Les BRISCARDS - CARA Ouest
Association des Anciens du Grand Bleu de la Région Ouest
 
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Directeur de Publication : Gérard Genais
Rédacteur en chef : Daniel Mergny
Assistant du Rédacteur : Gérard Mérel
Comité de relecture : André Corlay - Alain Lanceau
Diffusion : Gérard Mérel
WEB : Pierre Copine

Numero : 132

Date : 15 septembre 2011

Sommaire :  
  Editorial
Compte rendu
Humour
H.B.T.Y. & F.C.P.

Prochain RDV

Editorial

La Rentrée des Briscards
Ce jeudi, nous avions quelques longueurs d'avance sur les Journées du Patrimoine. Hauteur de vue remarquable pour cette visite "radieuse" à Ratiatum, grâce à Évelyne Doré que nous remercions pour l'idée et l'organisation de cette journée. Après la trêve estivale, un fort contingent de Briscards ravis de se retrouver était donc fidèle au rendez-vous de Septembre. Cité radieuse et site archéologique à découvrir pour beaucoup, notamment pour les deux nouveaux venus accompagnés de leurs épouses : Christian Pottier, un "Champion" déjà connu chez les Briscards et Pierre Gallon, un ancien Nantais reconnu par certains d'entre nous. Bienvenue donc à ces "jeunes" Briscards rapidement "insérés" grâce à la chaleureuse ambiance du restaurant des Apprentis d'Auteuil, qui nous servirent "en Pros" un succulent déjeuner.
Salut à tous et à bientôt en Octobre, avec une pensée particulière pour ceux qui ne peuvent nous rejoindre !............GG

REUNION DU 15 septembre

Présent(e)s : Claude Bardin, Robert Bareau, Roger Billy, Annick & André Corlay, André Coulon, Evelyne & Raymond Doré, Jean-André François, Danielle & Pierre Gallon, Michel Gaucher, Elisabeth & Gérard Genais, Jean Michel & Annie Hervy Cazeres, Michelle& Michel Lavaud, Alain & Jeannine Marsollier, Gérard Mérel, Marie-Henriette & Daniel Mergny, Arlette & Pierre Moreau, Brigitte & Christian Pottier, Jeannine & Michel Riault, Annick & Jean Paul Rocher, Joseph Simon, Michelle & Pierre Thomas,
Excusé(e)s: Roger Batard, Yves Berthelot, Claude Chartier, Jean-Luc Chauvin, Pierre Copine, Jean-Claude Dardalhon, Jean-Claude Foucault, Renée Freuchet, Jacques Gaudry, Jean-Louis Gourdon, Bernard Grollier, Monique Guerin-Langlois, Alain Lanceau, Anne Lannic, Josette Lebossé, Jean Yvon Leroux, Daniel Lesage, Bruno Jean Manchon, Jean Marie, François Michaud, Paul Mustière, Anne Neuville, Jean Neveu, Michèle Papon, Jean Pellerin, Yves Petiteau, Bernard Rey, Alain Rouault, Etienne Schmit, François Tellier, Allain Verhoeven,
Absent(e)s: Jean-Pierre Antompietri, Bernard Barbier, Jean Claude Beasse, Yves-Antoine Caillaud, Jacques Charrance, Adrienne Cloitre, Daniel Corniglion, Henri de Darassus, Bertrand de La Fourniere, Yann de La Porte Du Theil, Alain Delepierre, Louis Drillet, Alain Ducottet, Jean Claude Fasseu, Jean-Claude Fauvet, Michèle Figuiere, Gérard Fontaine, Jacqueline Fourniguet, Mireille Gaignet, Antoine Gapihan, Jean Paul Jaumouillé, Jean Landrein, Annick Le Gal, Gérard Le Pommelet, René Lefaix, Gilbert Lemerle, André Loretz, Henri Maurice-Baron, Jacques Monjoin, Michel Paineau, Philippe Pellaumail, Michel Ploquin, Romain Prudor, Jean Raynaud, Gisèle Renault, Jean Paul Rennou, Laurent Royaux, Dominique Ruesche, Monique Salmon, Henri Sourdin, Jacques Thibaud,
Participation: 34 dont 13 conjoint(e)s
Au déjeuner: 30
Nous souhaitons la Bienvenue à Pierre Gallon et à son épouse Danielle ainsi qu’à Christian Pottier et à son épouse Brigitte.

