Les  BRISCARDS

EDITORIAL
Dans la mesure où, indépendamment de ma volonté, je n’ai pas pu participer à notre dernière réunion, je n’ai rien à ajouter aux informations de Daniel… quoi que… si j’avais été là, j’aurais probablement relancé mon appel à succession du début d’année, ...qui n’a trouvé aucun écho à ce jour.
Aucun repreneur potentiel ne s’est manifesté.
Je sais que l’échéance de décembre paraît lointaine, aujourd’hui; je sais que chacun peut réinventer sa poudre et assurer le même service à sa propre sauce; mais je rappelle (et je ne crains pas de me répéter) qu’à l’issue de notre Assemblée générale de fin d’année, je mettrai à la disposition de notre Association un cd contenant les archives - c’est à dire uniquement un historique des comptes-rendus de réunion - que je possède, une application Access (JCF) de gestion de notre association (notre fichier «Adhérents»), ainsi que les sources (JCF) au format Front Page de notre site Web Briscards.
Mes activités prévues après cette date ne me permettront plus de donner de temps à notre Association, et ce pour environ trois ans.
Tout le monde en est donc, à nouveau, informé…
Que les postulants soient moins timides, et... surtout ne tardent pas à, se manifester!

JCF

Réunion du 17 mai 2001,à La Haye-Fouassière
Présent(e)s:
Marcel Bouancheau, André Corlay, Jean-Claude Foucault, Jean-André François, Michel Gaucher, Bernard Grollier, Annick et Gérard Le Pommelet, Gérard Mérel, Daniel et Marie-Henriette Mergny, Pierre Rossi, Pierre et Michèle Thomas, Allain Verhoeven.
Bienvenue à:
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Excusé(e)s:
Roger Batard, Claude Bardin, Jean-Claude Dardalhon, Bertrand de La fournière, Maurice Demaret, Yvette Echappé, Jean-Claude Fauvet, Jacques Gaudry, Gérard Genais, Alain Lanceau, Anne Lannic, Josette Lebossé, Raymond Ollivaud, Bernard Rey, Jean-Paul et Annick Rocher, Henri Sourdin, Jo Simon.
Absent(e)s:
Bernard Barbier, Dominique Bertaux, Yves Berthelot, Yves-Antoine Caillaud, Claude Chartier, Yann De La Porte Du Theil, Alain Delepierre, Raymond Doré, Louis Drillet, Alain Ducottet, Antoine Gapihan, Jean-Louis Gourdon, Jean-Marc Grandsir, Jean Landrein, Monique Guérin-Langlois, François Jacquin, Daniel Lesage, Jean-Louis Letemplier, Jean Marie, Jeannine et Alain Marsollier, Jean Neveu, Michel Paineau, Philippe Pellaumail, Jean Pellerin, Yves Petiteau, Monique Salmon.
Participation:
22% (des «à jour»).
Au déjeuner:
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Les prochaines réunions à venir

31/05 Réunion Micro.
31/06 Ballade sur Loire.
20/09 A re-définir.
18/10 Thalasso/Remise en forme, à Pornic.
15/11 Maquettisme/Modélisme.
13/12 Assemblée Générale, élection d’un nouveau CA et constitution du nouveau Bureau, pour deux ans.
Pot des soixantenaires.(Je sais en cafter huit, cette année).
A ce jour, toujours pas de déclaration de vocation enregistrée pour préparer la relève du secrétaire adjoint.

Sessions Micro
La dernière (26 Avril) fut consacrée à parfaire les initiations à la bureautique et résoudre quelques problèmes techniques, en particulier la mise en œuvre d’un scanner, des essais sur Internet et des configurations de portables.
La prochaine session est prévue le Jeudi 31 Mai.
Merci aux intéressés de prévenir Daniel comme à l’accoutumée.
Suite à la décision prise lors de la dernière réunion plénière, notre micro (486 DX 50) s’est mué en Pentium 133.
Il sera détenu par Alain Lanceau à qui l’on fera toute demande d’emprunt ponctuel si besoin.

Mise à jour de l’Annuaire
RAS

Prochaine sortie 21 Juin.
Sujet : Descente et remontée de la Loire en bateau.
Rendez-vous à 9h45, (départ impératif à 10 heures, d’autres passagers nous tenant compagnie.)
Quai Ernest Renaud, à une encablure par l’arrière de l’escorteur Maillé-Brézé, ce fier navire que Pierre Le Fur nous fit visiter.
Parking sur place.
12h00 Débarquement à St-Nazaire.
Déjeuner prévu au restaurant de 12h00 à 14h00.
14h00 à 15h30 Visite de l’Escal’Atlantique, (ou de la base sous-marine ou de l’Espadon pour ceux qui l’on déjà faite).
Une contrainte : l’horaire !
16h00 Embarquement impératif.
N’oubliez pas caméras et appareils de photos.

