Les BRISCARDS - CARA OUEST
Association des Anciens du Grand Bleu de la Région Ouest
 
Association loi de 1901

 
 
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Directeur de Publication : Pierre Copine
Rédacteur en chef : Daniel Mergny
Assistant du Rédacteur : Gérard Mérel
Comité de relecture : André Corlay - Alain Lanceau
Diffusion : Gérard Mérel
WEB : Pierre Copine

Numero : 111

Date : 28 MAI 2009

Sommaire :  
  Editorial
Compte rendu
Humour
H.B.T.Y. & F.C.P.

Prochain RDV

Editorial

Nous nous sommes retrouvés ce jeudi 28 mai devant le palais des sports de Beaulieu, pour une sortie sur Saumur organisée par nos amis Angevins sous la direction de Pierre Moreau.
Le management de cette sortie était, comme a l’accoutumée, dirigé de main de maitre, par notre trésorier préféré Gérard Mérel.
Ce 28 mai (jour à marquer d’une croix) fut pour lui le plus beau rendez vous de l’année car tous les participants prévus étaient ponctuels, avaient trouvé le lieu de rendez vous sans problème (bien qu’en bons Français certains se sont garés sur le parking marqué réservé aux membres du palais des sports) et le car pu donc partir avec 10 minutes d’avance sur l’horaire prévu.
Avant le départ nous avons fait la connaissance d' André Loretz, nouveau membre des Briscards/CARA Ouest. Bienvenue à lui.
A ce jour la réunion du 18 juin prochain est annulée faute d'avoir pu fixé un thème. Je vous réitère donc la demande du bureau, à savoir nous proposer des idées de sorties ou conférences pour toutes les dates de l’année. Merci d’avance…………........................PRC

 

REUNION DU 28 MAI

Présent(e)s : Roger Billy, Jeanine & Claude Chartier, Marynette & Jean-Luc Chauvin, Pierre Copine, Annick & André Corlay, Raymond Doré, Joëlle & Louis Drillet, Martine & Gérard Fontaine, Michel Gaucher, Gérard Genais, Annick & Gérard Le Pommelet, Josette Lebosse, Brigitte Lecour- Grandmaison, André Loretz, Alain & Jeannine Marsollier, Gérard Mérel, Marie- Henriette & Daniel Mergny, Arlette & Pierre Moreau, Jeannine & Michel Riault, Annick & Jean Paul Rocher, Henri Sourdin, Et 4 amis des angevins
Excusé(e)s: Bernard Barbier, Claude Bardin, Roger Batard, Jean Claude Beasse, Yves-Antoine Caillaud, Annie Cazères Hervy, Jacques Charrance, André Coulon, Alain Ducottet, Évelyne Duval, Jean-Claude Foucault, Jean- André François, Renée Freuchet, Mireille Gaignet, Jacques Gaudry, Monique Guerin-Langlois, Jean Paul Jaumouillé, Alain Lanceau, Jean Landrein, Anne Lannic, Annick Le Gal, René Lefaix, Gilbert Lemerle, Daniel Lesage, Bruno Jean Manchon, Jean Marie, François Michaud, Paul Mustière, Anne Neuville, Michele Papon, Jean Pellerin, Yves Petiteau, Jean Raynaud, Gisèle Renault, Bernard Rey, Alain Rouault, Dominique Ruesche, Etienne Schmit, Joseph Simon, François Tellier, Pierre Thomas, Allain Verhoeven,
Absent(e)s: Jean-Pierre Antompietri, Robert Bareau, Danielle Beci-Orvna, Yves Berthelot, Jacques Bouchard, Adrienne Cloitre, Jean-Claude Dardalhon, Henri de Darassus, Bertrand de La Fourniere, Yann de La Porte Du Theil, Jean Paul Debacq, Alain Delepierre, Yvette Echappe, Jean Claude Fasseu, Jean-Claude Fauvet, Antoine Gapihan, Isabelle Gaschignard, Jean-Louis Gourdon, Bernard Grollier, Jean Yvon Leroux, Jacques Monjoin, Jean Neveu, Michel Paineau, Philippe Pellaumail, Michel Ploquin, Romain Prudor, Laurent Royaux, Monique Salmon, Yvon Schneeberger, Jacques Thibaud, Alain Verneuil,
Participation: 36
Au déjeuner: 36 + Pascal notre chauffeur

