Les  BRISCARDS

Section Micro Informatique
TOUS
les Briscards peuvent entrer en contact avec le secrétariat via Internet. 
L’adresse est la
suivante:   
Pour l’instant, vous arriverez dans une des boites aux lettres de votre secrétaire adjoint.
Que tout ceux ou celles qui n’ont pas encore dévoilé leur adresse électronique veuillent bien nous la communiquer, par le mail bien sûr.
Mais le groupe micro vous prépare un site Briscard où vous pourrez retrouver des informations de votre annuaire, la chaîne téléphonique, les prévisions de réunions, les plans d’accès aux salles, et bien d’autres choses encore…
Les informations ne sont pas vraiment confidentielles, mais nous avons voulu limiter l’accès de ce site aux seuls Briscards. Nous ne prétendons pas avoir mis en place une barrière totalement infranchissable, mais nous pensons assurer un filtrage suffisant, par le biais d’un mot de passe.
Lorsque tout sera prêt, les Briscards déclarés internautes, ou tout au moins qui auront déclaré un e-mail, recevront un faire-part qui leur indiquera la procédure à suivre.
A bientôt.                                                                                                         JCF

Réunion du 18 mai 2000, à Carquefou, salle du Tertre

Présent(e)s: Yves-Antoine Caillaud, Claude Chartier, Bertrand de la Fournière, Yann De La Porte Du Theil, Alain Delepierre, Maurice Demaret, Yvette Echappé, Jean-Claude Fauvet, Jean-Claude Foucault, Michel Gaucher, Jacques Gaudry, Gérard Genais, Jean-Marc Grandsir, Bernard Grollier, Alain Lanceau, Jean Landrein, Gérard Le Pommelet, Gérard Mérel, Daniel Mergny, Jean-Paul et Annick Rocher, Pierre Rossi, Henri Sourdin, Pierre et Michelle Thomas, Allain Verhoeven.
Bienvenue à:
.
Excusé(e)s:
Claude Bardin, Yves Berthelot, Jean-Claude Dardalhon, Louis Drillet, Jean-Louis Gourdon, Anne Lannic, Josette Lebossé, Daniel Lesage, Jeannine Marsollier, Philippe Pellaumail, Yves Petiteau, Raymond Ollivaud, Jo Simon.
Absent(e)s:
Bernard Barbier, Roger Batard, Dominique Bertaux, Raymond Doré, Alain Ducottet, Jean-André François, Antoine Gapihan, Monique Guérin-Langlois, Danièle Guilbaud, François Jacquin, Michel Lavaud, Jean-Louis Letemplier, Jean Marie, Jean Neveu, Michel Paineau, Bernard Rey, Marie-Rose Roy, Gérard Saimond, Monique Salmon.
Taux de participation:
40 % .
Au déjeuner:
14 des participants, à La Fleuriaye, ont accompagné notre invité du jour.

Les prochaines réunions à venir

15/06 Biches & daines, et musée de Bourgneuf.
22/06 Informatique (virus & antivirus).
21/09 Le papier à l’ancienne (Morbihan).
19/10 Exposition d’automne au CCO.
16/11 Généalogie.
14/12 Pôt des retraités de l’année.

Pour la sortie du 15/06, pour simplifier la répartition des règlements à effectuer (et vous éviter de faire trois chèques) vous voudrez bien établir un seul chèque d’un montant de 115F (par personne), établi à l’ordre des Briscards, que vous remettrez sur place à notre Trésorier, Gérard Mérel.
Il se chargera d’effectuer les paiements aux différents fournisseurs.
Merci à lui.

Mise à jour de l’annuaire (Nouveaux E-mails) 

de JL Gourdon : jlgourdonwaika9.com

de D Mergny : daniel.mergnywanadoo.fr

et d’A Delepierre : alaindelwanadoo.fr

Volet social
Rectification de Bernard Grollier. 
Les points ARRCO ont augmenté de 0,5% au 1er Avril. Pas les points AGIRC.