COMPTE RENDU DU JOUR

Après ces deux mois de congés, n’oublions pas d’avoir une pensée amicale pour celles et ceux qui traversent des moments difficiles et qui n’ont pu être parmi nous. Nous leur
prodiguons tous nos encouragements ainsi qu’à leurs proches.
Visite à Rezé de la Maison Radieuse et du site archéologique de Saint Lupien
Le rendez-vous fixé à 9h00 au pied de la Mairie de Rezé par notre organisatrice Évelyne Doré est respecté et nos 34 Briscards se retrouvent joyeusement après la trêve estivale. Deux jeunes élèves de l’École d’Architecture nous accueillent et nous séparent en 2 groupes pour entreprendre séparément les deux visites du programme.
Le site de Saint-Lupien, la chapelle Saint-Lupien et les Domus. (cliquez sur ce titre pour accéder à la plaquette)
Nécropole mérovingienne et chapelle des 10e et XIe siècle.
Rezé est située sur le site antique de Ratiatum, le grand port des Pictons dont la capitale était Limonum (Poitiers). Au début de notre ère, Ratiatum dominait l’estuaire de la Loire par sa dimension urbaine et son rayonnement commercial.
Aujourd’hui, le sous-sol témoigne de l’apogée de la ville à cette époque. Ratiatum, étendue sur une centaine d’hectares, obéit à une organisation spatiale parfaitement ordonnée, qui détermine un véritable réseau de voiries encadrant un découpage régulier en îlots, peu à peu urbanisés. Les archéologues
ont mis au jour quatre quartiers de la ville galloromaine : Saint-Lupien (portuaire), les Domus (résidentiel), Notre- Dame-la-Blanche, les Bourderies
(artisanal).
Cependant, la parure monumentale de Ratiatum reste aujourd’hui encore à découvrir…
Lors de la Guerre des Gaules, César voulut battre les Vénètes sur mer. Sa flotte en souffrit sans que les hardis navigateurs de la Bretagne sud soient vaincus. Il fit appel aux Pictons, peuple Galois ralliés, qui vinrent jusqu’à la Loire lui prêter mainforte.
Les Vénètes furent vaincus. Pour les récompenser, César les autorisa à s’établir sur l’actuel site de Rezé qu’ils appelèrent Ratiatum.
Aujourd’hui encore, la Chapelle St-Lupien se dresse sur la partie ouest du site. Son histoire est mouvementée. Des murs gallo-romains de briques et de moellons de pierres ont été découverts sous les niveaux construits au moyen-âge.
Associés à des hypocaustes, pilettes en briques permettant la circulation d’air chaud dans un fauxplancher, ces vestiges appartiennent probablement à des thermes.
Au 5ème siècle, un premier édifice de culte aurait été construit selon le témoignage de Grégoire de Tours (fin du 6ème siècle).
Il relate l’existence de la sépulture d’un « certain Lupien », située dans le bourg de« Ratiate ». La renommée du lieu est telle qu’on y fait pèlerinage en raison d’une série de miracles : à son tombeau, un aveugle recouvra la vue, un paralytique le mouvement, un muet la parole.
La présence de 8 coffres de sarcophage en calcaire datés des septième et huitième siècle établit l'existence d'une nécropole mérovingienne. Bien qu'éventrés et endommagés, ils soutiennent les fondations d'une chapelle datant des Xe et XIe siècle, constitué d'une nef unique et d'un choeur rectangulaire.
La chapelle du XVe siècle que l’on voit aujourd'hui en élévation est datée du XVe siècle. Plus grande, elle remplace la chapelle précédente dont elle conserve le plan architectural : édifices à nef unique et chevet plat.
À l'intérieur, les installations liturgiques révèlent le soin apporté au décor de l'édifice : un retable finement mouluré et sur un mur du choeur, un lavabo au sud et un bénitier au nord.
Transformée en ferme au XVIIIe siècle.
Abandonnée, la chapelle se délabre peu à peu et son accès est interdit le 31 mai 1777. Vendue comme bien de la nation, quand le citoyen Pichaud l'acquiert en 1791, l'édifice est déjà converti en ferme : la chapelle sert de lieu de stockage pour le foin et les outils agricoles.
En 1965, les habitants du quartier venaient encore chercher leur lait dans la chapelle.À la fin du XIXe siècle, des fouilles et travaux de restauration sont entrepris. Ils détruisent malheureusement tout le contexte archéologique, en particulier les précieuses strates.
La connaissance archéologique et historique de Rezé s'est considérablement affinées depuis 20 ans. Cependant, la plupart des découvertes, tels que le port, les ateliers et les Domus, relèvent du domaine privé.
Les édifices publics de RATIANUM ne sont connus pour le moment que par des recherches ponctuelles faites au XIXe
siècle, c'est le cas par exemple, des éventuels thermes repérés à l'ouest de la chapelle Saint- Lupien ou ceux trouvés sous l'église Saint-Pierre.
Mais qu'en est-il du forum, du théâtre, de l'Odéon, des temples?
Espérons que les prochaines découvertes archéologiques lèveront le voile sur ces inconnues.

