l'extrémité de la muleta, le pico, qu'il présente sur l'œil extérieur. Il utilisera aussi le pico avec des toros faibles qu'il voudra toréer sans les brusquer.

En principe, le mouvement de la muleta doit être
de arriba para abajo, c'est à dire de haut, au moment du cite, en bas, à la fin de la passe. En haut pour bien prendre la tête du toro dans ses plis, en bas pour l'obliger à ne pas la relever. Bien sûr, l'art du torero consiste à composer en fonction de la nature du toro.



Pour enchaîner des passes, il faut se retrouver en fin de passe en position de débuter la suivante, dirait Monsieur de La Palisse. Pour cela, le torero doit synchroniser deux séries de mouvements:
                                             
- ceux de la muleta qui doit continuer son déplacement sur la trajectoire du toro sans que celui-ci, bien qu'il ne puisse la rattraper en raison de la courbe qu'elle lui impose de suivre, ne la perde de vue. Pour y parvenir, le torero étire le bras au maximum, en prenant soin, si cela est nécessaire, de toquer légèrement le toro pour qu'il reste fixé sur la muleta;
- ses propres déplacements faits de petits pas sur deux axes, plus ou moins loin du toro et plus ou moins croisé par rapport à lui.


Une série de passe est généralement conclue par une passe de pecho donnée de la même main que la passe précédente.




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