 

COMPTE RENDU DU JOUR

Avant tout, n’oublions pas d’avoir une pensée amicale pour celles et ceux qui traversent des moments difficiles et qui n’ont pu être parmi nous. Nous leur prodiguons tous nos encouragements ainsi qu’à leurs proches.

La France a souhaité organiser l'enseignement de l'équitation en créant une école qui a pour vocation la préparation aux diplômes supérieurs d'enseignants et la préparation à la compétition de haut niveau. Confiée au Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, l'Ecole nationale d'équitation s'est naturellement appuyée sur le savoir-faire et les connaissances des écuyers du Cadre Noir, qui ont retrouvé dans cette nouvelle école créée à Saumur, héritière de celles qui l'ont précédées, leurs missions d'origine qu'ils ont su élargir : dresser des chevaux, enseigner l'équitation sportive et former aux métiers de l'équitation.

Le Cadre Noir de Saumur regroupe l'ensemble des professeurs de l'Ecole nationale d'équitation. Véritables experts dans leur discipline, les écuyers ont pour mission principale de transmettre un savoir technique et théorique. Ils doivent également dresser et maintenir en état performant les chevaux qu'ils présentent dans la Reprise de Manège ou dans celle des Sauteurs, ainsi que dans les compétitions nationales et internationales où ils représentent l'école. Ils ont également pour mission de préparer les chevaux qui leur sont confiés pour la formation des élèves.

Cultivés, instruits de l'enseignement des grands maîtres de l'équitation et curieux de l'évolution des pratiques équestres, les écuyers du Cadre Noir contribuent activement au maintien et au rayonnement de l'équitation française en illustrant et en transmettant ses principes, lors de présentations publiques en France et à l'étranger.

HISTORIQUE
Les origines du Cadre Noir : une première génération d'écuyers civils 
Si les guerres de la Révolution et de l'Empire ont certes confirmé la bravoure légendaire de la cavalerie française, elles ont aussi révélé l'insuffisance de sa formation équestre. Les maladies contagieuses, la férocité des combats et la mauvaise qualité de l'équitation militaire de l'époque ont anéanti ses troupes. Au lendemain des guerres napoléoniennes, la cavalerie française est décimée. Dès 1825, pour reformer les troupes à cheval. , une école de Cavalerie fut créée à Saumur avec pour mission de normaliser l'emploi du cheval de guerre. Face à l'urgence de cette remonte en cavaliers et en chevaux, on y constitue un corps d'enseignants composés de quelques grands écuyers , civils, issus des Manèges de Versailles, des Tuileries ou de Saint-Germain. Considérés comme l'élite de l'époque, ils forment des élèves officiers de cavalerie : c'est la naissance du Cadre Noir de Saumur.
Si la vocation première de ce corps d'élite, à l'époque, est bien évidemment de former les officiers et sous-officiers de cavalerie et de dresser des chevaux pour un usage militaire, les principes académiques hérités de Versailles sont maintenus par les écuyers, dont le goût prononcé pour l'Art Equestre ne peut se limiter qu'à la seule vocation militaire. Le Cadre Noir devient très vite le garant de la doctrine équestre française, par le maintien et la pratique des principes de l'équitation académique. Aussi, lorsque le 20 juin 1828, Son Altesse Royale la Duchesse de Berry vient visiter l'Ecole de Cavalerie de Saumur, un Carrousel est donné en son honneur : le Cadre Noir se présente pour la première fois en public. 
La mécanisation de la cavalerie impose la reconversion 
Mais au début du XXème siècle, lorsque la cavalerie se mécanise (les chars et l’aviation ayant progressivement remplacés les chevaux sur les champs de bataille), se pose la question de l’utilité du Cadre Noir au sein de l’armée. Le gouvernement de l’époque ne peut se résoudre à faire disparaître ce qui est devenu au fil des temps un véritable patrimoine vivant pour la France.
L'orientation sportive du Cadre Noir 
Les années 70 ont connu un développement spectaculaire de l'équitation de loisir avec la création d'innombrables centres équestres.
Ainsi, la France a souhaité organiser l'enseignement de l'équitation en créant une école qui aurait pour vocation la préparation aux diplômes supérieurs d'enseignants et la préparation à la compétition de haut niveau. Confiée au Ministère chargé des Sports, l'Ecole Nationale d'Equitation  est créée par décret en 1972. Elle s'est naturellement appuyée sur le savoir-faire et les connaissances des écuyers du Cadre Noir, qui, en devenant le corps enseignant de cette école, retrouvait ses missions d'origine : enseigner l'équitation adaptée à son époque, militaire hier, sportive aujourd'hui, et dresser des chevaux. Le Cadre Noir passait ainsi du statut militaire au statut civil.

