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Réunion du 17 avril 2003
Présent(e)s:
Roger Batard, Marcel Bouancheau, Annick & André Corlay,
Jean-Claude Dardalhon, Yann de La Porte Du Theil, Jean Paul Debacq,
Raymond Dore, Anne Marie & Jean Claude Fasseu, Jean-Claude Foucault,
Jean-André Francois, Renée & Jean Freuchet, Annick & Michel
Gaucher, Jacques Gaudry, Jean-Louis Gourdon, Alain Lanceau, Jean
Landrein, Gérard Le Pommelet, Gilbert Lemerle, Daniel Lesage, Jeannine
& Alain Marsollier, Thérèse & Gérard Merel, Marie Henriette
Daniel Mergny, Jeannine & Michel Riault, Jeanine & Laurent
Royaux, Joseph Simon, Henri Sourdin, Michelle & Pierre Thomas,
Danièle & Allain Verhoeven
Excusé(e)s:
Bernard Barbier, Yves Berthelot, Yves-Antoine Caillaud, Bertrand
de La Fourniere, Yvette Echappe, Jean-Claude Fauvet, Gérard Genais,
Bernard Grollier, Monique Guerin Langlois, Anne Lannic, Pierre Moreau,
Jean Pellerin, Bernard Rey, Jean Paul Rocher, Pierre Rossi
Absent(e)s:
Claude Bardin, Dominique Bertaux, Alain Bricier, Claude Chartier,
Edith Chevalier, Alain Delepierre, Louis Drillet, Alain Ducottet,
Antoine Gapihan, Josette Lebosse, Jean Marie, Jean Neveu, Raymond
Ollivaud, Michel Paineau, Philippe Pellaumail, Yves Petiteau, Monique
Salmon, Etienne Schmit
Bienvenue
à: Gilbert Lemerle
Participation: 39
Au déjeuner: 37
| Nous
accueillons aujourd’hui, dans la magnifique bibliothèque de
l‘Association
ouvrière des Compagnons du Devoir et du Tour de France, trois
nouveaux visages : d’une part les charmantes épouses de nos
« compagnons » angevins, d’autre part notre ami
« Cui-Cui », alias Gilbert Lemerle. Nous leur
souhaitons la bienvenue. |
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Cliquer
pour agrandir
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Gilbert ne s’étend
pas sur sa carrière professionnelle, pourtant bien remplie au
sein de l’Inspection, ni sur son passage au manufacturing. Pas
davantage que nous, ses camarades, la survie de l’entreprise
qui fut notre dénominateur commun, ne le surprend, outre
mesure, après notre départ. Il se passionne plutôt pour des
manifestations conviviales, en particulier le Karting. Gilbert
ne sera probablement pas déçu parmi les Briscards. |
Un clin d’œil
amical à Pierre Rossi qui se remet au golf et à Monique Guérin qui
supporte stoïquement un traitement contraignant.
Erratum sur
l'IB49
Il faut lire
sur l’IB49, page 7, Jean Claude Dardalhon et non Jean Claude Dardhalon,
le comité de relecture présente ses excuses à Jean Claude.
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Mise
à jour de l’Annuaire : e.mail de Gilbert
Lemerle :
catherine.lemerlewanadoo.fr
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Le
Trombinoscope : pour
voir les nouveaux Briscards ou revoir les anciens, faites un tour sur le
trombinoscope, aujourd'hui presque terminé : une seule case reste
encore vide, mais pour combien de temps encore?
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le
thème du jour
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La
prévôté côté rue,
face à la gare sud |
Les Compagnons
du Devoir et du Tour de France nous accueillent en la personne de son
Prévôt, M. Morin. Rassurons-le : « Tout s’est bien
passé ! ».
Il a illustré ce que
pouvait être le parcours initiatique du Compagnon en décrivant ce que
fut le sien.
Sa mission va s’achever au bout des 3 années
traditionnelles, après lesquelles il reprendra l’activité que l’on
attend d’un Compagnon du Tour de France. Tout comme le recommande la
règle de cette confrérie, la modestie lui a interdit de dire que,
parmi 100 candidats poursuivant cette formation,
1 seul deviendra un
jour « Compagnon ».
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La prévôté côté cour
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Cette déclaration nous fut faite, après son
départ, par
«La Mère» des «Compagnons». Cette
figure emblématique vint nous parler avec passion, enthousiasme et
émotion, de la vie quotidienne du siège, de sa propre mission de
gestionnaire, mais surtout de confidente et de grande sœur
consolatrice, pour ces jeunes gens, encore adolescents, privés de leurs
familles, et parmi lesquels, bientôt on rencontrera peut être quelques filles.
Sœur de 2 Compagnons, Madame L’Hommeau, pourtant
peu avare de son temps, éleva ses quatre enfants et exerce à ce jour
depuis près de 20 ans.
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LA
TRADITION ET L'INNOVATION
HISTORIQUE
La légende fait remonter l'origine du Compagnonnage
à la construction du temple du roi Salomon. Ce roi et ses deux
contremaîtres, Soubise et Maître Jacques, sont considérés comme les
fondateurs légendaires du Compagnonnage.