LA MAISON RADIEUSE DE REZE
La Maison Radieuse, également appelée Cité radieuse de Rezé ou La Maison familiale, est une résidence sous forme de barre sur pilotis située dans la commune de Rezé au sud de l'agglomération nantaise, où Le Corbusier a tenté d'appliquer ses principes d'architecture pour une nouvelle forme de cité, un village vertical, appelé "Unité d’Habitation". C'est la deuxième des quatre unités d'habitation construites en France avec Marseille, Briey et Firminy. Le contact avec Le Corbusier à Nantes se fait en la personne de Gabriel Chéreau, jeune avocat, vice-président d'une coopérative privée de logement social "La Maison familiale" : celle-ci a pour membres des employés du port et de la ville. Au moment du lancement du programme de reconstruction de la ville de Nantes en 1945, Gabriel Chéreau s'inquiète des projets de l'architecte en chef, Michel Roux-Spitz.

Il contacte alors l'architecte pour contrer ce projet mais sans y parvenir. Ils collaborent de nouveau trois ans plus tard pour reproduire l'expérience de Marseille. Mais l'unité de Rezé est la première à se réaliser dans un cadre de logement social "classique", ce que recherchait Le Corbusier, pour qui son concept d'habitat devait s'adresser en priorité aux personnes modestes. Après des négociations difficiles avec les financeurs, notamment en
raison des coûts élevés et des normes de construction HLM imposées par l'État, le projet met beaucoup de temps à se mettre en place.
C'est finalement en juin 1950 que le plan définitif proposé par Le Corbusier aidé d'André Wogenscky est adopté. Le choix du lieu d'implantation est la commune de Rezé, au sud-ouest de Nantes et à proximité du port. La municipalité cautionne l'emprunt accordé par l'État à la Coopérative maître d'ouvrage du bâtiment. Les travaux ne commencent que le 11 juin 1953 et s'achèvent un an et demi plus tard.
Les premiers habitants emménagent le 16 mars 1955 et le bâtiment est officiellement inauguré en juillet de la même année.
Description
Installée dans un parc boisé de 6 hectares et au pied d'une pièce d'eau, elle fait 52 m de haut, 108 m de long, et 19 m de large. Elle est plus petite que celle de Marseille. Elle comprend 294 logements répartis sur 17 étages et accessibles par 6 rues intérieures. Ils peuvent accueillir 1400 personnes. Les appartements sont en duplex montant ou descendant et profitent de la double orientation estouest de chaque côté de l'immeuble ou sont exposés au sud. Ils sont cependant plus petits et moins variés que l'unité marseillaise. Les équipements sont constitués d'une école maternelle située sur le sommet du toit et de locaux collectifs entre les escaliers. Un bureau de poste y est implanté (mais quitte le site en 2002).
La coopérative a cependant refusé d'y inclure une rue commerçante, pourtant jugée vitale par Le Corbusier pour la vie sociale de l'unité. Le Corbusier a insisté sur l'implantation de l'unité dans son environnement en construisant par exemple une passerelle pour la traversée de la pièce d'eau.
Pour alléger les coûts de construction, des modifications ont aussi été apportées aux techniques mises en oeuvre pour la construction : le système du casier à bouteille utiliséà Marseille a ainsi été abandonné pour un système de préfabrication béton plus simple.
Réception du bâtiment et son évolution
À leur emménagement, les habitants bénéficient d'un système de location-vente coopératif : chaque habitant de la coopérative donne un apport initial équivalent à 15 % du coût total du logement. Il devient ainsi actionnaire de la coopérative.
En 1971, la loi Chalandon oblige à l'abandon du système coopératif et les habitants doivent choisir entre la location ou
l'achat de leur logement. Seuls 20 % choisissent l'achat et la rotation des logements devient alors beaucoup plus importante. Le logement social, géré par Loire-Atlantique Habitations, représente de nos jours 55 % des locataires. L'Association des habitants de la Maison Radieuse, fondée le 25 avril 1955 existe toujours. L'unité abrite environ 800 habitants aujourd'hui.
La réhabilitation des logements commence dans les années 1980. En 1996-1999, une réfection totale des façades est entreprise, notamment dans le but de corriger des malfaçons liées aux économies faites lors de la construction du bâtiment. En 2004, les huisseries extérieures sont restaurées, du travail reste à faire. Les façades et toitures de l’ensemble font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 16 septembre 1965.
Cette protection est étendue par un autre arrêté : l'école, les circulations intérieures (constituées du hall d'entrée, des rues et des cages d'escalier) , la passerelle, et les appartements témoins du sixièmeétage font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques le 17 juillet 2000. Ces deux arrêtés sont annulés et remplacés par la protection suivante :
les façades et toitures de l’ensemble, ainsi que les éléments intérieurs précédemment détaillés font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 10 décembre 2000 . Une visite intéressante, qui surprend, cette construction étant peu commune, mais d’avant garde pour l’époque. Après une belle matinée quoique bien fraiche, les pieds bien humides lors du parcours sur le site de St-Lupien, nous nous retrouvons au

