Les BRISCARDS - CARA Ouest
Association des Anciens du Grand Bleu de la Région Ouest
 
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Directeur de Publication : Pierre Copine
Rédacteur en chef : Daniel Mergny
Assistant du Rédacteur : Gérard Mérel
Comité de relecture : André Corlay - Alain Lanceau
Diffusion : Gérard Mérel
WEB : Pierre Copine

Numero : 123

Date : 21 octobre 2010

Sommaire :  
  Editorial
Compte rendu
Humour
H.B.T.Y. & F.C.P.

Prochain RDV

Editorial

Les aléas du calendrier font, dit-on, souvent bien les choses, eh bien ! ce n’est pas toujours vrai.
En ce 21 octobre, ceux qui étaient à Bali n’ont pu être à la salle du Tertre, certes, ils ont vu et entendu autres choses.
Ceux qui privés de carburant ont dû rester chez eux et ont ainsi été privé de la convivialité de nos réunions.
Ceux qui se sont retrouvés dans les bouchons ou devant un barrage ont dû avec regret faire demi-tour, pourtant, ils avaient
projeté de venir enrichir leurs connaissances.
Voilà bien les coïncidences qui en ce 21 octobre 2010, ont fait que l’auditoire à cette réunion fût restreint mais très attentif.
L’exposé fût comme d’habitude de haute qualité, car avec un passionné de Jazz comme Jean cela ne pouvait être autrement. Il
nous a permis de mieux connaître ou de se remémorer la vie de Boris Vian dont nous ne connaissions pas toutes les facettes.

Merci à toi Jean pour cette brillante évocation................................................................GM

 

REUNION DU 21 OCTOBRE

Présent(e)s : Pierre Copine, Gérard Genais, Bernard Grollier, Gérard Mérel, Marie-Henriette & Daniel Mergny, Jacques Monjoin, Jean Neveu, Marie-Thérèse & Henri Sourdin, Michelle & Pierre Thomas,
Excusé(e)s: Annie Cazères Hervy, Claude Chartier, André Corlay, André Coulon, Jean-Claude Dardalhon, Louis Drillet, Jean-Claude Foucault, Renée Freuchet, Mireille Gaignet, Jacques Gaudry, Monique Guerin-Langlois, Alain Lanceau, Jean Landrein, Anne Lannic, Gérard Le Pommelet, Michele Papon, Jean Pellerin, Jean Paul Rocher, Laurent Royaux,
Absent(e)s: Jean-Pierre Antompietri, Bernard Barbier, Claude Bardin, Robert Bareau, Roger Batard, Jean Claude Beasse, Yves Berthelot, Roger Billy, Yves-Antoine Caillaud, Jacques Charrance, Jean-Luc Chauvin, Adrienne Cloitre, Henri de Darassus, Bertrand de La Fourniere, Yann de La Porte Du Theil, Alain Delepierre, Raymond Doré, Alain Ducottet, Evelyne Duval, Yvette Echappe, Jean Claude Fasseu, Jean-Claude Fauvet, Michèle Figuiere, Gérard Fontaine, Jacqueline Fourniguet, Jean-André François, Antoine Gapihan, Michel Gaucher,
Jean-Louis Gourdon, Jean Paul Jaumouillé, Annick Le Gal, Josette Lebosse, René Lefaix, Gilbert Lemerle, Jean Yvon Leroux, Daniel Lesage, André Loretz, Suzel Macé, Bruno Jean Manchon, Jean Marie, Jeannine Marsollier, François Michaud, Pierre Moreau, Paul Mustière, Anne Neuville, Michel Paineau, Philippe Pellaumail, Yves Petiteau, Michel Ploquin, Romain Prudor, Jean Raynaud, Gisèle Renault, Bernard Rey, Michel Riault, Alain Rouault, Dominique Ruesche, Monique Salmon, Etienne Schmit, Yvon Schneeberger, Joseph Simon, François
Tellier, Jacques Thibaud, Allain Verhoeven,
Participation: 9 et 3 conjointes
Au déjeuner: 7

COMPTE RENDU DU JOUR

Avant tout, n’oublions pas d’avoir une pensée amicale pour celles et ceux qui traversent des moments difficiles et qui n’ont pu être parmi nous. Nous leur prodiguons tous nos
encouragements ainsi qu’à leurs proches.
Boris Vian, le jazz et la chanson
Cinquante ans après la disparition de Boris Vian, personnage aux multiples facettes - on devrait dire aux multiples talents - l’aura de ce toujours jeune
homme n’a cessé de grandir au point parfois de dépasser la juste mesure. Encore que …
Il n’empêche, cet homme n’avait rien de banal, et si son profil reste un mystère, tant il est divers, la trace qu’il a laissée dans l’univers artistique de l’immédiat après-guerre mérite un regard attentif.
Acceptons que ce regard soit porté à travers le prisme du jazz, sa passion la plus profonde, n’en doutons pas.
..................................................................................................................................................................................................................Jean Neveu
BORIS VIAN Résumé de la vie de Boris VIAN Source: http://www.jesuismort.com/biographie_celebrite_chercher/biographie-boris_vian-1182.php
Boris Vian naît dans la région parisienneà Ville-d'Avray le 10 mars 1920. Cadet de sa famille, il grandit au milieu de trois frères et soeurs : Lélio, Alain et Ninon. Ses parents, Paul et Yvonne, élèvent leurs enfants dans une atmosphère joyeuse où culture et raffinement tiennent une large place.

