Les  BRISCARDS

Présent(e)s: Claude Bardin et Madame, Roger Batard, Yves Berthelot, Jean-Claude Dardalhon, Yvette et Michel Echappé, Jean-Claude Fauvet, Jean-Claude Foucault, Jean-André François, Michel Gaucher, Jean-Louis Gourdon, Alain Lanceau, Jeannine et Alain Marsollier, Gérard Mérel et Madame, Daniel et Marie-Henriette Mergny, Raymond Ollivaud et le petit dernier: Henri Sourdin (avec du miel, pour les amateurs gourmands).

Excusé(e)s: Bernard Barbier, Yves-Antoine Caillaud, Bertrand de la Fournière, Bernard Grollier, Yann de La Porte Du Theil, Maurice Demaret, Jacques Gaudry, Anne Lannic.

Pour la réunion du 17 juin: le bout de plan reproduit ci-dessous doit vous aider à être ponctuels, à 9h15, devant la Maison de l’Eclusier, à La Martinière. Accés possible par le bac de Basse Indre ou celui de Coueron (contrôlez horaires et délais). Pour les moins matinaux, prendre la route de Pornic, traverser Le Pellerin pour aller à La Martinière.

Section «micro»:
La session de Mai a fait le plein: 10 participants, qui ont serré les rangs pour écouter les experts es Internet.
Il ne nous reste plus qu’à laisser décanter un peu, avant de continuer!

Prochaine rencontre (et dernière planifiée pour cette année) le 10 Juin, chez Daniel.
Au menu: Images, scanner et vidéo, ainsi qu’OCR, gravure de CD, quizz général, etc... Et peut-être distribution des prix?

Calendrier des prochaines réunions et thèmes finalisés à ce jour:
17/06/99
Canal de la Martinière
23/09/99
La Brière
21/10/99
non finalisé
18/11/99
Transmission de patrimoine
16/12/99
non finalisé
20/01/2000
Assemblée Générale
Thèmes de rencontre à finaliser:

D. Lesage Centrale de Cordemais

? Cadre Noir de Saumur
? Abbaye de Fontevrault
J. Neveu Réserve d’avifaune du Massereau
B. Grollier Ouest France (Rennes)
J. Neveu L’avant port de Nantes
JL Gourdon Réservoir de la Contrie
? Planétarium de Nantes
B. Rey La maison Peignon (Nantes)

Thèmes du jour:

· Pisciculture «bio»
Regroupement dans le parc dont Roger, l’heureux propriétaire, nous fait les honneurs. Comme à l’accoutumée, tout le monde est à l’heure. Jean Claude Foucault, l’organisateur de la sortie, nous remet un plan et une explication dont la précision n’a d’égale que l’élégance de la présentation (il avoue être entièrement hostile à l’ordinateur).
Saluons la venue d’Henri Sourdin, dit Riton, libéré des obligations professionnelles mais toujours passionné des abeilles et de leur miel.
Après un parcours sans histoire, peu après la Bretèche, la route touristique nous conduit à la ferme piscicole des frères RELOT, à Missillac.
Cette entreprise très artisanale, repose sur 3 personnes à plein temps et un mi-temps, et dégage un chiffre d’affaires de 2 Millions de F par an.
Elle livre dans la France entière, (le Grand Ouest pour les poissons tropicaux) parmi les sociétés de pêche et les jardineries; le commerce avec les particuliers ne représentant que 1% du total.
Séparation en deux groupes de dix personnes environ; l’un visite l’élevage des poissons tropicaux, dont les aquariums sont en enceinte chauffée, l’autre celui des poissons d’eaux froides dans des bassins extérieurs.
Côté eaux chaudes, les femelles vivipares, (nous supposons qu’il s’agit de fécondation «in bocaux» ! car le guide ne nous en confia pas le processus), évoluent dans des bacs grillagés afin que les nouveaux nés puissent échapper à la gloutonnerie des parents. Quelques mâles reconnaissables à la richesse de leurs couleurs et à la splendeur de leur appendice caudal, ne semblent pas particulièrement émoustillés par les évolutions lascives de leurs compagnes. Peut-être le jour artificiel limitait-il leur vigueur ?
Parmi les nouveaux nés, seront sélectionnés pour l’éclat de leurs couleurs, ceux qui deviendront reproducteurs.
Chaque unité, appelée tunnel, regroupe plusieurs pièces chauffées dans lesquelles s’alignent des aquariums sur plusieurs niveaux. Un réseau complexe électrique actionne des mini pompes et des micro vannes permettent l’alimentation en air et oxygène nécessaire à la purification de l’eau que l’on recycle entièrement.
Afin d’éliminer les déjections, des bacs emplis de pouzzolane poreuse retiennent les matières, et des coquilles d’huîtres combattent l’acidité, un produit naturel, pas cher, et dont le remplacement ne se fait que tous les 10 ans. Dans de minuscules laboratoires, le phytoplancton, des algues choisies pour alimenter le zooplancton, est élevé pour démarrer la chaîne alimentaire, avant que les alevins ne consomment le zooplancton. Les adultes sont alimentés par des distributeurs automatiques de daphnés, limitant au maximum la consommation pour éviter la pollution des aquariums.
Parmi les poissons froids figurent brochets, carpes, poissons rouges, (contrairement à une idée reçue, les poissons rouges blancs, ne sont ni malades ni dénaturés !), les carpes Koï, (dont les plus prestigieuses peuvent atteindre le prix extraordinaire de 50 mille francs), s’ébattent à l’air libre dans des bacs dont la profondeur ne peut être inférieure à 60 cm pour leur permettre de survivre à la glace durant l’hiver.
La commercialisation s’effectue par le moyen de sacs plastiques emplis d’eau et d’oxygène, dans lesquels on place les poissons préalablement mis à la diète pendant une journée.
La visite terminée, nous nous retrouvons à Tréhiguier pour déjeuner.
Après déjeuner, nous faisons le point sur les prochaines réunions, renouvelons notre appel à l’aide pour Actif, dont notre président Jean-Claude Dardalhon, actuellement seul face à la réhabilitation de plusieurs centaines de micros, s’arrache les cheveux.
Il lui faut des bonnes volontés sans compétences particulières. Avis !
Suite à la demande de Bernard Grollier, nous attendons dans une prochaine note du CE, la réponse d’Alain Mustière relative à la vente des Centres de Vacances IBM.
Les deux notes récentes ont été exclusivement consacrées aux voyages.
Merci de communiquer à Jean-Claude Fauvet les associations dont vous êtes d’éminents animateurs, en vue de la prochaine édition de notre annuaire.

