Les BRISCARDS - CARA Ouest
Association des Anciens du Grand Bleu de la Région Ouest
 
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Directeur de Publication : Pierre Copine
Rédacteur en chef : Daniel Mergny
Assistant du Rédacteur : Gérard Mérel
Comité de relecture : André Corlay - Alain Lanceau
Diffusion : Gérard Mérel
WEB : Pierre Copine

Numero : 121

Date : 17 JUIN 2010

Sommaire :  
  Editorial
Compte rendu
Humour
H.B.T.Y. & F.C.P.

Prochain RDV

Editorial

Jamais deux sans trois : cet adage vient de se vérifier encore une fois chez les Briscards.
Nous avions pris la direction de la Vendée en avril, et celle de Fontevraud en Mai. Ce fut celle de la vallée de la Sèvre Nantaise en juin, avec Cugand et son moulin à Foulon, Clisson, ses halles et ses jolies ruelles en bordure du confluent de la Sèvre et de la Moine. André avait retenu le restaurant Le Croque Mitaine et, comme d’habitude, l’ambiance y fut très conviviale, avant de repartir visiter l’antique château de Clisson, accompagnés d’un guide digne de ce nom.

Les vacances pointent leur nez : souhaitons que le soleil en fasse autant. Le bureau vous souhaite ainsi qu’à vos familles un bon temps de repos avec vos enfants, petits et arrières-petits enfants.

Merci de bien surveiller votre courrier durant cette période, sans vouloir vous mettre le moral dans les chaussettes, septembre c’est demain.
Que le temps passe vite !
Remercions ici André Coulon pour cette organisation qui donna satisfactionà tous.
Bonnes vacances, même si l’on dit que les retraités y sont toujours................................................................................. G.M.

REUNION DU 17 JUIN 2010

Présent(e)s : Marie Christine & Yves Berthelot, Danielle & Pierre Copine, Annick& André Corlay, André Coulon, Joëlle & Louis Drillet, Martine & Gérard Fontaine, Jacqueline Fourniguet, Michel Gaucher, Jean Marie, Thérèse & Gérard Mérel, Marie-Henriette & Daniel Mergny, Arlette & Pierre Moreau, Robert & Anne Neuville, Jean-Pierre & Michele Papon, Jeannine & Michel Riault, Annick & Jean Paul Rocher, Joseph Simon, Marie-Thérèse & Henri Sourdin,
Excusé(e)s: Jean-Pierre Antompietri, Roger Batard, Jean Claude Beasse, Yves- Antoine Caillaud, Annie Cazères Hervy, Jacques Charrance, Claude Chartier, Jean-Luc Chauvin, Jean-Claude Dardalhon, Henri de Darassus, Bertrand de La Fourniere, Alain Delepierre, Alain Ducottet, Jean-Claude Foucault, Jean-André François, Renée Freuchet, Mireille Gaignet, Jacques Gaudry, Gérard Genais, Jean-Louis Gourdon, Bernard Grollier, Monique Guerin-Langlois, Jean Paul Jaumouillé, Alain Lanceau, Jean Landrein, Anne Lannic, Gérard Le Pommelet, René Lefaix, Gilbert Lemerle, Jean Yvon Leroux, Daniel Lesage, André Loretz, Bruno Jean Manchon, Jeannine Marsollier, François Michaud, Jacques Monjoin, Paul
Mustière, Jean Neveu, Jean Pellerin, Yves Petiteau, Gisèle Renault, Bernard Rey, Alain Rouault, Laurent Royaux, Dominique Ruesche, Etienne Schmit, François Tellier, Jacques Thibaud, Pierre Thomas, Allain Verhoeven,
Absent(e)s: Bernard Barbier, Claude Bardin, Robert Bareau, Roger Billy, Jacques Bouchard, Adrienne Cloitre, Yann de La Porte Du Theil, Raymond Doré,Évelyne Duval, Yvette Echappe, Jean-Claude Fasseu, Jean-Claude Fauvet, Michèle Figuiere, Antoine Gapihan, Annick Le Gal, Josette Lebosse, Suzel Macé, Michel Paineau, Philippe Pellaumail, Michel Ploquin, Romain Prudor, Jean Raynaud, Monique Salmon, Yvon Schneeberger,
Participation: 31 dont 13 conjoints
Au déjeuner: 31

