CARA Ouest - Les BRISCARDS
Association des Anciens du Grand Bleu de la Région Ouest
 
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Directeur de Publication : Annie Hervy
Rédacteur en chef : Daniel Mergny
Assistant du Rédacteur : Gérard Mérel
Comité de relecture : André Corlay - Alain Lanceau
Diffusion : Gérard Mérel
WEB : Pierre Copine

Numero : 205

Date : 19 septembre 2013

Sommaire :  
  Editorial
Compte rendu
Humour
H.B.T.Y. & F.C.P.

Prochain RDV

Editorial

Nous espérons que vous avez tous passé un excellent été, d’autant que la météo s’est montrée particulièrement clémente cette année. Ilétait temps que les Briscards fassent également leur “rentrée” et c’est nombreux (36) que nous nous sommes retrouvés de bon matin devant le Grand Blockhaus de Batz-sur-Mer.
Une visite parfois très émouvante, commentée par les propriétaires de ce musée, deux frères, Marc et Luc Brauer, passionnés et donc passionnants. Le blockhaus a parfaitement été restauré et présente de très belles pièces originales, dons pour certaines, d’acteurs de la dernière guerre mondiale. L’un d’entre eux, Maurice Moreau nous a d’ailleurs honorés de sa présence. Après un excellent déjeuner servi au restaurant du Pouliguen « Le Garde Côte », face à la mer, nous avons pu visiter la cité de Guérande. Notre guide, Christine, a su capter notre attention pendant plus de deux heures, en nous contant
Guérande, son histoire, ses remparts, sa collégiale.... Pour clore cette belle journée, un petit train nous a emmenés vers le Musée Terre de Sel de Guérande, après avoir fait le tour des remparts... C’est le moment qu’a choisi une petite pluie fine typique de notre région pour faire son apparition ! Mais à ce moment de la journée, elle ne pouvait plus vraiment nous gêner.

Merci aux organisateurs, Marie-Christine et Yves Berthelot, aidés d’André Coulon, pour leur implication et la façon dont ils ont géré cette journée particulièrement dense et intéressante....................................................AH

 

REUNION DU 19 SEPTEMBRE

Présent(e)s : Marie Christine & Yves Berthelot, Annick & André Corlay, André Coulon, Martine & Gérard Fontaine, Elisabeth & Gérard Genais, Jean-Louis Gourdon, Jean Michel & Annie Hervy Cazeres, Michelle & Michel Lavaud, Annick & Gérard Le Pommelet, René Lefaix, Alain & Jeannine Marsollier, Béatrice Martin, Gérard Mérel, Marie-Henriette & Daniel Mergny, Arlette & Pierre Moreau, Paul Mustière, Robert & Anne Neuville, Jean-Pierre & Michele Papon, Christine & Jean Raynaud, Jeannine & Michel Riault, Jeanine & Laurent Royaux,
Excusé(e)s: Bernard Barbier, Robert Bareau, Roger Batard, Yves- Antoine Caillaud, Jacques Charrance, Claude Chartier, Jean-Luc Chauvin, Pierre Copine, Jean-Claude Dardalhon, Jean-André François, Renée Freuchet, Mireille Gaignet, Pierre Gallon, Annick Gaucher, Bernard Grollier, Monique Guerin-Langlois, Alain Lanceau, Jean Landrein, Anne Lannic, Josette Lebossé, Gilbert Lemerle, Jean Yvon Leroux, Daniel Lesage, Bruno Jean Manchon, Jean Marie, François Michaud, Jacques Monjoin, Jean Pellerin, Jean Paul Rennou, Bernard
Rey, Alain Rouault, Etienne Schmit, Joseph Simon, Henri Sourdin, François Tellier, Pierre Thomas,
Absent(e)s: Jean-Pierre Antompietri, Claude Bardin, Jean Claude Béasse, Adrienne Cloitre, Daniel Corniglion, Henri de Darassus, Bertrand de La Fournière, Yann de La Porte Du Theil, Alain Delepierre, Raymond Doré, Louis Drillet, Alain Ducottet, Jean Claude Fasseu, Jean-Claude Fauvet, Daniel Fihey, Jacqueline Fourniguet, Antoine Gapihan, Marie Christine Guillet, Annick Le Gal, René Lesouef, André Loretz, Jean Neveu, Michel Paineau, Philippe Pellaumail, Yves Petiteau, Michel Ploquin, Romain Prudor, Dominique Ruesche, Monique Salmon, Jacques Thibaud,
Participation: 36 dont 15 conjoint(e)s
Au déjeuner: 36

COMPTE RENDU DU JOUR

N’oublions pas d’avoir une pensée amicale pour celles et ceux qui traversent des moments difficiles et qui n’ont puêtre parmi nous. Nous leur prodiguons tous nos encouragements ainsi qu’à leurs proches.

