Les  BRISCARDS

EDITORIAL
Calme plat!
Notez bien toutefois que l’effectif des adhérents qui ont manifesté leur intérêt pour la ballade sur La Pimpante le 21 juin est tel que le coût de cette sortie devient par trop hors norme pour l’association. Nous sommes donc forcés d’annuler cette sortie.
Pour ce qui concerne celle du 20 septembre à Pen Bron, la santé des oiseaux que nous allons rencontrer est telle qu’il est préférable de reporter ce thème au printemps prochain, à moins que d’ici là quelque nouveau dégazage ou autre marée noire ne vienne à nouveau perturber notre calendrier.

Réunion du 19 avril 2001,
à IFREMER,
Nantes

Présent(e)s: Roger Batard, Marcel Bouancheau, Claude Chartier, André Corlay, Jean-Claude Dardalhon, Yann De La Porte Du Theil, Raymond Doré, Jean-Claude Fauvet, Jean-Claude Foucault, Michel et Annick Gaucher, Alain Lanceau, Gérard et Annick Le Pommelet, Daniel Lesage, Jeannine et Alain Marsollier, Gérard et Thérèse Mérel, Daniel et Marie-Henriette Mergny, Raymond Ollivaud, Yves Petiteau, Jean-Paul et Annick Rocher, Pierre Rossi, Jo Simon, Henri et Marie-Thérèse Sourdin, Allain Verhoeven.
Bienvenue à:
.
Excusé(e)s:
Bernard Barbier, Dominique Bertaux, Yves-Antoine Caillaud, Bertrand de la Fournière, Alain Delepierre, Maurice Demaret, Yvette Echappé, Jean-André François, Jacques Gaudry (qui nous annonce son départ de la région en septembre prochain: il s’installe dans les Pyrénées), Gérard Genais, Jean-Louis Gourdon, Bernard Grollier, Monique Guérin-Langlois, Jean Landrein, Anne Lannic, Josette Lebossé, Jean Marie, Jean Neveu, Pierre Thomas.
Absent(e)s:
Claude Bardin, Yves Berthelot, Louis Drillet, Alain Ducottet, Antoine Gapihan, Jean-Marc Grandsir, François Jacquin, Jean-Louis Letemplier, Michel Paineau, Philippe Pellaumail, Jean Pellerin, Bernard Rey, Monique Salmon.
Participation:
42 % (des «à jour»).
Au déjeuner:
20 des participants se sont retrouvés au déjeuner.

Les prochaines réunions à venir
17/05
La Haye Fouassière, les chais de Mr Audrain. (Accès en dernière page.)
26/04
Réunion Micro.
21/06
31/06
Réunion Micro.
20/09
18/10
Thalasso/Remise en forme, à Pornic.
15/11 Maquettisme/Modélisme.
13/12 Assemblée Générale, élection d’un nouveau CA et constitution du nouveau Bureau, pour deux ans.
Pot des soixantenaires. (Je sais en cafter huit, cette année).

Toujours pas de déclaration de vocation enregistrée à ce jour, pour préparer la relève.

La session micro-informatique du 26 Avril est maintenue chez Daniel Mergny.
Les conjoints y sont cordialement invités et chacun peut y apporter son concours et proposer l’étude de ses propres difficultés.

JCF

Mise à jour de l’Annuaire:
N
ouvel internaute: Raymond OLLIVAUD : raymond.ollivaudwanadoo.fr

Les thèmes du jour
Grâce à l’intervention d’Annick et Jean-Paul Rocher, nous avons bénéficié d’une passionnante conférence donnée dans les locaux d’IFREMER. (Institut Français de recherche pour l’exploitation de la Mer).
Notre conférencier, M. NERISSON, chargé de la communication, nous accueille à l’entrée de l’établissement qui jouit d’une situation privilégiée au bord de l’Erdre, en ce beau jour ensoleillé bien que frais.

