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Réunion
du 16 mai 2002
Présent(e)s
Claude CHARTIER,
André CORLAY, Bénédicte & Bertrand DE LA FOURNIERE, Raymond DORE,
Jean-Claude FAUVET, Jean-Claude FOUCAULT, Jean-André FRANCOIS, Renée
& Jean FREUCHET, Michelle & Jean-Louis GOURDON, Gérard LE
POMMELET, Jean MARIE, Jeannine & Alain MARSOLLIER, Thérèse &
Gérard MEREL, Marie-Henriette & Daniel MERGNY, Raymond OLLIVAUD,
Michel RIAULT, Annick & Jean Paul ROCHER, Pierre ROSSI,
Excusé(e)s:
Marcel BOUANCHEAU, Edith
CHEVALIER, Jean-Claude DARDALHON, Alain DELEPIERRE, Maurice DEMARET,
Yvette ECHAPPE, Michel GAUCHER, Jacques GAUDRY, Gérard GENAIS, Bernard
GROLLIER, Alain LANCEAU, Anne LANNIC, Daniel LESAGE, Jean Louis
LETEMPLIER, Joseph SIMON, Henri SOURDINAllain VERHOEVEN,
Absent(e)s:
Bernard BARBIER, Claude BARDIN, Roger BATARD, Dominique BERTAUX, Yves
BERTHELOT, Yves-Antoine CAILLAUD, Yann DE LA PORTE DU THEIL, Louis
DRILLET, Alain DUCOTTET, Antoine GAPIHAN, Monique GUERIN LANGLOIS,
François JACQUIN, Jean LANDREIN, Josette LEBOSSE, Jean NEVEU, Michel
PAINEAU, Philippe PELLAUMAIL, Jean PELLERIN, Yves PETITEAU, Bernard REY,
Monique SALMON, Etienne SCHMIT, Pierre THOMAS,
Bienvenue à:
Renée FREUCHET
Participation:
31% (des «à jour»).
Au
déjeuner:
14 participants.
Informations
Générales
Bienvenue à
Renée Freuchet qui est entrée à la Cie en 65. Après avoir été au
standard à l’administratif, elle a terminée sa carrière à l’éducation
en 1990. Elle nous rejoint aujourd’hui avec Jean son mari. Bravo à
Jeannine Marsollier qui a réalisé son objectif de recrutement pour l’année.
A ce jour aucune information complémentaire au sujet de la Mutuelle, le
bureau suit le dossier.
Les
prochaines réunions: le
13 juin
Réunion Informatique
chez Daniel Mergny
Merci de
prévenir Daniel de votre participation pour des questions d’organisation
Prochaine
sortie : Le
20 Juin
L'entreprise
Cointreau à Angers
et le Musée d’Angers
Voir Coupon
réponse
Les briscards
présentent leurs amitiés à ceux qui ne pouvaient être avec nous
aujourd’hui pour raisons de santé
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Le
sujet du jour
Intervention
de M. le Professeur Rhodat : la maladie d’Alzheimer |
Cette maladie a
été décrite pour la première fois par le Dr Alois Alzheimer en 1907.
Tombée dans l’oubli
pendant 40 ans, elle figure parmi les enjeux majeurs pour la
collectivité : de même que l’on connaît la maladie d’amour
pour la jeunesse, la maladie d’Alzheimer est celle de la vieillesse.
Elle n’est pas
due à l’âge mais au vieillissement des cellules cérébrales. Le
nombre de malades, évalué à 400.000 personnes actuellement,
avoisinera les 700.000 dans les 5 ans à venir ; dans 10 ans,
chaque famille, au sens large, sera concernée.
Cependant
beaucoup de recherches entreprises laissent planer l’espoir car ce
phénomène interpelle la science médicale :
La maladie
touche le cerveau qui demeure inaccessible aux investigations ;
pas de traceur connu ; les mesures de dosage ne sont pas
possibles ainsi que les examens biologiques.
Elle ne touche
que l’être humain ce qui interdit les expérimentations animales,
- elle se situe dans les lobes du comportement, de la stratégie et de
la communication (inventer, réfléchir), et non pas dans la partie du
cerveau destinée à la mémoire.