COMPTE RENDU DU JOUR

Certains d’entre nous traversent des moments difficiles, ce qui ne leur permet pas d’être des nôtres, ne les oublions pas. Qu’ils sachent que nous pensons bien à eux ainsi qu’à leurs proches plus particulièrement à l’entrée de cette période estivale.
Tous les participants ayant leur GPS à bord, aucun ne fut en retard au RDV fixé par André Coulon, notre organisateur, pour se rendre au moulin à Foulon de Cugand.
L'espace naturel sensible de Cugand abrite les vestiges d'un moulin à foulon. Ce moulin est l'un des derniers témoignages de l'exploitation hydraulique de la Sèvre. Cette utilisation de la force hydraulique remonte au moyen âge et prend son envol au milieu du XVIIe siècle. La survivance d'une telle architecture et l'importance de cette activité dans le haut bocage vendéen ne pouvait que nous inciter à proposer une mise à disposition pour tous de cette histoire.
Le public peut librement se promener dans un espace naturel en bordure de Sèvre, à l'intérieur d'un moulin à foulon et d'une teinturerie restaurés, tout en profitant d'espaces d'informations sur l'une des spécificités de Cugand: le travail de la laine. Cette réhabilitation a été réalisée par le Conseil Général de la Vendée
Le battage hydraulique, avec de lourds maillets de bois frappant de la laine tissée, est une opération d'apprêt complémentaire du filage et du tissage. Deux des trois foulons du moulin de Gaumier sont restitués.
Cette restitution est complétée par:
- une explication à partir d'un plan du fonctionnement d'un foulon. Sur ce plan sont indiqués les noms des différentes parties du foulon: la dorme, le maillet, la pile, l'auge ...
L'importance des chaussées et leur rôle dans la canalisation de l'eau comme énergie y est également développée :
- deux loupes pour observer le tissu avant et après le foulage.
Après l'opération, la fibre est très serrée, feutrée ...
- dans les fenêtres sont installés des tirages, sur papier semi transparent,
de clichés anciens représentant des scènes de travail vers 1930 autour du village de Gaumier.
En regardant par les fenêtres, les visiteurs ont des vues sur une autre époque ...
La Teinturerie
La teinturerie avait pour objectif d'imprégner profondément la laine d'une substance colorante et résistante. La matière colorante était dissoute dans l'eau chaude contenue dans une cuve d'environ 1000 litres. Le tissu
était ensuite lavé à l'eau froide puis séché sur
des poulies ou étendoirs.La restitution de la teinturerie permet d'expliquer ce procédé et de présenter des échantillons des différents tissus qu'on pouvait trouver : Etamine, Frison, Pinchinat, Droguet, Kamoulk, Berluche ... Une presse à drap du XVIIIe (vis centrale en bois) retrouvée à Tiffauges est installée dans cet
espace. Elle servait à lustrer les tissus.

La Buanderie
La reconstitution d'une machine à carder est présentée dans cet espace. Cette opération avait pour but de faire passer sur la surface de l'étoffe un outil garni de
chardons (végétal) pour en faire ressortir les poils.
Ces derniers étaient ensuite tondus. Les chardonsétaient cultivés à proximité du moulin. Une partie de la prairie est ensemencée de cette variété ancienne.


Le Séchage du Tissu
Après toutes ces opérations, les draps étaient étendus sur des poulies ou étendoirs, orientés plein sud, pour le séchage. La partie haute de ces poulies était mobile. Le foulonier vérifiait à l'aide d'une perche de bois appelée "aune", qui mesurait environ 1,20 m, les variations de la fibre. Il procédait à des corrections
régulières en modifiant la hauteur des poulies. Celles-ci sont réinstalléesà leurs emplacements d'origine.