Nous avions rendez vous à 9 h 45 devant le Grand Blockhaus de Batz-sur-Mer pour une visite inoubliable.
Il appartient désormais à deux frères, Luc et Marc BRAUER, qui en
assurent les visites guidées. Actuellement il a reçu plus de 500 000 visiteurs depuis son ouverture en 1997. Face à la mer, Luc nous a fait revivre l'histoire locale : le naufrage du Lancastria le 17 juin 1940, le raid anglais sur St-Nazaire dans la nuit du 27 au 28 mars 1942 "Opérat-

-ion Chariot", la signature de la capitulation de la Poche de St Nazaire le 8 mai 1945 à Cordemais et la cérémonie du 11 mai à Bouvron.
Pour visiter le blockhaus notre groupe a été partagé entre les deux frères et nous avons pu apprécier leurs connaissances de l'histoire locale et leur enthousiasme pour nous la transmettre. Les deux frères ont su nous émouvoir en évoquant leurs rencontres avec ceux qui, après avoir été acteurs de cette période douloureuse, sont devenus des visiteurs du musée.
2 h 30 de visite passionnante, mais trop courte, émaillée d'anecdotes sur la provenance de certains costumes, décorations ou carte locale. C’est ainsi que le musée s’est enrichi du costume d’une infirmière allemande qui conservait religieusement sa tenue et la sortait une fois par an pour la nettoyer, parce que c’était la seule chose qui lui était restée à la
fin de la guerre, après la destruction de sa maison et la perte de sa famille.
Après sa visite elle a probablement pensé que ce costume avait toute sa place dans ce musée.
Marc et Luc sont capables de vous raconter de nombreuses autres anecdotes, toutes aussi émouvantes, comme l’histoire de ce soldat britannique qui a échappé au naufrage du Lancastria parce qu’il avait obtenu l’autorisation exceptionnelle de rester sur le pont ; n’hésitez surtout pas à leur rendre visite.
Certains, parmi nous, y retourneront probablement pour prendre le temps d’apprécier toute la richesse présentée dans ce musée.
Le Grand Blockhaus de Batz-sur- Mer : 5 niveaux accessibles !
Authentique Poste de Commandement du Mur de l’Atlantique, sur 5 niveaux et 300 m² intérieurs. Vous y découvrirez l’incroyable histoire de la Poche de Saint-Nazaire, la dernière région de France libérée le 11 mai 1945. Les scènes d’un réalisme saisissant et les témoignages poignants vous plongeront dans l’émotion de l’époque.
Une visite pédagogique et ludique, notamment pour les enfants avec un jeu de piste offert. Un site incontournable de la presqu’île guérandaise déjà plébiscité par 500 000 visiteurs depuis son ouverture en 1997 !

Pour découvrir en détails l'histoire de ce blockaus http://www.grand-blockhaus.com/