Si erreur en notre défaveur la loi permet à l’organisme de revenir de 10 ans à 30 années en arrière.

ACTIF
vous propose un micro (modèle d’entrée de gamme) permettant l’accès à Internet pour le cas où vous désirez vous lancer dans la grande aventure à bon compte.

Processeur:

DELL OPTIPLEX XL 575 
* 75 MHz, RAM 32 MO, Disque dur 540 MO, CD ROM 8X, Modem SPORTEX (USR 33.6 Kb)
Écran couleur 14 ", Clavier - Souris, Nu de logiciels. Garantie de 3 mois.

PRIX TTC: public 1500F - Prix Briscard*1100F      *si le nombre de commandes est > 5 unités.
Délai de montage: 5 jours.

Contactez ACTIF, en précisant bien «Offre Briscards», au 02.40.41.15.65
ou allez voir sur place:  21, rue Lanoue Bras de Fer, à Nantes (Île Beaulieu, près du nouveau Palais de Justice).

Nous avions lancé l’idée de session(s) d’initiation informatique, et nous attendons toujours que vous concrétisiez vos demandes. Si vous le souhaitez, nous pourrions envisager une première demi-journée d’information courrier électronique, par exemple, ou tout autre sujet, le matin de la prochaine réunion informatique. Manifestez vous auprès de Daniel Mergny, Alain Lanceau ou Jean-Claude Fauvet.
Nous nous déciderons en commun, au cours de notre prochaine réunion mensuelle à Fresnay en Retz.

Les intéressés par la prochaine réunion informatique (le 22 Juin) sont invités à communiquer leurs desiderata.
Il est rappelé que tous les adhérents et conjoints, quelles que soient leur compétences, sont invités, car ces réunions sont destinées à tous.
La prochaine journée pourrait nous faire aborder le problème des virus.
Un virus informatique (KakWorm) a été éliminé par Norton antivirus.

S’il vous arrivait de recevoir un virus, Alain Lanceau vous informe, dans le cas où vous n’avez pas d’antivirus ou si votre antivirus est trop âgé, qu’il existe un site (gratuit) qui vous aidera à régler le problème. Notez-le:http://www.housecall.antivirus.com/default.asp

Rappel: La mise à jour de la liste des virus est gratuite par Internet.
JC Fauvet rappelle que la mise à jour des fichiers contenant la détection et les remèdes contre les virus, en particulier les nouveaux, est gratuite.
Ils sont dans le domaine public.

INTERVENTION DU JOUR

(Notre ami Daniel était particulièrement en verve pour composer ce compte rendu. Nous le reproduisons donc in extenso).

Notre intervenant : Michel Roynard.
Ancien de la Grande Bleue.
Retraité de la Marine Marchande, ami de Louis Revel, demeurant à Dinard.

La Chasse à la baleine à Nantes
A été pratiquée au début du 19ème siècle à partir de Nantes, 37 du Quai de la Fosse, le siège de la famille Dobrée, célèbre armateur.
Le chant « Hardi les Gars » composé par Nicolas Fleury chirurgien sur un navire de Dobrée, 1er à avoir introduit la pêche à la baleine, prise pour un poisson jusqu’au 20ème siècle. Cétacé, mammifère marin :

1) à fanons sur la mâchoire supérieure, 10 espèces, la plus grande , la baleine bleue peut atteindre 36 mètres et 160 tonnes, assez rapide mais peu entourée de lard et donc peu chassée.
Les autres plus petites sont chassées car 50 cm de lard allant de 25 m et 30 tonnes

2) La baleine à dents, 48 espèces, le seul et le plus gros : le cachalot, l’orque difficile à chasser, féroce, mais en font partie les dauphins et marsouins.