Avant l’intervention de notre hôte, les Briscards ont échangé quelques propos sur nos activités futures, et nous avons en particulier décidé de supprimer la sortie sur la Loire initialement proposée par Allain, notre Président, en raison du nombre insuffisant de réponses et du montant devenu de ce fait excessif pour les quelques inscrits.
En conséquence, nous invitons chacun à proposer un thème nous permettant de terminer la période précédent les vacances d’été.
Par ailleurs, la réunion de Pen-Bron sera très probablement repoussée au printemps 2002 en raison des dommages considérables causés par la marée noire.

Rappelons les préoccupations de Francis Parienty, venu nous parler de la retraite dépendance et craignant que la nouvelle génération constituant les actifs de la Cie ne refusent d’aborder ce problème.
Un vote nous sera demandé pour lequel il faudra absolument que chacun se détermine.

La prochaine réunion aura lieu le 17 Mai au GAEC AUDRAIN Père et Fils, la Caillaudière à la Haye-Fouassière. Voir plan joint et prévoir une petite laine avant dégustation !
La réunion suivante, si aucun autre thème n’est proposé, à la salle de la Hache à Carquefou (merci Alain Lanceau).

INTERVENTION DE M. NERISSON D’IFREMER

Au départ Ingénieur chimiste, de spécialiste à l’origine il se considère maintenant comme « connaissant peu de choses sur beaucoup de sujets », en fait, depuis qu’il est chargé de la communication extérieure.
A l’aube de la retraite, ce sympathique personnage ne mâche pas ses mots, face à l’incohérence des pouvoirs publics et, peut-être aussi de sa hiérarchie, qu’il juge trop tiède, en raison de l’ampleur des problèmes dont souffre la planète et la Mer en particulier, problèmes qui vont en empirant.
Selon ce sémillant expert, et non sans quelques raisons, le monde politique répugne à prendre à bras-le-corps les mesures qui s’imposent, mesures que nous risquons de laisser prendre par nos enfants (peut-être...).

L’IFREMER
La mission.

Service Public dont la mission porte en premier lieu sur la surveillance du milieu marin, c’est à dire sur les ressources vivantes, le littoral, et s’appuie sur le développement de technologie d’intervention.
Parmi les phénomènes naturels étudiés, citons la compréhension de la circulation océanique (un cycle de 1000 ans).
Et surtout, on ne touche pas au nucléaire !
En résumé, c’est un service public, pratiquant conseils et expertises, rationalisant les techniques de pêche, valorisant les produits marins comestibles et luttant contre la destruction des espèces marines.
Le personnel.
Composé de chercheurs, ingénieurs, techniciens et marins, le personnel représente 1700 personnes de Statut EPIC (Agent de droit privé).
A noter : on n’est pas embauché à l’IFREMER pour son amour de la mer, mais pour ses compétences.
Répartition géographique.
Le siège social est à Issy les Moulineaux, les établissements principaux à Brest et Nantes, puis Toulon et Boulogne, en plus des stations liées à l’environnement ou la pêche, la conchyliculture, installées aux Antilles, en Guyane, à la Réunion, et en Nouvelle Calédonie.
Ifremer représente 1350 personnes en plus des navigants regroupés au sein de Genavir à raison de 350.
Plus de la moitié de ce personnel est à Brest.
Il dépend directement du Ministère chargé de la recherche, mais pour ses besoins financiers, du Ministère chargé de la pêche et des cultures marines et du Ministère chargé de l’équipement et des transports.
Historique.
Au départ, issu de la fusion en 1984 de l’ISTPM, institut des pêches, traitant aussi des coquillages (la France est le plus gros producteur mondial avec l’Espagne) et créé en 1918, et du CNEXO, Centre National d’Exploitation des Océans, créé en 1967.
Ressources.
Son budget de fonctionnement n’est pas négligeable et il semble suffisant à notre hôte: 1 milliard de francs.
Il est vrai que l’organisme utilise des moyens importants, en particulier des navires, des robots sous-marins et des sous-marins d’exploration de grandes profondeurs.
Dans ce budget, 85% provient de subventions, le reste sous forme de contrats passés avec des organismes publics ou privés tant en France qu’à l’étranger.
Parmi les contrats les plus importants, il cite Elf (Zaïre Angola), mais aussi, de façon médiatique l’exploration du Titanic, les recherches du trésor du Duro coulé dans les années 40, la recherche des boites noires, etc..
L’Europe y participe moyennement. D’ailleurs, les Anglais, bien que réticents pour ce qui concerne la construction européenne, ne sont pas les moins demandeurs afin de satisfaire à leurs propres projets de recherche maritime et de construction navale, dans ces mêmes domaines.
Moyens techniques.