Petite histoire de la tenue noire
En 1815, les premiers écuyers recrutés sont civils, souvent officiers en retraite. Se distinguant de l'encadrement militaire de l'école vêtu de bleu (couleur de la cavalerie), ils vont adopter progressivement une tenue noire. Les écuyers militaires qui les remplaceront perpétueront cette tradition en conservant cette tenue noire. Aujourd'hui, seule différence remarquable entre civils et militaires, les galons arborés sur les tuniques et les képis lors des présentations et galas. Le képi des écuyers est orné d'un petit soleil doré, symbole du rayonnement de l'équitation française à travers le monde, celui des écuyers militaires, d'une grenade enflammée.

LES GRANDS MAITRES
Antoine de Pluvinel
Antoine de Pluvinel créa à Paris une académie, en 1594, ce qui permit aux gentilshommes français de ne plus aller chercher en Italie l'enseignement de l'équitation.
François Robichon de la Guérinière
Ecuyer de l'époque LouisXV enseigna au manège des Tuileries. Son livre "École de Cavalerie" publié en 1731, reste un des traités essentiels.
Le Comte d'Aure
Le comte d'Aure prôna à Saumur une équitation naturelle et instinctive
François Baucher
François Baucher (1796 - 1873) fut un maître de dressage français du XIXème siècle. Il devint Ecuyer en chef du Manège de Saumur en 1847 et ses grands préceptes basés sur la recherche absolue de la légèreté restent d'actualité.
Alexis L'Hotte
Faisant la synthèse des travaux de François Baucher et du Comte d'Aure qui s'opposaient, Le Général Alexis l'Hotte fixa magistralement la doctrine de Saumur : "en avant, calme, droit"

LES SAUTS D’ECOLE
Apparus sous la Renaissance italienne, les airs relevés servaient à orner les chorégraphies des carrousels.
Ils permettaient de prouver la valeur et la solidité des cavaliers en selle et représentaient l'aboutissement du dressage du cheval. On peut imaginer l'origine militaire des sauts d'école. Le but était essentiellement d'obtenir du cheval de guerre une soumission parfaite et une très grande maniabilité, préparant les cavaliers aux rudes secousses du combat et servaient aux officiers à parader sur le front des troupes, les sauts d'école n'étaient pas utilisés au combat, bien que la tentation fût grande.
Pour s'en convaincre, il suffit de les pratiquer. Quand on connaît la préparation et la précision qu'ils demandent, il est difficilement imaginable de les exécuter dans le cadre d'une confrontation où rapidité et promptitude des réactions sont vitales. Les airs relevés pratiqués à Saumur sont la courbette, la croupade, la cabriole. Seule la cabriole, " le plus élevé et le plus parfait de tous les sauts " à conservé son style classique. A Saumur, les sauts d'écoles sont pratiqués sans étriers.