Nous nous sommes ensuite retrouvés au Pouliguen, face à la mer, pour déjeuner au GARDE-CÔTE : excellent tant sur le contenu ou la présentation des plats, que sur le service.
Nous avions ensuite rendez-vous devant la porte Saint-Michel à Guérande pour une visite guidée de la
ville et de sa collégiale. Christine, notre guide, a su pendant plus de deux heures retenir notre attention
en nous montrant des détails architecturaux que nous n'avions pas remarqués malgré nos nombreuses
visites.
Ville d'art et d'histoire depuis 2004, la commune est renommée pour ses marais salants et sa cité médiévale. C'est l'une des rares villes françaisesà avoir conservé ses remparts dans leur intégralité (1 434 m de circonférence). C'est un haut lieu de l'histoire du duché de Bretagne et, historiquement, le chef-lieu d'un territoire appelé Presqu'île guérandaise qui coïncide avec l'extension la plus méridionale de la langue bretonne.
Guérande fait partie des 21 communes appartenant au parc naturel régional de Brière.
L'enceinte fortifiée est percée de 4 portes d'entrée :
la Porte Saint Michel ;
la Porte Vannetaise ;
la Porte de Saillé ;
la porte Bizienne.
. Une partie a cependant été conservée entre la porte Bizienne et la porte Vannetaise. L'enceinte fortifiée n'était pas le seul élément défensif dont disposait la cité : Le mail ou boulevard, construit à la fin du XVe siècle ou au début du XVIe siècle, situé entre la porte Saint- Michel et la porte de Saillé pour la partie encore conservée, constituait une première ligne de défense, en renfort des remparts devenant de
moins en moins efficaces avec le développement de l'artillerie d'attaque, et permettait de plus d'y déployer
des canons. Son aspect actuel résulte des aménagements du duc d'Aiguillon qui l'a fait rehausser et transformer en promenade arborée. Cette butte tire son nom du mail, un ancêtre du croquet et sport que pratiquaient les gentilshommes. Les douves, sèches à l'origine, ont été creusées entre le Mail et les remparts pour renforcer les fortifications. Elles entouraient autrefois entièrement l'enceinte fortifiée. Elles ont cependant été en partie bouchées à cause de l'odeur qu'elles dégageaient (une partie des habitants y jetaient leurs déchets) cité médiévale, est classée monument historique depuis 1853. De l’église romane, incendiée lors du sac de Guérande (1342), subsistent la nef et ses piliers dont certains sont ornés de
de chapiteaux historiés.
La collégiale actuelle est une construction des 15e et 16e siècle de style gothique flamboyant, utilisant le vocabulaire ornementé de l’architecture religieuse bretonne.
La Chapelle Notre-dame-la- Blanche .
L’édifice reçoit ses voûtes en pierre au 19e siècle et l’essentiel de ses très intéressants vitraux. Siège d’une paroisse urbaine, elle est le plus ancien édifice intra-muros de Guérande. Construite en style gothique au XIVe siècle sous Jean de Montfort. Elle était la propriété des ducs de Bretagne contrairementà la collégiale qui elleétait détenue par l’évêché. C'est dans cette chapelle qu'est signé le second traité de Guérande, le 4 avril 1381, qui rétablit Jean IV comme duc de Bretagne. Cette chapelle est vendue comme bien national durant la Révolution Française avant d'être rachetée par l'abbé Sorin (alors curé de Guérande) en 1853. L'une des particularités de cette chapelle est qu'elle ne possède pas de transept mais seulement une nef unique.
Christine a également évoqué le vin du coteau de Guérande, le vin d’Aunis. Il était vendu dans le reste de la Bretagne et exporté un temps vers l’Angleterre. Dès 1073, on le trouve cité dans une charte. Vraisemblablement introduite par les Bretons et développée par les Moines, cette production régresse au cours du 18e siècle, devient de bonne garde au 19e, (3 à 5 ans selon les années), et disparaît au début du 20e siècle. Quelques ceps ont survécu à la crise du phylloxera et se retrouvent encore dans des parcelles abandonnées ou dans des talus. Pour financer la construction des remparts, les ducs de Bretagne instituent au Moyen Âge le billot, un impôt sur les débits de vin dans l’ensemble de leur seigneurie........ Depuis 1999 une fête médiévale a lieu en Mai.
Après avoir fait le tour des remparts, nous quittons Guérande à bord d'un petit train pour découvrir le Musée Terre de Sel de Guérande.

Les marais salants de Guérande, marais d'eau salée d'environ 1 700 hectares, comprennent deux bassins salicoles :
Le bassin de Guérande: le plus grand et le plus connu entre Guérande et la presqu'île du Croisic, sur le Traict
Le bassin du Mès, plus modeste, à Mesquer. C'est le bassin salicole le plus au Nord de l'Europe.

Ils font partie des marais salants de l'Atlantique, situés pour plus des trois quarts d'entre eux, entre la Gironde et la presqu'île de Quiberon.

On parle de marais salants parce que c'est le lieu où les paludiers récoltent environ 15 000 tonnes de gros sel par an pour environ 300 tonnes de fleur de sel.

Cette dernière bénéficie d'une charte de qualité, et le sel de Guérande, d'un Label rouge obtenu en 1991. Par ailleurs, ces marais salants sont classés « Sites remarquables du goût ».

La profession compte environ 280 à 300 paludiers, dont une dizaine de femmes, livrant entre 8 000 et 12000 tonnes de gros sel et 200 à 300 tonnes de fleur de sel à la consommation chaque année.

Pendant une demi heure, chacun visite ce musée à son rythme ; certains (ou plutôt certaines) en profitent pour faire quelques emplettes avant de regagner le petit train qui nous ramènera à nos véhicules respectifs.

Nous tenons à remercier les organisateurs de cette journée dense mais intéressante, le point fort restera probablement la visite du Grand Blockhaus par la qualité des intervenants et la passion qu'ils ont su nous faire partager.

 

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Yves Antoine CAILLAUD
Antoine GAPIHAN
Bruno Jean MANCHON
Jean Paul RENNOU
Henri SOURDIN

 

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