JOURNEE DEGUSTATION
Après une approche difficile du site, Bernard Grollier, organisateur du jour, rassemble son groupe de visiteurs assoiffés à l’entrée du domaine BEL AIR de Jean-Luc Audrain, à la Haye-Fouassière, pays du Vin Nantais.
Regroupé en GAEC avec son fils Emmanuel, ce sympathique et encore jeune producteur, passionné par son exploitation, nous accueille dans la vaste salle d’accueil, modernisée et tapissée de diplômes.
Après une brève présentation, Jean-Luc nous recommande de contourner les orifices supérieurs des citernes enterrées sous l’ensemble du sol et entrouvertes et nous donne les premières explications.
Dans un coin, trône la première machine automatique chargée du nettoyage des bouteilles capable d’en traiter plusieurs centaines à l’heure.
Une propreté de laboratoire
Une seconde salle réservée au pressoir succède, toujours soigneusement isolée et de propreté méticuleuse.
Une citerne enterrée, d’une capacités de 900 hecto, aux normes européennes, est destinée au recueil de l’eau de lavage car rien n’est rejeté sans recyclage, directives communautaires obligent.
Une succession d’autres citernes, toujours enterrées mais de capacité moyenne plus faible recueillent le précieux nectar consacré aux Dieux que nous sommes.
Des investissements considérables
Chaque citerne, garnie de carreaux de faïence ou de verre selon les directives européennes, a nécessité la destruction de l’installation enterrée précédente ce qui donne la mesure de l’importance des investissements qu’il a fallu consentir. Seules, trois citernes cylindriques extérieures, vides, en acier inoxydables témoignent de la technologie précédente...
Mis à part un mur impressionnant de bouteilles (pleines) disposées avec art sur 1,5 mètre d’épaisseur et de hauteur, l’impression globale ressentie est l’absence apparente de fûts, muids et tonnes traditionnelles : tout est enterré ! 4 barriques centenaires tentent de se faire discrètes pour rappeler le passé.
Un pressage novateur
Une machine futuriste a chassé aux souvenirs de nos grands-pères le pressoir à vis bien connu: sans aucun élément rotatif, le raisin est pressé par le gonflement d’une énorme « chambre à air » enfermée dans un cylindre horizontal qui traite en 2 heures entre 5 et 6 tonnes de raisin. 6 tours complets du cylindre suffisent ensuite à décoller la boue. Ainsi débarrassé des feuilles, branches et grappes condamnés à un épandage (contrôle), le jus obtenu est déjà épuré.
Un convoyeur-ascenseur automatique de vendange veille au remplissage régulier du pressoir.
Dans l’avenir une station interprofessionnelle sera édifiée dans la commune pour traiter l’épandage.
Une fermentation à basse température.
Le jus est récupéré dans des cuves maintenues à 15° (depuis 15 ans déjà), par une centrale de froid développant 6 Kw. Elle délivre du Glycol « alimentaire » dans l’échangeur de température installé dans chaque citerne. Les développement des bactéries est ainsi bloqué. La fermentation commence dans les 24 heures qui suivent, l’ensemble des bâtiments bénéficiant d’une climatisation soignée.
Dans une autre salle climatisée, au sol régulièrement percé de nouvelles citernes, une machine à emplir les bouteilles patiente. Capable de traiter 1500 bouteilles à l’heure elle précède la machine chargée d’encoller les étiquette et de sertir la capsule si précieuse, ô combien surveillée par nos diligents gabelous aimables comme chacun sait...
Une profession ponctionnée et très surveillée
Notre hôte nous parle avec chaleur de l’aimable sentiment qu’il éprouve pour ces dignes fonctionnaires de la communauté européenne, capable d’édicter des normes absolument faites pour toutes choses, sauf pour le vin, bien entendu. Ce n’est pas un simple produit mais c’est un être vivant !
D’ailleurs, notre fisc national s’abrite volontiers derrière le paravent communautaire, et ne se prive pas de prélever gratis 20% de la récolte, (heureusement de qualité moindre), pour les faire recycler entre alcool à 90° pour les hôpitaux et... la Vodka pour nos amis russes !
Un matériel de traitement des parcelles spécialisé
Le hangar à matériel, seul bâtiment non climatisé, abrite un parc de tracteurs aux longues jambes capables d’enjamber les hautes vignes, de tailleuses de vignes aux larges lames acérées, (elles rappellent les chars de combat antiques aux moyeux garnis de lames tournoyantes qui donnent le frisson), de remorques capables de se hisser à 4 mètres et de basculer afin de vider en quelques secondes ce que le dos fourbu du porteur de hotte verse au long d’une sacrée journée...
La dégustation qui suit nous propose un Gros-Plant 2000, un Muscadet 2000, un Muscadet 97. Un muscadet mousseux, justement présomptueux pour taquiner des appellations champenoises réputées, scelle l’union sacrée des gosiers, pourtant sceptiques, dans une communion pleine de gaieté. Bernard Grollier, qui n’oublie pas les détails, nous a offert les Mouzillons d’accompagnement: un gros merci!
On peut acheter !
Gérard qui ne manque jamais de se singulariser en matière financière, sa spécialité, fut le premier client du domaine à payer en Euros.
La clientèle habituelle essentiellement constituée de particuliers, Jean-Luc Audrain se fait fort d’accueillir ceux d’entre nous dont la gorge penche quelque peu, même ceux qui ne veulent parler qu’en Francs...
Le repas qui suivit, auquel il participa, malgré la venue imminente de clients fidèle, nous convainquit de l’entière confiance qu’il voue à son produit : Le restaurateur déboucha « par hasard » la pipette que nous venions de déguster. En notre compagnie l’alchimiste y fit autant honneur que bonne figure. Il nous quitta aimable mais pressé : à notre retour au domaine, d’autres amateurs l’attendaient.

Attention !
Le programme de la réunion pour la rentrée n’est toujours pas choisi...
Merci de se creuser la cervelle, même embrumée par le Muscadet de Jean-Luc...

DM

 

   

 

 
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