La Courbette
Préparé par un équilibre sur les hanches, le cheval élève l'avant-main (les membres antérieurs) en prenant appui sur les postérieurs. Il reste en position quelques secondes.


La Croupade
A la demande du cavalier, le cheval monte la croupe. "Touché par la cravache", il détache une ruade énergique en étendant complètement les postérieurs.


La Cabriole
Le cheval au terre-à-terre lève haut l'avant-main, quitte le sol par la détente de ses postérieurs. "Touché" par la cravache, il détache avec force une ruade, postérieurs tendus horizontalement imitant le saut du cabri. La cabriole est le saut le plus classique conservé à Saumur.

Après cette matinée forte appréciée de toutes et tous, nos amis Angevins nous avaient réservé un restaurant, sur les hauteurs, face au château de Saumur, point de vue admirable sur la ville et la Loire, sauf que le temps n’était pas de la partie et le ciel gris ne mettait pas en valeur la vue.
Peu importe car le repas, bien que long, ..........était très bien.
Nous reprîmes donc avec un peu de retard notre car pour aller visiter le musée des blindés.

Né en 1977 par la volonté de son fondateur, le Colonel AUBRY, le Centre de Documentation des Engins Blindés était alors situé dans l’enceinte de l’Ecole d’Application de l’Arme Blindée Cavalerie, son organisme de tutelle. Devant l’intérêt présenté par la collection qui comptait, à l’époque plus de 200 engins, il fut décidé en 1983 de l’ouvrir au public. La gestion a été confiée à une association de loi 1901 : l’Association des Amis du Musée des Blindés.
 Pendant 23ans, sous l’impulsion volontariste de ses directeurs successifs le CDEB a enrichi sa collection à hauteur de quelque 800 objets (Chars, transports de troupe, véhicules d’artillerie, du génie, …) Dont plus de 200 sont présentés au public. Ce travail de conservation continue encore aujourd’hui en partenariat avec les industriels, la DGA, aux dons et échanges avec les pays étrangers ; les dernières acquisitions comptent un Merkava Israélien, une automitrailleuse Léonce Vieljeu « bricolée » à La Rochelle par des résistants en 1944 et même un FT17, don de l’état Afghan. Cela serait vain si, après acquisition, tous ces objets n’étaient pas réhabilités. Toute l’année, cinq ouvriers réalisent des miracles de restauration, de réparation et de décoration pour rendre à ces antiques destriers d’acier leur vigueur d’antan.
Dans le même temps, l’AAMB enregistrait une augmentation du nombre de visiteurs lesquels sont progressivement et continûment passés de quelques milliers à 45 000 visiteurs pour l’année 2008. Parallèlement l’association diversifiait ses activités en ouvrant une boutique où l’on peut acquérir une multitude de produits divers : maquettes, livres, vêtements…
Loin d’être statiques, 20% des engins présentés au public peuvent se déplacer ; et c’est ainsi que, loués à des sociétés de production, on peut les admirer dans des réalisations à caractère historique (Le Grand Charles de France 2, Un long dimanche de fiançailles, La neige et le feu,…). Une trentaine d’entre eux participe de façon dynamique tous les ans, en juillet au célèbre Carrousel de Saumur.
Grâce à une muséographie en constante amélioration, les douze salles d’exposition s’enrichissent régulièrement de fresques, dioramas, objets nouveaux qui dynamisent le parcours, le rendent vivant et attractif et incitent les visiteurs à la réflexion. En fin de parcours, un florilège de maquettes, occupe toute une mezzanine : engins blindés divers, dioramas, miniatures sont présentés.
Le site est ouvert toute l’année. Le thème, de prime abord un peu austère, enchante tous les publics qui s’y aventurent par son originalité, le dynamisme de sa muséologie et la qualité de son accueil. De nombreuses manifestations ponctuent l’activité du musée tout au long de l’année. Signalons enfin l’intérêt porté aux familles au travers d’un parcours de curiosités dédié aux familles.
Plongé dans l’histoire, riche de la collection la plus variée au monde présentée au public et organisée de façon dynamique, le Musée des Blindés est un site incontournable des chemins de mémoire.
En 2003, le Musée des Blindés a célébré ses 25 ans !
Initiée par un certain nombre de chars de la seconde Guerre Mondiale rassemblée en 1950 à l'AMX de Satory, la collection de matériels blindés constituée à Saumur, regroupe aujourd'hui 880 engins dont près de 200 en complet état de marche.
Les blindés constituent, depuis 80 ans, le fer de lance des armées modernes. Le Musée retrace leur histoire, leur évolution technique à travers le monde de 1917 à nos jours. On y trouve ainsi les matériels blindés les plus significatifs des principaux pays industriels : France, Etats-Unis, Allemagne, Grande-Bretagne, Italie, Suède, pays de l'ex-Union-Soviétique, Israël, Brésil, etc...
Tous ces matériels constituent la plus importante collection mondiale de blindés, tant par le nombre d'engins que par l'ensemble du panorama historique continu présenté depuis l'apparition du char sur le champ de bataille.
On peut y voir, à quelques rares exceptions près la totalité des prototypes essayés et des engins blindés servis par les armées françaises depuis 1917. En particulier, sont exposés les deux "glorieux ancêtres", le char Schneider et le char Saint-Chamond restaurés qui menèrent les premières attaques blindées dès le 16 avril 1917 à Berry-au-Bac, ainsi que le "char de la Victoire", le célèbre Renault FT 17 des offensives de 1918, avec ses diverses variantes.