Malgré l’importance du budget, l’inquiétude porte sur la relative ancienneté des navires et le Nautile, son sous-marin le plus perfectionné est aujourd’hui périmé.
Du point de vue technologique, la profondeur maximale atteinte par nos appareils se limite à 6000 m. Les fosses plus profondes ne représentent en effet que 3% des surfaces immergées et n’intéressent que les Japonais.
Les travaux en profondeur utilisent des outils de géologues ou bien conçus spécialement par les laboratoires d’IFREMER.
La France est pratiquement la seule à disposer de la panoplie complète.
Des engins et robots (les Robs), viennent compléter cette flotte importante, ce qui explique le nombre de navigants parmi le personnel
La Flotte.

Navires Océaniques :
L’Atalante, de 84 m, mise à l’eau en 1990,
Le Suroît 57 m en 1975,
Thalia, 24 m en 78.
Navire halieutiques :
La Thalassa de 74m en 1996, équipée de moyens considérables, tels que l’informatique, comme à terre.
L’Europe, de 30 m construite en 93,
le Gwen Drez de 26 m, le plus ancien.
Enfin, un navire support pour le Nautile.
Parmi les engins spéciaux et robots sous-marins, citons le Victor, limité aussi à la même profondeur. Il permet à l’équipage de rester en surface confortablement aux commandes pendant l’exploration des grands fonds.
Un projet de navire est à l’étude, le Nadir, de 56 m, mais il serait partagé avec les militaires, ce qui ne rassure pas les scientifiques en raison de la disparité des programmes et des besoins respectifs.
A terre.
Parmi les moyens les plus importants installés à terre, citons la « Piscine » de simulation. Située à Brest, elle possède un générateur de houle performant. Sa profondeur lui permet d’être considérée infinie dans les expériences et simulations.
A Nantes : on étudie la pêche en aquaculture, et les conséquences sur l’environnement du littoral de l’action de l’homme en termes de pollution, de modification de structure des côtes, etc...
En conclusion.
Sans faire état d’un catastrophisme excessif, ces considérations laissent notre intervenant pour le moins perplexe quant à l’avenir de la planète. Les scientifiques de tous les pays communiquent entre eux, mais les politiques ne se concertent pas, à plus forte raison les pays, obnubilés par des résultats à court terme.
Ceux qui sont sous développés empruntent les mêmes chemins que ceux qui sont développés, lesquels refusent les changements nécessaires. La Chine en est la meilleure illustration, à ceci près que chez elle les proportions sont gigantesques...
Les consommateurs ne se préoccupent pas de l’environnement et de ce que leur comportement a de menaçant pour les générations futures.
Ils finissent par prendre, trop tard, les décisions salutaires dont, dans le meilleur des cas, la nature ne ressentirait les effets que plusieurs décennies après...
Si l’on projette l’accroissement de la consommation relevée depuis plus de 100 ans, on découvre que les énergies naturelles renouvelables ne couvriront même pas cette croissance et, bien qu’il soit loin d’en être partisan, notre conférencier ne voit pas comment se passer du nucléaire…

QUELLE MER POUR DEMAIN ?
Cette partie de la présentation repose essentiellement sur des photos (magnifiques) et met en exergue cette constatation:
Sans parler plus avant de la partie du globe immergée, « la mer sans l’homme se débrouille fort bien ! ». Mais Comment réagit-elle en présence de l’homme dont la population consomme de plus en plus et ne cesse de croître ce qui multiplie d’autant plus les dégradations qui lui sont infligées ?

DM

 

   

 

 
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