En résumé, c’est
le processus de mémorisation des informations nouvelles qui est
altéré et non pas la mémoire proprement dite, puisque les malades se
remémorent, au fil du temps, des évènements de plus en plus anciens
(ainsi, par exemple, certains étrangers se remettent à parler leur
langue maternelle. D’autres symptômes convergent : se sont les
fonctions cognitives du cerveau (connaissance, communication) qui sont
altérées.
Ainsi des
troubles de la parole apparaissent, le capital verbal se restreint, ou
le malade devient incapable de désigner un objet par son nom : il
procède par périphrases décrivant sa fonction.
Des troubles psycho-comportementaux
peuvent aussi se manifester (méconnaissance des
proches, agressivité, état dépressif, etc). L’apparition de ces
phénomènes peut être accélérée par des ruptures profondes dans la
vie de l’individu (cessation du travail, déménagement, éclatement
de la famille, deuil, etc). Dans cette situation, l’usage d’antidépresseur
s’avère inefficace, ce quiet de confirme le diagnostic.
Quels tests peut-on effectuer
pour déterminer la maladie ?
Pour illustrer un
test simple parmi les Briscards, un certain Raymond se prêta à l’expérience ;
il lui fut demander de mémoriser trois objets (clé, ballon, citron),
puis par une opération mentale abstraite, son attention fut parasitée
(M. Rhodat lui demanda de compter à rebours à partir de 1OO, de 7 en
7, puis d’épeler son nom à l’envers, et enfin de restituer le nom
des 3 objets.
Dieu merci il s’en
tira brillamment ce qui lui évita l’hospitalisation immédiate !
Il existe d’autres tests simples visant à l’analyse de mouvements
à effectuer et leur reproduction dans l’espace. Par exemple, dessiner
un cube , ce qui induit la représentation de la perspective.
Comment résister
à la maladie?
Des études statistiques ont permis de dégager certaines observations
intéressantes.
Facteurs
de protection :
- plus on est
riche intellectuellement, plus on est prémuni si l’on garde des
centres d’intérêt (lecture, communication).
- le périmètre crânien conséquent (statistiquement mieux vaut
avoir une grosse tête…et bien pleine !)
- pour ces dames, plus exposées, le traitement substitutif contre les
carences hormonales consécutives à la ménopause contribue à la
protection.
- la consommation modérée
de vin rouge (Bordeaux, 3 à 4 verres de contenance non précisée)
est recommandée
Facteurs
de risque :
Antécédents
familiaux - patrimoine génétique – toxicité de l’environnement
– exposition solaire ou séances d’UV excessives - contamination de
l’eau, en particulier par l’aluminium .
Traitement :
Il n’existe pas
à ce jour de traitement contre la cause de cette maladie, cause qui
reste inconnue à ce jour ; seul un traitement palliatif
permet de freiner la destruction des cellules cérébrales, donc l’évolution
de la maladie.
Les projections dans l’avenir font supposer l’apparition de
plusieurs dizaines de millions de cas dans le monde ce qui représente
un enjeu économique colossal pour l’industrie pharmaceutique…
Accompagnement
Les plus malades
sont… les proches qui en assurent la garde. Le malade, lui n’en a
pas conscience. Le placement en établissement spécialisé revient
très cher, la famille supportant actuellement une dépense de près de
350 F. (Gare ! : les rédacteurs ont été incapables de
calculer en Euros…)
Pour les aider, un soutien psychologique et moral est mis en place par
de nombreuses associations qui apportent leur concours et leur
expérience dans ce domaine.
En
Conclusion :
Malgré l’impuissance
relative de la science actuelle, les facteurs positifs et la distinction
entre quelques oublis communs quotidiens et les troubles de
mémorisation (qui sont propres à la maladie), en ont rassuré plus d’un !
D’autant que ces révélations nous furent énoncées sous forme très
humoristique et rassurante, quoique très claires, par notre dynamique
intervenant.
Il fut « copieusement » applaudi et chaleureusement
remercié. |