Schneider CA16 de 1917


Renault FT17

Intérieur du St Chamond

Renault R35
Les chars de 1940 sont presque tous présents : automitrailleuse AMD 178 Panhard et AMR 35, char FCM (Forges et Chantiers de la Méditerranée), Renault R 35 et R 39, Hotchkiss H 35 et H 39, le célèbre char SOMUA (Société d'Outillage Militaire et d'Usinage d'Armement) qui tint tête aux chars allemands grâce à sa mobilité et son armement, et le char B1 bis qui équipa une partie de la 4ème Division Cuirassée de Réserve du Général de Gaulle à Moncornet le 17 mai 1940, puis lors de la première contre-attaque d'Abbeville.

USA Sherman M4

USA Stuart M3A1

USA Char Lee Grant M3

Tous les chars américains de la victoire de 1945 sont là : Lee-Grant, Stuart, Sherman et ses différentes versions, Tank-Destroyer, Chaffee, Automitrailleuse M 8 et M 20, etc...

GB Matilda II

GB Cruiser tank COMET

URSS T54

L'Angleterre est représentée, parmi de nombreux chars, par le Churchill, le Cromwell, le Conqueror, le Chieftain, le Mathilda et le Valentine. Les nombreux chars de l'ancien Pacte de Varsovie sont regroupés dans une imposante présentation, qui va du célèbre T 34 au mythique T 72, en passant par les T 54, BRDM, et autres PT 76.


AML90 1961

AMX30 Pluton 1972

AMX40 1983

ERC 90 1984

LECLERC 1992

Enfin, tous les matériels conçus en France après 1944 sont là, avec leurs dérivés : AML et EBR Panhard, la famille nombreuse des AMX 13, les AMX 30, AMX 30 B2, AMX 32, AMX 40, AMX Pluton, etc... y compris l'ENFRAC, les AMX 10 P et 10 RC, VAB, VBL, etc... qui constituent un parc de 180 engins, sans oublier le LECLERC.