Le cachalot, très puissant et intelligent, jusqu'à 10 tonnes, peut plonger à 1000 m, chasse les pieuvres, même gigantesques des grands fonds, souvent à ses dépends, et les poissons (On a trouvé dans un estomac un requin de 3M), l’intestin 160 m de long. Il possède 30 dents sur la mâchoire inférieure, crâne gigantesque, dans ce crâne une liquide très huileux, le blanc de baleine , un énorme estomac renferme des sécrétions sous forme de bloc de 500Kg, dégage une odeur pestilentielle lors de la découpe, l’ambre gris qui perd cette odeur et est utilisé comme fixateur de parfum. Un substitut de synthèse n’a été découvert qu’en 1940. Le cachalot vit en groupe de 100, au milieu d’un harem. A l’époque des accouplements, les mâles se rencontrent pour se disputer le harem. La lutte consiste à broyer la mâchoire de l’autre qui, s’il survit devient solitaire puis célibataire . Le mâle vainqueur s’approprie le harem. Le roman de Melville, Moby Dick, décrit l’engouement ou la fièvre des chasseurs de l’époque.

La chair de la baleine était très appréciée, réservée même au roi au 16e siècle et était taxée au 30ème de sa valeur, car déclarée « viande fraîche ». Elle pouvait être servie le vendredi et le carême car considérée comme un poisson.
Mais les nantais n’étaient pas les premiers...
Vers le 12è siècle les basques chassaient la baleine au harpon. Ils étaient familiarisés car les baleines pullulaient dans le golfe de Gascogne. Des guetteurs signalaient leur passage et des chasseurs prenaient la mer et les attaquaient au harpon. Des lignes remorquant des courges évidées servant de flotteurs épuisaient la baleine, qui finissait par mourir et s’échouer sur la côte. Les harpons possédaient des marques pour identifier le chasseur.
Ainsi pourchassées, les baleines se sont écartées, contraignant les basques à aller plus loin. C’est ainsi que bien plus tard, ils ont découvert les bancs de morue de Terre Neuve. Cette nouvelle chair a supplanté la chair de baleines auprès des pêcheurs basques. Les autres pays ont cependant continué à la chasser pour vendre l’huile qu’on en retirait.
Vers le début du 17e les américains (Long Island) construisent des tours de gué, améliorent les outils et ramènent la baleine pêchée à terre. Ils n’attaquaient que les baleines à fanons. Puis en 1712 un pécheur a réussi à tuer un cachalot (à dent). L’huile de cachalot est découverte meilleure, et mythe et fascination vont naître parmi les marins pour vaincre ce cachalot qui faisait tant peur. Roman de Melville..
Les chasseurs américains étaient partout. Les Français ne chassaient plus mais utilisaient toujours l’huile.
Juste avant la révolution, les gouvernements essaient de relancer la chasse. En 1817, Louis XVIII effectue une nouvelle relance. Les américains avaient mis au point, sur le pont, une chaudière qui permettait de fondre la graisse sans risque d’incendie. Ils pouvaient ainsi dépecer directement en mer, sur toutes les cotes d’Amérique tandis que les européens ramenaient toujours à terre.
Les navires restaient, par cette technique, en mer jusqu'à remplir les cales. La chasse durait quelques fois 3 ans. Les navires devaient être robustes, donc chers, ce qui rebutait la plupart des armateurs.
Un nantais, Dobrée se lance alors, suivi par quelques autres armateurs dans les ports de la Manche et de l’ouest. Un américain déjà, au havre, très expérimenté était alors le dernier à pratiquer.