Retour vers Clisson où André nous conduit vers les Halles, les ruelles du vieux Clisson et les bord de la Sèvre Nantaise.
Le marché de Clisson remonte aux origines de la ville. La halle (ou les halles), datant du XVe siècle, occupe le centreville : elle s’étend de la rue St Jacques à l’extrémité Sud de la place Notre Dame.
A cet emplacement, a toujours eu lieu le marché de Clisson, établi par les seigneurs du lieu, à coté de leur château. Il s’agissait pour eux d’amener le commerce dans la ville pour la rendre prospère et augmenter leurs propres revenus, au moyen de droits perçus sur la vente de denrées.
C’est au cours du XVè siècle que le duc François II décide de couvrir l’ancienne place du marché.
Cette halle est constituée de 3 essences de bois différents : chêne, châtaignier et sapin.
Elle se compose d’une grande nef entre deux bas-côtés. La vaste toiture, irrégulière, est supportée par des poteaux de bois et couverte d’ardoises.

Avant 1790, la halle est le lieu traditionnel du marché et sert également de succursale aux églises trop exiguës pour accueillir les fidèles lors de grandes fêtes religieuses. En temps de Carême et de missions, les prédicateurs parlent aux fidèles rassemblés sous la halle, où à cet effet, on dispose une chaise.

En bas de la halle, se trouve l’Auditoire ou Chambre de Justice civile. La halle est épargnée des différents incendies liés aux Guerres de Vendée.
En effet, la halle est le seul lieu où peut loger une armée : aussi les Républicains et les Royalistes prennent-ils soin de la conserver intacte. C’est un des seuls édifices préservés lors des Guerres de Vendée.
Néanmoins, l’état général de délabrement des constructions voisines, après les conflits, a beaucoup fragilisé la halle. On note entre autres que la toiture craint les ouragans. Sa consolidation est une priorité pour les marchands et habitants.
Entre 1796 et 1800, le budget municipal est presque entièrement consacré à la restauration de la halle.
(Selon certains, la halle ne présenterait plus aucun élément antérieur au XVIIIè siècle compte tenu de ses restaurations).

Au Restaurant le Croque Mitaine nous levons tous nos verres à cette belle journée.
Le site de Clisson occupe une place géostratégique de première importance depuis le milieu du IX è siècle, époque à laquelle le Sud-Loire fut inclus dans le territoire breton jusqu’à la région clissonnaise. Depuis lors, cette place forte se dresse face à l’Anjou et au Poitou. Le château de Clisson représente un véritable ouvrage de synthèse de l’architecture militaire. On peut y étudier les caractéristiques propres à chaqueépoque et l’évolution de conception de défense d’un site.
Les premiers seigneurs de Clisson, mentionnés pour la première fois en 1040, sont d’origine franque et se prénomment
Gaudin et Gui. Ils ont bâti une tour en bois sur une hauteur naturelle protégée par une palissade solide et un fossé profond.

Guillaume de Clisson, mentionné en 1217, est le véritable fondateur du château actuel (en pierres), bien que ce dernier présente aujourd’hui des éléments architectoniques de la seconde moitié du XII è siècle.
Le château actuel se présente sous la forme de 2 enceintes polygonales, flanquées l’une à l’autre et édifiées entre les XII ès. et XVI ès.
Le 1er château est construit à partir des XII – XIII è siècles jusqu’au XIV è s. par les seigneurs de Clisson. Il estédifié sur un éperon rocheux et profite à l’Est de la défense naturelle qu’est la Sèvre Nantaise. Le château se présente sous la forme d’une enceinte polygonale, flanquée de tours rondes. Ce château a été la demeure natale d’un personnage oublié par l’histoire de France, Olivier IV de Clisson ( 1336-1407), futur connétable de France.
Le second château, édifié à partir de 1466 suivant les désirs du dernier duc François II, vient couvrir le front ouest exposé du château. François II souhaite faire de ce château une puissante forteresse et une résidence princière. Il yépouse en secondes noces Marguerite de Foix (1471). De cette union, naîtra Anne de Bretagne.
Puis François II cède son château au fils qu’il a eu avec sa maîtresse, Antoinette Maignelais qui habitait Cholet. François d’Avangour devient donc propriétaire du château en 1481. Au XVI è s, du temps des Guerres de la Ligue, les d’Avangour couvrent le front Sud du château avec 3 bastions terrassés d’orillons et améliorent les fortifications de la ville. En 1588, le futur Henri IV tente en vain de prendre le château.
Au cours du XVII è siècle, le château se transforme en résidence de plaisance.
Au XVIII è siècle, propriété de Charles de Soubise, il n’est plus habité et tombe en ruine. Le château de Clisson est incendié en 1793-94 pendant les Guerres de Vendée.
L’ancienne forteresse, en ruine, devient une réserve de bois et de pierres