Beaucoup de femmes ont moins apprécié cette visite que celle du matin, mais …..on nous attendait à la cave BOUVET- LADUBAY et, là, elles ont pu, après la visite de la cave, finir en beauté la journée grâce une dégustation de divers vins à bulles.......

Etienne Bouvet, cet homme sensible et amoureux qui marie la jolie Mlle Ladubay est un esthète et un passionné du vin et des affaires. Comment ne pas associer à tous ses dons, amplifiés par une surdité brutale, celui de bâtisseur qui, à l'évidence, a donné la vraie dimension de son ambition pour Bouvet-Ladubay ?
Bien peu de ses contemporains auront uni un tel talent et une telle énergie pour donner à leur industrie un cadre et un raffinement si proche de la devise qu'il s'était fixée « l'Excellence ».
A l'époque où Zola décrit la pauvreté du monde ouvrier, Etienne Bouvet construit des immeubles superbes pour abriter sa production, crée une usine électrique pour éclairer ses 8 kilomètres de caves, bâtit des logements et enfin un théâtre pour son personnel.
Il fait prospérer la région et sa réussite est telle qu'on dit même qu'il a découvert le trésor des moines de l'Abbaye de Saint-Florent, enfoui à la révolution dans d'immenses caves, la même où il a installé Bouvet-Ladubay. Au détour du siècle, sa maison, dont il a fait le premier producteur de brut, est non seulement prospère, mais représente l'image du luxe et de l'opulence dans le monde du vin.
Depuis sa fondation en 1851, cet accomplissement exemplaire a fait de Bouvet-Ladubay un véritable monument historique des bruts de Loire.
Les descendants d'Etienne Bouvet cèdent leur maison en 1932 à J.M Monmousseau, grand-père de l'actuel P.D.G. Sa famille en restera propriétaire jusqu'en 1974.
Puis la famille Taittinger en fait l'acquisition, et maintenu la caractère familial de Bouvet-Ladubay, favorise la modernisation des installations et la restauration de la marque sur le plan national et international.
En 2005, avec la revente du Groupe Taittinger, de nombreux investisseurs sont intéressés par Bouvet-Ladubay.
Finalement, c'est le 3ème groupe de Spiritueux au monde, l'indien UB group, qui remporte la mise apportant ainsi à Bouvet-Ladubayune bouffée d'oxygène.
Il garde également le caractère familial de Bouvet-Ladubay puisque c'est toujours Patrice Monmousseau qui reste à la tête de la société mais lui amène de nouvelles ambitions notamment à l'export sur les marchés émergeants.
LA CATHEDRALE ENGLOUTIE:
A la fin du XIXème siècle, l'extraction de la pierre de tuffeau qui a servi à construire de nombreux monuments en France et en Europe s'est arrêtée. Les immenses carrières ainsi creusées en 10 siècles ont donné naissance aux châteaux, aux abbayes, aux monuments et villes du Val de Loire, ainsi qu'une partie de l'abbaye royale de Westminster.
L'esprit de « la Cathédrale Engloutie » s'apparente à un rêve d'enfant et comme « Le Cheval était dans la Pierre », peut-être y a-t-il encore dans ces caves des fragments de monuments qui auraient pu exister.

Ce rêve s'est matérialisé grâce au talent du sculpteur Philippe Cormand qui lui a donné vie en 2002. Cette création aujourd'hui est évoquée au travers de 42 sculptures monumentales sur un parcours scénographique mis en musique et en lumière dans 400 mètres de galeries.
Il devient alors une évidence que la magie des lieux opère sur le vin lui-même.