Le jeune Boris maîtrise la langue française, la littérature et la manipulation des mots, mais il se passionne dès ses 16 ans pour la musique et en particulier le jazz, forme musicale encore peu écoutée en France. Il acquiert très vite une connaissance pointue du genre et devient membre du Hot Club de France. Il se met alors à la trompette à 17 ans. A la veille de la Guerre, Boris est un jeune homme qui partage son temps entre l'écriture, la musique et l'organisation de soirées mémorables dont il est un des piliers avec ses frères.
Parallèlement à ses activités d'ingénieur, Boris Vian commence à écrire son premier ouvrage en 41, "Les cents sonnets", ouvrage qui ne sera pas édité avant 1984 ! Passionné par la culture de l'absurde, par l'exploration des exercices intellectuels les plus surréalistes, Vian développe des activités variées comme le Cercle Legâteux, déjà créé avant-guerre. Vers 44, Vian publie ses premiers textes sous des pseudonymes tels Bison Ravi (anagramme de Boris Vian) ou Hugo Hochebuisson. Sous le nom de Bison Ravi, il écrit un poème qui évoque l'interdiction du jazz américain par les Allemands. En 45, il signe un contrat chez Gallimard pour son roman "Vercoquin et Plancton". 1946 est l'année de parution de son plus célèbre roman, "L'Ecume des jours". C'est à ce moment-là qu'il rencontre le couple Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre, piliers du gotha littéraire de Saint-Germain-des-Prés. Quelques mois après "L'Ecume des jours", Vian publie "J'irai cracher sur vos tombes", pastiche des romans noirs américains. Il le signe Vernon Sullivan et fait alors passer Vian pour le traducteur. L'ouvrage fait scandale par son contenu un tantinet iconoclaste. Mais c'est un best-seller dès 47. Idem avec "Les morts ont tous la même peau" en 47 et "Et on tuera tous les affreux" en 48. Scandale et réussite.

La Guerre terminée, des lieux s'ouvrent, le jazz envahit la capitale, les plus jeunes générations se lancent dans une fête permanente, fête à laquelle Vian participe activement. Il monte une chorale en 47 qu'il nomme "Le petite chorale de Saint-Germain-des-Pieds". Parmi les nouveaux lieux à la mode, on compte Le Tabou, 33 rue Dauphine, au coeur de Saint-Germain-des-Prés. Cette boîte de jazz minuscule devient vite un point incontournable du Paris qui bouge dans les années d'après-guerre. Boris et Alain Vian l'animent avec leur orchestre .

Boris doit malheureusement cesser la trompette à la même époque pour raisons de santé. En revanche, il demeure plus que jamais une sommité en matière de jazz et intègre la rédaction du magazine Jazz Hot en 46. Pendant plus de 10 ans, il rédigera pour eux une revue de presse et de nombreux articles.
A la fin des années 40, Vian laisse le Tabou au profit d'une autre cave de jazz, le Club Saint-Germain-des-Prés, à deux pas de là, rue Saint Benoît. Il y reçoit de célèbres jazzmen américains dont Duke Ellington, Charlie Parker ou Miles Davis. Multipliant à l'infini ses activités, Vian écrit à cette époque ses premiers spectacles de cabaret. Il se met également à la traduction de romans noirs dont ceux de Raymond Chandler dans la série "Série noire", chez Gallimard. En 49, parallèlement à Jazz Hot, il devient rédacteur en chef de Jazz News.
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Peu de domaines littéraires échappent à Vian. S'il a commencé à écrire des chansons des années auparavant, 49 marque son premier succès en la matière avec le titre "C'est le be-bop" interprété par un jeune chanteur fou de jazz, Henri Salvador, sur une musique du pianiste de jazz Jack Diéval. Avec de dernier, Vian collaborera jusqu'au tout début des années 50. En revanche, Vian et Salvador se retrouveront au cours des années 50 pour produire des dizaines de succès.