Le baleinier
Chaque baleinier devait être armé de 4 « pirogues », équipées par des outils performants. Sur le navire, des treuils et guindeaux très puissants permettaient de manœuvrer les gibiers , les cales devaient être importantes, avec beaucoup d’eau douce et des vivres. Quand on les croisait, ils étaient très caractéristiques, avec leurs fumées et leurs odeurs : on les sentait avant de les voir. Les marins étaient de trempe exceptionnelle, torturés par la dureté de vie, dans une atmosphère humide et crasseuse, vivant d’une nourriture sans variété, porc salé et bœuf salé, mais ne mangeaient pas de chair de baleine...
De peur des désertions, les capitaines évitaient les escales. Certains écrits évoquent les îles lointaines et les charmes de leurs habitantes....
Cependant, les profits étaient aléatoires. Quelques fois les matelots revenaient avec des dettes. Les capitaines leur vendaient à crédit les effets et vêtements.
Les rats, les blattes pullulaient, dévoraient tout, malgré la présence de chats.....
Cette fièvre ressemblait à la fièvre de l’or.

La chasse

De jour, des vigies dans les mats, au moins trois.
Un jet de baleine se voit à 6 milles marins, avec ses 3 mètres de hauteur. Détecté, un officier montait au mat pour identifier la baleine. On ne les chassait pas toutes car les orques, trop dangereuses pouvaient attaquer le bateau. Si OK, les pirogues étaient mises à l’eau et se rapprochaient silencieusement sous le vent, pour lancer le harpon auquel était relié un filin, voire 2 ou 3. Chaque filin
mesurait 120 mètres.
Il fallait traverser la peau, 60 cm de lard, et le derme pour atteindre une partie vulnérable. C’était un art et une performance. Le plus souvent, la baleine plonge, risque de renverser la pirogue, et ne revient que 15 minutes plus tard. La ligne défilait à une vitesse telle qu’il fallait l’arroser, Un homme accroché par elle était voué à une mort certaine. Quand la ligne ralentit, on peut la freiner, les autres pirogues se rapprochent alors, s’amarrent pour freiner la baleine davantage. La fatigue se fait alors sentir, on s’approche à près d’un mètre de la baleine. On projette une lance pour atteindre le poumon. Une pelle tranchante cherche à atteindre le muscle de la queue pour priver la baleine de son mode de propulsion, la queue ne devait pas être en l’air, mais au niveau de l’eau.
La moindre maladresse coûtait la vie à tout l’équipage. De tous, le coup de grâce était le plus dangereux, une lance devait viser une zone étroite et mortelle Quand la baleine  « fleurit », la mer s’ensanglante, c’est la fin. Mais cela attire aussi les requins.... A cet instant, la tête s’immerge lentement, la baleine se renverse. On l’amarre à tribord, une plate-forme est aménagée au dessus d’elle, des officiers découpent alors la baleine par de larges bandes de lard. La bande se déroule tirée par un palan. La première bande est déposée sur le pont. On attaque la suivante.
La tête faisait l’objet d’un traitement particulier. Les fanons étant recherchés, la tête est coupée, amenée vers l’arrière, la mâchoire vers le haut afin de créer un orifice par lequel se glissait un marin pour retirer le spermaceti avec un seau.
De l’huile est extraite des bandes de lard. Les mousses répandent au préalable du sable sur le pont pour éviter de glisser, allument les chaudières au bois, chauffent des grosses bassines « à confiture ». découpent des cubes qui passent ensuite dans les mains de l’éminceur, lames aussi minces que possible, restant adhérentes du coté de la peau, on les appelaient aussi les bibles, que l’on mettait à fondre. Pour mesurer à quel moment la température est atteinte, ils jetaient des gouttelettes d’eau qui devait crépiter... Les résidus ou beignets, séchés, étaient ensuite utilisés comme combustible. On retire l’huile du fondoir, on la transvase dans des fûts de bois une fois refroidis pendant 48 heures. Les douelles des tonneaux soumises à de telles contraintes, des tonneliers réparaient en permanence les tonneaux.