restaurant du Relais d’Auteuil, à Bouguenais, école professionnelle crée par l’Association des Orphelins d’Auteuil.

Remercions Évelyne pour le bon choix du menu de très bonne qualité eu égard au prix très raisonnable demandé. L’ambiance autour de ces tables rondes fut aussi conviviale que l’on pouvait s’y attendre.
La bienvenue fut souhaitée à Christian POTTIER ainsi qu’à Pierre GALLON et à leurs épouses.
Saluons également la présence de Michèle et Pierre Thomas, venus spécialement de leur résidence Mâconnaise pour nous retrouver et nous dire à bientôt.
Vous pouvez en savoir davantage sur ce Relais d’Auteuil en utilisant le lien suivant : http://www.annuaire.com/aide-sociale/relais-d-auteuil-48044602000087/

Après de longs entretiens entre tous, devant l’établissement, les Briscards, comme à regret, se séparent en se disant au mois prochain autour du Radio Amateur, Une passion

AUTRES SUJETS ABORDES
Intervention de Jean-André François relative à l’avenir de la Mutuelle IBM dont vous trouvez le compte-rendu de l'AG de juin dernier, ci-dessous.
1- Phase :
Choix du partenaire : Le groupe d’étude avait tout d’abord procédé à la sélection de 4 partenaires possibles, dont la MACIF branche Mutualiste
2- Fin 2010 :
le CA de la Mutuelle a décidé de poursuivre uneétude plus approfondie avec la MACIF, branche Mutualiste, pour les raisons suivantes : Pour sa compétence, Pour ses prestations, Pour sa taille, Pour ses valeurs, proches de celles de la Mutuelle IBM
3- En Cours :
3 grands chantiers : Modifications de l’offre en matière de prestations et de cotisations, Adaptation les statuts et les divers règlements, Définition des modalités pratiques de rapprochement souhaité par le CA et la branche Mutualiste de la MACIF, dans le domaine de la Santé et de la Prévention.
4-Objectifs :
Présentation des modalités retenues à l’AG du 7 Novembre 2011, Évaluation du bien-fondé par l’AG du 7 Novembre 2011, Demande d’accord à l’AG pour émettre une « lettre d’intention, en vue de négocier les termes de la Convention d’affiliation à la SGAMMACIF, Une présentation à l’AG de la mi-février 2012, pourrait être effectuée.
5-Information importante :
Le Pilote du CA est Monsieur LC. BLANC.
Outre le suivi général du projet, il est chargé d’initialiser et d’animer les relations avec la Direction de la MACIF Mutualiste, pour les réunions de travail, les CA et AG de la Mutuelle IBM. A ce titre, il est disponible pour répondre à toute question d’un affilié à la Mutuelle IBM.
6-OBJECTIF FINAL
Mise en place de la totalité du processus pour fin 2012.

Jean André FRANCOIS
INFOS

Version électronique de l'IB imprimé Téléchargement de l'IB

Mise à jour de l'annuaire Jean Louis GOURDON > jl44115.gourdon@orange.fr Bernard BARBIER > bernard.barbier7@sfr.fr

à découvrir
Voltige à vélo http://www.youtube.com/watch_popup?v=Cj6ho1-G6tw&vq=medium
Les Clochers http://clochers.org/carte_accueil_active.htm
HUMAN PLANET by BBC http://www.youtube.com/watch_popup?v=2HiUMlOz4UQ&vq=large

 
PROCHAIN RDV LE 20 OCTOBRE
RDV à 9H30 Salle du Tertre près de l'ancienne poste de Carquefou Sujet : Le radio amateurisme, une passion
par Michel Halabi
PROCHAINE REUNION MICRO LE 27 OCTOBRE DE 9H30 à 17H00 chez TRIS ACTIF OUEST

H.B.T.Y. !

Passer la souris une seule fois sur la liste des noms
pour faire défiler les portraits
Jean Pierre ANTOMPIETRI
Yves Antoine CAILLAUD
Antoine GAPIHAN
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Jean Paul RENNOU
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Fonds de Placements

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44.41
54.22
32.37
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47.18
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