Excusés: Claude Bardin, Yves-Antoine Caillaud, Bertrand de la Fournière, Jean-Claude Foucault, Gérard Genais, Anne Lannic, Jean Neveu, Jean Pellerin, Bernard Rey. Nous souhaitons un prompt rétablissement à Claude Bardin.

Une pensée amicale à Gérard Genais qui vient de perdre son père et à Gérard Mérel que sa maman a quitté.

Un projet de refonte de la Chaîne Téléphonique est en cours, ainsi qu’une mise à jour de notre Annuaire.
L’ensemble sera (en principe) distribué - et le fonctionnement de la chaîne re-expliqué - au cours de la prochaine réunion, pour permettre à ceux qui n’ont pas encore renouvelé leur adhésion de le faire avant le 12 avril au plus tard.
Passé ce délai, nous ne pourrons plus leur adresser notre petit bulletin, car, après deux rappels, nous interpréterons leur manquement comme une démission volontaire de notre Association (article 6 des statuts ).

JCF

Merci à Yves Petiteau, l’organisateur de cette visite et à M. Mescam Jean-Michel, notre accompagnateur, chargé par le Laboratoire de l’informatique et de l’évolution des réseaux.

M. Xavier Derobert nous fait visiter le service Radar et Sismique.

Il nous expose les différents procédés, méthodes et modèles permettant de définir la constitution, déterminer les éléments naturels ou produits par l’homme, les cavités et la résistance des sols, en vue de rechercher les appuis suffisamment résistants pour garantir la solidité des édifices importants. Parmi les procédés, retenons les ondes hertziennes, (Radar, émissions radioélectriques,..), les mesures de résistivité et de conductance des sols. L’une des applications spectaculaire a été la découverte d’une chambre funéraire dans la Vallée des Rois en Egypte. Ces mesures se matérialisent par des représentations informatiques utilisant la couleur pour différencier les composants rencontrés.
Il nous rassure en précisant que le laboratoire n’est pour rien dans les effondrements consécutifs aux fouilles nécessaires à la construction du métro de Rennes...
M. Gérard Rault nous présente une énorme centrifugeuse destinée à reproduire sur maquettes des efforts 100 fois supérieurs afin de restituer, par des tests de 24 heures, les contraintes naturelles supportées par des structures grandeur réelle (x100) pendant 3 années...
Seul exemplaire de ce type, cette énorme toupie fonctionne depuis 14 ans. La nacelle qui contient les matériaux à tester, les sondes et caméras de relevés, suspendue par le haut, se met à l’horizontale quand la force centrifuge dépasse 5 G et peut atteindre 200G quand la vitesse tangentielle avoisine les 450 Km/h, soit 2 tours à la seconde. Il ne serait pas bon se tenir dans l’immense salle circulaire pendant la rotation qui nécessite une heure pour s’arrêter après que le moteur de 450 KVA ait été déconnecté.
Dans une salle de contrôle contiguë, bourrée d’écrans TV et de PC, M. Jean-Marc Moliard, chargé du traitement d’image, des données relevées sur la nacelle, et de l’élaboration des logiciels, nous explique comment présenter de manière simplifiée, conviviale et analytique, les résultats des mesures relevées dans les tests précédents. Il lui a fallu concevoir un logiciel original, les produits du marché ne répondant pas à leurs spécificités.
Dans un autre bâtiment, appelé “ Métrologie ”, M.M. Claude Joannio et Hervé Andrieu, les nouveaux présentateurs, nous exposent leurs travaux., dans le domaine de l’écoulement des eaux pluviales et des eaux usées. Ils nous parlent des phénomènes liés à l’imperméabilisation des sols (chaussées, parkings, immeubles,..) en milieu urbain. Ils évoquent l’expérimentation de revêtements drainants, qui permettent la constitution de véritables réservoirs sous les chaussées, évitant le rejet immédiat de grandes quantités liquides supérieures à la capacité d’écoulement du réseau. La construction de canalisations monstrueuses (3 mètres de diamètre, de la Préfecture au Rond Point de Rennes, dans des tunnels creusés par tunneliers), devient financièrement prohibitive (40 Millions de francs au km). La préoccupation des chercheurs est d’anticiper les problèmes supposés se manifester à l’horizon de 10 ans. La structure du laboratoire ne leur permet pas de traiter les problèmes opérationnels à chaud, car dans ce cas il est trop tard.
Pour se rendre au prochain laboratoire, “ Mesures de résistance des câbles ”, il fallut prendre sa voiture...
M. Jean-Paul Gourmelon, que Daniel connut au bord des tapis comme papa de 4 ceintures noires et Responsable de Club, nous présente le puissant système de test d’élongation, capable de mesurer la fatigue supportée par les câbles de ponts suspendus, en exerçant des forces pouvant atteindre 3000 tonnes, grâce à 3 vérins hydrauliques. Il évoque les systèmes de surveillance permanente installés sur les points de fixation des câbles, dont certains enregistrent le “ cri de douleur de la matière ” et signalent les opérations de maintenance (ce que nous appelions la Maintenance prédictive, avant que tout le monde ne précipite “ sur le pont ”).
M.M. Daniel Bruihat et Jean-Pierre Gervais, ont téléchargé la base de données de contrôle du Pont d’Aquitaine et porté à notre connaissance qu’aucune alerte de rupture de brin n’est signalée.
A la question: “ est-il facile de remplacer un câble quand il est usagé? ”, la réponse est que les architectes n’ont pas prévu de disposition aisée pour le faire. Et pourtant, les mesures ont révélé que les câbles des ponts suspendus, qu’ils pensaient être éternels, “ sont mortels, comme les hommes! ”
Certains dans l’assistance ont cru entendre une question pertinente de Roger Batard: “ Monsieur, pouvez-vous nous dire quel est le poids du Pont d’Aquitaine? ”.
La suite de la réunion se fit à table (Auberge de La Grignottière, à Bouaye, menu 100 frs boissons et café compris, excellente cuisine si l’on en croit les “ sondes” disposées autour de la table).