L'origine historique des Compagnons du Devoir se
situe à l'époque des grands chantiers du Moyen Âge, lorsque
s'édifiaient les cathédrales d'Europe. En ces temps où le servage
était en vigueur, leur savoir faisait d'eux des hommes libres, et ils
se déplaçaient de chantier en chantier. Les anneaux d'or qu'ils
portaient au lobe des oreilles étaient le signe distinctif de leur
liberté.
La mission des Compagnons du Devoir fut, dès lors,
de former et d'accueillir les jeunes sur le Tour de France. Du 16 ème
au 19ème
siècle, confrontés aux difficultés du monde ouvrier, ils prirent
également l'initiative de créer les premières mutuelles et caisses de
retraite, tout en organisant l'embauche sur les chantiers et dans les
ateliers.
Pour devenir Compagnon du Devoir, il fallait, durant
son Tour de France, réaliser une oeuvre magistrale témoignant d'une
connaissance parfaite des matériaux mis en oeuvre et des techniques
utilisées.
PÉRENNITÉ
DE LA TRADITION
Dans la première
moitié du 20ème
siècle, tous les métiers du Compagnonnage du Devoir créèrent
l'Association ouvrière des Compagnons du Devoir du Tour de France,
association reconnue d'utilité publique. Chaque métier conserve son
propre fonctionnement et ses traditions.
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La transmission du savoir aux plus jeunes, la
réalisation du "travail de réception" - appelé souvent
«chef d’œuvre» - pour devenir Compagnon du Devoir, l'initiation par
la parole et par le geste, font du Compagnonnage du Devoir une
organisation vivante, prête pour l'avenir.
Aujourd'hui comme hier, de nombreux Compagnons du
Devoir sont présents sur les grands chantiers, dans les grandes
réalisations en France et dans le Monde... Le Tour de France des
"Compagnons Passants" continue.
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LE
VOYAGE
Les Compagnons du Devoir proposent aujourd'hui aux
jeunes une formation de longue durée qui tranche résolument avec les
filières de formation classiques. Son attrait est d'être fondée sur
le voyage.
Albi, Bordeaux, Marseille, Paris, Angers, Lyon,
Strasbourg..., la Suisse, le Canada, l'Allemagne, les États-Unis...,
autant d'étapes où 3500 jeunes font halte pour un séjour qui varie de
six mois à un an.
La tradition du voyage - le Tour de France - demeure
vivante. Elle est aujourd'hui soutenue par une infrastructure
d'hébergement exceptionnelle, organisée par les Compagnons du Devoir.
Cent Maisons, en France et à l'étranger, assurent le rayonnement
géographique des Compagnons du Devoir.
Les jeunes, qu'ils soient en apprentissage ou en
perfectionnement, y trouvent le contexte favorable à la poursuite des
objectifs de qualification qu'ils se sont fixés.
Chaque Maison est administrée par un Prévôt qui
prend en charge son animation et son fonctionnement, tandis que la Mère
assure la gestion de l'économat et veille au maintien d'un esprit
familial.
Les différentes Maisons sont regroupées en
Provinces; celles-ci sont placées sous la responsabilité des
Provinciaux.
L'ALTERNANCE
Dans chaque ville, les Compagnons du Devoir
bénéficient de la confiance de nombreuses entreprises.
Ils se chargent de procurer un emploi aux jeunes
itinérants dans le métier de leur choix. Ce travail salarié leur
permet d'être financièrement autonomes.
Au sein des entreprises, dans le milieu réel
d'exercice du métier, des professionnels confirmés les aident à
acquérir et à développer leur savoir-faire et leurs compétences.
Dans les Maisons, les jeunes disposent de salles de
cours et d'ateliers équipés pour étudier et se perfectionner.
Compagnons du Devoir et enseignants s'y relaient pour leur apporter les
connaissances générales et la formation pratique et technologique
indispensables à l'exercice d'un métier d'avenir.
La durée de la formation dépend de l'âge, du
niveau d'entrée et des diplômes déjà acquis.
La réussite aux diplômes d'État - du C.A.P. au
B.T.S. - est encouragée par une assistance pédagogique continue, par
un contrôle régulier des connaissances et par un environnement
stimulant tant sur le plan professionnel que sur le plan humain.
Vie professionnelle et formation complémentaire :
les Compagnons du Devoir ont de tout temps préconisé et pratiqué
l'alternance, et proposent une véritable filière professionnelle.
LES MÉTIERS
Dans la mutation que subissent certains secteurs
industriels, on observe que les métiers du Compagnonnage jouent un
rôle essentiel. La qualité, le goût de posséder ce qui échappe à
la fabrication en série, ouvrent de nouveaux débouchés, aux métiers
du Compagnonnage.
Les Compagnons du Devoir revendiquent la maîtrise
des techniques traditionnelles des métiers hérités des siècles
passés et le savoir-faire en matière de restauration. Ils participent
activement à l'évolution des techniques de pointe, à la création et
à la mise au point de prototypes, à l'innovation.