D M

· Restauration des corps (et des âmes)
Un site: Le Port de Tréhiguier, à Pénestin.
Un nom: La Visnonia.
Un téléphone: le 02 99 90 31 58.
Prévoir un repas très léger pour le soir.

· Passe à poissons
Barrage d’Arzal, sur la Vilaine.
A la marée de 16h, la marée basse, nous avons appris qu’à marée haute, un jour où la Vilaine n’aurait pas été en crue (mais il faut bien admettre que les déluges des deux jours précédents ne sont pas habituels vers la fin Mai), nous aurions pu avoir la chance de rencontrer «de visu» les poissons qu’une courte vidéo explicative du fonctionnement de l’installation nous a montrés. La digestion, un peu difficile, associée à la relative tiédeur des lieux, n’a pas facilité l’entière compréhension, par tous, des dites explications. On peut même affirmer que Morphée était plus que présente aux côtés de certains d’entre nous et qu’elle en a même enlacé quelques uns de ses bras tentaculaires (comme pouvait l’écrire celui qui rêvait sur le ponton du «Serail», qui tenait un pistolet dans la main droite, brandissait un poignard de la main gauche, et de l’autre tendait une coupe de poison).
On peut rencontrer sept espèces de poissons migrateurs en Vilaine : grande alose, alose feinte, saumon, truite de mer, anguille, lamproie marine et mulet.
Les aloses, les saumons et les truites de mer passent une partie de leur vie en mer et remontent les rivières pour se reproduire sur leur lieu de naissance.
L’anguille naît dans la mer des Sargasses (pas de sarcasmes, comme dit Béru).
Les larves parcourent 6000 km avant de se transformer en civelles qui arrivent en hiver au pied du barrage, où de nombreux bateaux les pêchent.
Les mulets remontent au printemps, tous les ans, pour se nourrir, et redescendent à l’automne.
La construction du plus grand barrage estuarien d'Europe, en 1970, a constitué un obstacle infranchissable pour ces poissons migrateurs. En 1998, la passe à poisson a été construite à leur intention.
Le principe est simple: les poissons qui remontent en rivière sont attirés par un courant qui sort de la passe. Une fois dans la passe, ils remontent à contre-courant. La différence de hauteur entre la rivière et l’estuaire est divisée en une série de petites chutes faciles à franchir (comme un escalier). Suivant la hauteur de la mer (qui varie avec les marées), un système de vannes permet d’adapter le nombre de bassins (le nombre de marches). Dans le dernier bassin, les poissons sont déviés vers une vitre. Ils sont alors filmés, pour comptage, par une caméra qui se déclenche lors de leur passage.
Les civelles bénéficient d’un traitement particulier : une chute d’eau les attire au pied d’une rampe garnie de brosses, qui leur permettent de grimper en rampant. Elles tombent ensuite dans un vivier de contrôle à l’intérieur du bâtiment, d’où elles seront libérées après traitement.
On ne peut clore ce bref résumé de la journée sans remercier à nouveau Jean Claude Foucault pour l’excellente organisation qu’il a mise en place. La météo ne l’a pas servi pour nous faire tomber dans les mailles de sa passion. Mais le choix du Centre de Sustentation fait que nous sommes unanimes pour lui pardonner la crue de la Vilaine.

JCF

Nous avons appris le décès de
Louis LE BRAS

Président de la Mutuelle IBM.

Au nom des Briscards, JC Dardalhon a adressé une carte de condoléances à son épouse, qui nous en remercie.

 

 

   

 

 
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