A partir de 1954, Boris Vian commence à consacrer beaucoup de temps à la chanson. Le début de la guerre d'Indochine lui inspire en particulier un titre aujourd'hui mythique, "le Déserteur", manifeste anti-militariste. Fort d'un répertoire déjà solide, le producteur Jacques Canetti l'engage en 1955 dans son cabaret, les Trois Baudets, ainsi que sur la scène de La Fontaine des Quatre Saisons. Il y rencontre un certain succès qui lui valent d'enregistrer son premier disque en avril. Sous le titre "Chansons possibles et impossibles", Vian y reprend les titres de son tour de chant. L'album, tiré à 1000 exemplaires, est censuré à cause de la chanson "le Déserteur" dont le propos est jugé scandaleux par beaucoup. Le scandale surgira également au cours de la tournée que Boris Vian donne tout au long de l'été. Certains concerts donnent lieu à de violentes réactions du public.

Après le jazz, le roman noir, la science fiction, Vian insuffle à son travail un nouveau style venu d'Amérique et encore marginal en France, le rock'n'roll. Sur des musiques composées par Alain Goraguer, Michel Legrand et Henri Salvador, Vian écrit des textes souvent drôles et brillants. A partir de 56, il enregistre de nombreux disques chez Philips, en tant qu'interprète mais aussi que réalisateur. C'est ainsi qu'on découvre de célèbres titres tels que "Rock'n'roll Mops" par Henry Cording (alias Henri Salvador) ou "Fais-moi mal Johnny" par Magali Noël. Outre le rock, Boris s'inspire de styles musicaux les plus divers dont la java que jusque-là, personne n'avait sorti de son image populaire.

En dépit de graves odèmes pulmonaires qui se multiplient, Vian ne cesse guère ses multiples activités. Il écrit des livrets d'opéra ("Fiesta" en 58 sur une musique de Darius Milhaud), des commentaires de films documentaires ("la Joconde" en 57), joue dans des films ("Un amour de poche" de Pierre Kast), traduit des pièces de théâtre (August Strindberg) et devient directeur artistique pour Philips en 57, puis pour les disques Fontana l'année suivante.
Il écrit de plus en plus de chansons dont beaucoup restent des perles du répertoire : "J'suis snob", "les Joyeux bouchers", "On n'est pas là pour se faire engueuler" ou "Je bois". En outre, en 1958, il finit d'écrire "En avant la zizique.", spectacle inspiré de son expérience dans les maisons de disques. En cette grande époque de la chanson "littéraire" - on chante Prévert, Aragon, Queneau et même Sartre -, le travail de Vian est vivement remarqué.

Très fatigué, Boris Vian essaie de se reposer plus fréquemment. Mais ses activités nombreuses ne lui laissent pas de répit. En 59, il connaît beaucoup de difficultés avec l'adaptation cinématographique de "J'irai cracher sur vos tombes", projet dont il sera finalement écarté. En avril, il fait une ultime apparition au cinéma dans "les Liaisons dangereuses" de Roger Vadim, avec Jeanne Moreau.

Après Philips et Fontana, c'est chez Barclay que Boris Vian devient directeur artistique. Mais il n'aura guère le temps d'y inscrire sa patte. Le 11 juin 59, Boris et Ursula donnent une grande fête chez eux, cité Véron, pour fêter le nouveau chef du Collège de pataphysique. Quelques jours plus tard, le 23 juin, il assiste au visionnage du film "J'irai cracher sur vos tombes" mais meurt dès les premières images de cette adaptation dans laquelle il ne se reconnaissait pas.

Il laisse un vide énorme dans la vie artistique de l'époque. Mais son empreinte ne cesse de se confirmer depuis. Ses chansons ont été maintes fois interprétées par des artistes aussi divers que Jacques Higelin, Serge Reggiani, Mouloudji, Catherine Sauvage, les Frères Jacques, Yves Montand, Bernard Lavilliers ou même Maurice Chevalier qui en 57, a repris l'inoubliable "Pan Pan poireau pomme de terre". De fort nombreux disques et coffrets posthumes furent publiés depuis sa mort. Enfin régulièrement, des spectacles reprenant ses titres sont montés en France dont "En avant la zizique", joué en août 99 à Paris.

Certains de ses ouvrages sont des classiques de la littérature française, étudiés dans les écoles et analysés dans les facultés. Par son sens de l'humour mêlé de désespoir, son goût de l'absurde, d'une certaine irrévérence et ses choix frondeurs, Boris Vian est devenu une figure révérée par les plus jeunes générations. Son oeuvre est le résultat d'une totale ouverture d'esprit et d'une pensée libre. Sa modernité n'est plus à démontrer.

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HUMOUR

PROCHAIN RDV LE 18 novembre
RDV à 14H15 Place Sophie Trébuchet pour visiter la caserne des Pompiers. Visite organisée par Bernard Grollier PLAN pour se rendre place Sophie Trébuchet cliquez
PROCHAINE REUNION MICRO LE Suspendues momentanément pour des raisons de santé passagères de Daniel Mergny

H.B.T.Y. !

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