieux
nous attend avec un humour de camelot. Il a tellement de baratin que nous
nous demandions si nous n’allions pas y passer la nuit. Mais au fur et à
mesure que le temps passe les choses deviennent plus claires et de fils en
aiguilles nous découvrons les produits qui rentrent dans la fabrication
des savons de toilettes. Il s’agit de produits tirés de l’huile palme et
de l’huile de coco qui proviennent des îles du Pacifique.
Les différentes variétés de savon ont toutes la même
base, mais en y ajoutant un colorant en infime quantité ( une demie pointe
de couteau) et un parfum en petite quantité (1%) on obtient un savon à la
rose, de couleur rose, un savon lavande à la mûre, à la myrtille, au
jojoba ou toute autre parfum parfois difficiles à discerner.
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Les bondillons de savon passent dans une première machine pour être
transformés en copeaux puis dans une seconde qui les réduit en
poudre. C’est la poudre qui reçoit colorant et parfum ce qui assure
une longue tenue à ces additifs qui n’ont pas d’autres objectifs que
de titiller les papilles, cônes et bâtonnets des acheteurs. |
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Le mélange ainsi obtenu est
introduit dans une presse qui en sort une espèce de boudin ou bougie sans
mèche dont les tronçons sont finalement insérés dans un moule qu’une
presse transforme en savonnette.
Le comptoir bien fourni permit à chacune et à chacun de faire son choix
parmi les nombreuses savonnettes, le miraculeux savon détachant, ou bien
le beurre de karité, ami des peaux sèches et protecteur des cheveux, ou
bien le savon à barbe présenté en bâtonnet directement applicable sur la
peau.
La soirée s’est terminé autour d’un pot que notre alchimiste nous avait
concocté.
Encore une bonne journée qu’il ne fallait pas manquer,
les deux visites étant également intéressantes.
Prochaine réunion micro jeudi 24 novembre
à partir de 14 h
chez Alain Lanceau
Merci de l’informer de votre présence et des questions à traiter
pour établir éventuellement le planning de l’après-midi.
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