Au moment de porter l'estocade, le torero doit concilier deux impératifs contradictoires:

- il doit s'élancer droit sur le toro pour donner son coup d'épée, et

- il doit éviter la corne droite du toro.

Le torero ne peut pas dévier la tête du toro. Le manque de mobilité de celui-ci au moment de la mise à mort rend illusoire et inutile toute tentative de le déplacer de son axe. C'est la raison d'être du travail préparatoire que l'on vient de décrire.

Si le torero reçoit immobile le toro, et que celui-ci parcourt toute la distance qui les sépare, il s'agit d'une estocade
a recibir.

Si le toro et le torero parcourent chacun une partie de l'espace qui les sépare et se rencontrent au milieu, c'est l'estocade
al encuentro.

Lorsque le torero s'élance sur le toro immobile, c'est le
volapié.

L'épée peut buter sur un os, c'est le
pinchazo. Le matador peut recommencer autant de fois que nécessaire, dans la mesure du temps imparti.

Il peut remplacer l'épée par le descabello et détruire le bulbe rachidien du toro. Le coup de grâce est porté par le puntillero, le troisième péon, à l'aide de la puntilla, sorte de petit poignard.

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