Sur le pont il fallait nettoyer, entretenir, réaffûter les outils, au cas ou une autre baleine était aperçue. Après 60 heures sans discontinuer, ils pouvaient enfin se laver et utilisaient de la cendre à cet effet.
Le baleinier pouvait contenir le produit de la chasse de 30 baleines, On perdait environ deux baleines pour une pêchée. Souvent celle que l’on remontait était déjà dévorée par les requins.
Maître Dobrée armateur très florissant, négociant avisé, opérait jusqu’en Chine. Il pratiquait aussi la traite des esclaves. Il versait 40 F par mois à un marin ordinaire, 60 francs pour un négrier et 70 pour un baleinier.
En Angleterre il avait rencontré un capitaine américain et prétendu par la suite que l’aventure de la pêche à la baleine lui était redevable.
En réalité il était l’homme de paille d’un certain Underby, à Londres, qui voulait lutter contre l’hégémonie des Hollandais détenteurs du marché français. A ce moment, sur le marché s’amoncelaient des nuages.
La ville de Londres, la plus grande ville du monde, passait de l’éclairage à l’huile de baleine à l’éclairage au gaz.
Craignant pour leur existence, les armateurs des baleiniers britanniques avait obtenu que cela ne se réalise que quartier par quartier, à raison d’un quartier par an. Les français en étaient loin. Ils pouvaient constituer un nouveau débouché.
Dobrée se fait livrer une navire britannique qu’il fait rebaptiser le Fils de France par le Duc d’Angoulême, hypothétique futur Louis XIX. C’était un navire très important pour l’époque.
Il obtient une commission de 5% sur toutes les transactions de Underby en France.
Il obtient que, sur un navire construit à Nantukett, baptisé le nantais, armé par un équipage américain, commandé par un américain, deux officiers français soient embarqués. Le 2ème lieutenant et le chirurgien. Celui-ci manque le départ « enlevé par une bonne amie ».
Le nantais
rentre après 14 mois, avec le fruit de la chasse de 35 baleines et 4 cachalots. Les autres armateurs s’y mettent alors. Le Nantais fait ainsi 3 campagnes avec succès. Dobrée obtient que le capitaine soit français. Par une astuce. Un capitaine américain est naturalisé français. Par la suite, il se marie à Paimboeuf avec une française.
Puis Dobrée arrive à obtenir la construction de 2 nouveaux baleiniers pour Underby à Nantes. Le Triton et l’Océan. Le Triton navigue 10 ans à la baleine, l’Océan 22 ans.
Cependant, si les navires de Dobrée avaient toujours bien pêché, les ventes ne rendaient pas autant que promis.
Il veut alors construire et chasser pour son propre compte. Il obtient de haute lutte une aide de 1000 livres. Il achète un navire à Bordeaux de 750 tonneaux et conçoit de l’armer de 2 équipages, l’un chassant les phoques à terre, pendant que l’autre chassait la baleine.
Mais il meurt avant la réalisation, 15 jours avant Noël.
Thomas Dobrée, le fils finit, à 19 ans, la négociation et achète le Cap Horn pour continuer l’affaire. Mais le fils n’est pas à la hauteur du père. Il finit par tout liquider, peu intéressé et même dégoûté, et préfère se consacrer au marché des oeuvres d’arts dans lequel il réussit puis dans la Bourse.
Resté sans descendance, il lègue la grande demeure de famille à sa nièce.
Cette jeune fille, pour épouser un descendant d’une grande famille, se convertit au catholicisme. Le vieux protestant la déshérite, lègue la demeure à la ville de Nantes, se brouille avec elle. L’immeuble est alors léguée enfin au Département. Elle devient alors le musée que nous connaissons de nos jours.
Métiers du cuir, graissage d’engrenages, bougies de grand luxe qui ne fumaient pas.
Aujourd’hui c’est la viande qui est recherchée, par le Japon et les pays nordiques.

La visite du musée s’impose. Par ailleurs, l’équipe dont fait partie notre intervenant a écrit un livre très documenté qui se vend au prix de 100 F. environ.

DM

 

   

 

 
  << Retour liste | Compte rendu suivant > | Haut de page 
   Retour site