En 1807, Frédéric Lemot se porte acquéreur du monument : il peut ainsi intégrer à son parc de la Garenne, en cours d’aménagement, une ruine authentique, chargée d’histoire. Tout en entreprenant une restauration partielle du château, il y introduit des aménagements destinés à relier esthétiquement la ruine aux constructions italiennes et au parc de la
Garenne. Il construit, notamment, des piliers en brique destinés à supporter une vigne ; il aménage un jardin à l’italienne dans le bastion construit par François II et transforme la
grande terrasse desécuries en véritable pépinière.
Le château reste dans la famille Lemot jusqu’en 1962, date à laquelle il devient propriété du Conseil Général de Loire-Atlantique. Il fait, depuis lors, l’objet de nombreuses campagnes de restauration.
La visite se termine dans la cour du château et nous remercions notre guide qui fut passionnant.

Un grand merci à André Coulon pour avoir organisé cette belle journée, même si le soleil était un peu absent, heureusement peut-être car par grand soleil ce château est à ciel ouvert.

Bonnes vacances à tous. Surveillez bien votre courrier durant cette période

INFOS

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HUMOUR

Avis de décès

La Fédération Française de Football a le regret de vous faire part du décès de l'équipe de France, jeudi 17 juin 2010 à 22h32 au stade de Polokwane, des suites d'une longue maladie.
 
Après 2 ans de souffrance le patient a succombé à une Raymondite aiguë qui a provoquée malaises, vomissements, douleurs. De nombreux spécialistes irlandais, espagnols et même chinois ont bien essayés de mettre en évidence les causes d'une telle infection mais le seul traitement efficace contre l' Eschérichia Domenecholi a été refusé par la famille, trop douloureux, trop cher.
Un collège de sommités mexicaines experts dans la Ridiculite , variante extrême de la Raymondite , a mis un terme à ses souffrances en administrant 2 comprimés d'un puissant sédatif.
D'un commun accord, ils ont débranché le patient en état de mort cérébrale 90 mins plus tard.
 
Les obsèques seront célébrées le mardi 22 juin au Free State Stadium de Bloemfontein par l'archevêque des Bafanas Bafanas.
Une minute sans vuvuzela sera respectée au début de la cérémonie. Le corps de l'équipe de France sera ensuite rapatrié dans la foulée à Paris par avion spécial et inhumé dans la plus stricte intimité au siège de la fédération.
 
Pour ceux qui le souhaitent un soutient psychologique est proposé au café Zaman par Mlle Zahia, psychologue sportive, diplômée de la faculté de suçologie
PROCHAIN RDV LE 10 SEPTEMBRE

Le 10 SEPTEMBRE > Le Puy Du Fou
Jeudi 16 Septembre > Action sociale du groupe Novalis Taitbout (retraite)

Réunion des responsables CARA à Nantes en Octobre
PROCHAINE REUNION MICRO LE 16 SEPTEMBRE CHEZ TRIS-ACTIF OUEST

H.B.T.Y. !

Passer la souris une seule fois sur la liste des noms
pour faire défiler les portraits
Claude Bardin
Claude Chartier
André Corlay
Henri de Darassus
Gérard Genais
Jean Louis Gourdon
Daniel Lesage
Jeannine Marsollier
Michèle Papon
Michel Ploquin
Monique Salmon
Allain Verhoeven

 

Fonds de Placements

A
B
C
D
F
G
H
29.36
45.88
57.70
36.16
34.74
40.59
53.59
CARA Ouest - Les BRISCARDS
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