L'ART DU VIN :
Bien avant la conquête romaine, le chenin était déjà connu dans le Val de Loire. Il en est devenu au fil des siècles le cépage noble par excellence.
Au cour d'un des vignobles les plus vieux du monde, dans un rectangle de 15 sur 30 kilomètres autour de Saumur, Bouvet-Ladubay a sélectionné 120 propriétés pour la qualité de leurs vignerons, véritables « jardiniers du chenin ». Dès les vendanges, ils livrent leurs moûts de raisin sous le contrôle d'onologues délégués par Bouvet-Ladubay, pour effectuer avec eux le pressurage avec des tolérances qualitatives extrêmement fines.
Le Bouvet Brut tire son caractère de la diversité des provenances de ce cépage chenin allié aujourd'hui au chardonnay. Mais c'est grâce à l'expérience d'hommes au talent de parfumeurs, « les assembleurs » (3 ème génération de la même famille depuis 90 ans) servis par une technologie des plus avancées, que Bouvet-Ladubay perpétue l'héritage de son style avec une régularité approchant la perfection.

Nous avons repris notre car encore tout entouré par les effluves de cette dégustation sympathique et après un voyage sans histoire nous sommes arrivés à Nantes par les bords de Loire et là en longeant le quartier Malakoff, des petits « sauvageons » de 8-10 ans ont lancé des cailloux sur notre car afin de nous ramener à la réalité après cette journée sympathique et fort bien organisée par les Angevins qui nous promettent de faire mieux la prochaine fois.
Encore un grand merci à eux et à bientôt pour de nouvelles aventures.
 

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HUMOUR

Histoire Vraie...

Comment appeler la police quand vous êtes vieux et que vous n' êtes plus très mobile... Georges PHILLIPS, un homme d'un certain âge vivant à VANCOUVER au Canada allait se coucher quand sa femme lui dit qu' il avait laissé la lumière dans l'abri de jardin qu'elle pouvait voir depuis la fenêtre de la chambre. Georges ouvrit la porte arrière pour éteindre, mais il vit qu' il y avait des personnes dans l' abri en train de voler du matériel. Il appela la police qui lui demanda : "quelqu'un s' est-il introduit chez vous ?" il répondit "non, mais des gens sont en train de me voler après s' être introduits dans ma cabane de jardin " La police répondit: "toutes nos patrouilles sont occupées il faut vous enfermer , et un officier passera dès qu' il sera libre. Georges dit " O.K " puis il raccrocha, et attendit 30 secondes et rappela la police. "Bonjour, je viens de vous appeler pour des voleurs dans mon abri de jardin... Ne vous inquiétez plus à ce propos... je les ai tués " Puis il raccrocha.
Dans les cinq minutes 6 voitures de police une équipe de tireurs un hélicoptère deux camions de pompiers une ambulance et le samu local se présentèrent devant son domicile, et les voleurs furent pris en flagrant délit. Un policier lui dit " je croyais que vous les aviez tués..." Georges répondit " Je croyais que vous m' aviez dit que vous n' aviez personne de disponible ..."

> > Moralité : il ne faut pas Emmerder les Vieux.

PROCHAIN RDV LE SEPTEMBRE

Le 18 juin 2009 Les organisateurs (souvent les mêmes)
n’ayant pu trouver un sujet facilitant l’organisation de la réunion, sont donc dans l’obligation d’annuler celle-ci.
Avis à tous,
nous connaissons tous certainement quelqu’un dans
notre entourage qui pourrait faire un exposé susceptible de passionner notre auditoire habituel.
Merci d’en faire-part au bureau
PROCHAINE REUNION MICRO LE 11 JUIN
H.B.T.Y. !

Passer la souris une seule fois sur la liste des noms
pour faire défiler les portraits
Claude BARDIN
Claude CHARTIER
André CORLAY
Henri de DARASSUS
Gérard GENAIS
Jean Louis GOURDON
Daniel LESAGE
Jeannine MARSOLLIER
Michèle PAPON
Michel PLOQUIN
MOnique SALMON
Allain VERHOEVEN

 

Fonds de Placements

A
B
C
D
F
G
H
29.07
33.73
53.01
31.30
27.62
37.78
47.20
Les BRISCARDS
Siège social: 13, rue des Champs-Blancs
44240 LA CHAPELLE sur ERDRE
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