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La permanence des métiers du Compagnonnage est à
l'origine du succès rencontré auprès des jeunes. Ces métiers
s'exercent dans des cadres très variés, de la petite entreprise à
celle de taille industrielle, et proposent des tâches et des
perspectives d'avenir valorisantes.
LE COLLÈGE DES MÉTIERS
Le Collège des Métiers, centre de recherche et de développement,
réunit des Compagnons du Devoir délégués par chaque métier.
Reconnus comme experts, ils sont investis d'une mission pédagogique,
prospective et productive.
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- entretenir de façon permanente des contacts avec les chambres
professionnelles, les organismes de formation et les pouvoirs publics,
et être les partenaires des instances nationales qui décident des
programmes de formation et du contenu des examens;
- évaluer l'impact des nouvelles technologies, l'évolution des
matériaux, les mutations de caractère socio-économique, afin
d'adapter aux perspectives d'avenir la formation dispensée aux jeunes;
- inciter les ateliers de maîtrise et les chantiers-écoles des
Compagnons du Devoir à l'innovation et à la découverte, en les dotant
des compétences et des moyens techniques nécessaires;
- produire des travaux spécialisés et des travaux d'intérêt
général (Encyclopédie des Métiers, études, statistiques, plans de
formation continue, expositions... ) ;
- concevoir les programmes d'enseignement destinés aux jeunes et
suivre la formation sur le Tour de France.
A
chacun son Tour
Le Tour de France est un temps fort, une période privilégiée
d'enrichissement professionnel et culturel d'une durée variable,
pendant laquelle l'Aspirant* ou le Compagnon* voyage.
Tous les six mois ou tous les ans, il quitte une Maison des
Compagnons du Devoir pour une autre, en France ou à l'étranger.
La vie communautaire en usage dans ces Maisons développe, chez
l'itinérant*, les notions de respect de l'autre et de soi-même,
l'incite à l'échange, au partage, à une ouverture vers les hommes et
leur culture.
Sa formation technique s'enrichit au contact d'hommes de métier,
dans les entreprises et chez les Compagnons du Devoir. Puis, son Tour de
France accompli, il devient sédentaire*. II s'installe alors dans la
vie professionnelle, familiale et sociale, tout en continuant à
transmettre aux plus jeunes les valeurs compagnonniques et les
connaissances techniques qu'il a lui-même reçues durant son Tour de
France.
Ainsi, par delà la formation professionnelle, le voyage l'amène
également à s'engager dans la société.
*
Petit glossaire du Compagnonnage
Aspirant : jeune homme qui, après une période probatoire en
tant que stagiaire, se perfectionne dans son métier en effectuant son
Tour de France.
Compagnon : après quelques années de voyage et la réalisation
d'une oeuvre, l'Aspirant devient Compagnon et continue son voyage.
Itinérant : aspirant ou Compagnon effectuant son Tour de
France.
Sédentaire : compagnon ayant terminé son Tour de France.
ÊTRE
COMPAGNON
Pour un Compagnon, le savoir-faire professionnel
n'est pas un bagage que l'on pose une fois la journée finie. Acquis
auprès d'hommes de métier, il dépasse la maîtrise des connaissances
techniques pour devenir une richesse qui se transmet d'homme à homme.
Par le voyage, le Compagnonnage du Devoir propose aux
jeunes un parcours professionnel unique et original, leur permettant
d'acquérir un haut niveau de compétences les préparant à vivre
pleinement leur vocation.
Les valeurs d'effort, de générosité, de
solidarité et de transmission que le Compagnonnage du Devoir l'invite
à développer et à partager sont des atouts majeurs indispensables à
l'épanouissement de sa personnalité et à la réussite de sa vie
d'homme de métier.
Le Compagnonnage du
Devoir au service des métiers
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La formation professionnelle proposée par les
Compagnons du Devoir offre un vrai choix et de réelles perspectives
d'évolution dans 21 métiers :
Charpentier, couvreur, maçon, menuisier, métallier-serrurier,
plâtrier-staffeur-stucateur, tailleur de pierre, plombier-chauffagiste.
Carrossier, chaudronnier, mécanicien-constructeur,
mécanicien-outilleur.
Ébéniste, tapissier, cordonnier-bottier, maroquinier, sellier.
Maréchal-ferrant, tonnelier. Pâtissier, boulanger.
Au-delà de la maîtrise d'un métier, l'exigence
proposée par le Compagnonnage du Devoir est un engagement dans la
société et plus particulièrement envers les jeunes.
C'est l'engagement de partager son savoir faire et son amour du travail
bien fait avec les jeunes générations, dans le respect des valeurs
reçues.
Cette vocation s'inscrit dans la tradition séculaire du Compagnonnage
du Devoir: transmettre un savoir vivant aux générations futures.
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Avant de passer à table dans l’impressionnante
salle à manger qui, comme l’ensemble des bâtiments, fut édifiée
par les compagnons dans les années 60 (bénévolement), nous avons
évoqué, autour d’un apéritif, nos activités à venir.
Les Briscards
dans la salle du restaurant
Prochaine réunion
Le 15 Mai : Le s
Côteaux
du Layon (visite organisée par Michel Riault)
Les réunions suivantes
Le 19 juin : salle du Vallon à
Carquefou
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