Les passes? De face, de profil ou...

Plus qu'une question d'éthique ou d'esthétique, c'est une nécessité pratique facilement compréhensible qui va conditionner la position du corps du torero par rapport au toro:
- de face (1) par rapport à lui, le torero ne peut accompagner la trajectoire qu'il donne au toro que sur une distance réduite (2). Il doit donc espérer que celui-ci sortira seul de la passe, grâce à son élan initial. Pour s'en assurer, il citera le toro d'assez loin, et devra reprendre cette même distance entre chaque passe. Il prend alors le risque de voir le toro ne pas répéter sa charge et d'être contraint à devoir toréer passe par passe

- en se plaçant de profil (3), il accompagne le toro plus longtemps (4),

- mais c'est en plaçant sa jambe de sortie en retrait (5) qu'il obtient les résultats les plus spectaculaires, puisque de cette manière, il peut pratiquement conduire le toro sur un tour complet (6).

En règle générale, le matador présente sa muleta à plat, offrant au toro sa partie centrale, la
panza. De cette façon, lorsqu'il s'y engouffre, le toro dérive de la panza vers la pointe de la muleta, le pico, ce qui permet au torero de l'accompagner le plus longtemps possible.

En règle générale aussi, le matador avance légèrement la muleta par rapport à son propre corps au moment de commencer la passe, pour mieux fixer l'attention du toro dessus.
Lorsqu'il lui est impossible de présenter la panza ou d'avancer la muleta, pour citer de près en se croisant par exemple, il utilise

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