Les BRISCARDS
Association des Anciens du Grand Bleu de la Région Ouest
 
Association loi de 1901

 
 
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Directeur de Publication : Pierre Copine
Rédacteur en chef : Daniel Mergny
Assistant du Rédacteur : Gérard Mérel
Comité de relecture : André Corlay - Alain Lanceau
Diffusion : Gérard Mérel
WEB : Pierre Copine

Numero : 107

Date :22 JANVIER 2009

Sommaire :  
  Editorial
Compte rendu
Humour
H.B.T.Y. & F.C.P.

Prochain RDV

Editorial

Si la beauté du cadre extérieur fut gâchée par la tristesse d’un temps exécrable, la décoration intérieure de la grande salle, l’accueil chaleureux autour d’un café accompagné de croissants, firent très vite naître la convivialité que nous connaissons lors de chaque rencontre.
Les vœux et les bises s’échangent, les conversations s’engagent instantanément.
De nouveaux visages apparaissent vite happés dans le tourbillon de l’assemblée. C’est une année qui débute sous de bons auspices. Profitons de cette occasion pour réenforcer l'email de notre Président et rappeler à chacun que les sujets de rencontres sont l’affaire de tous…       
                                                        D.M.   

REUNION DU 22 JANVIER

Présent(e)s : Jean Claude Beasse, Yves Berthelot, Jean Michel & Annie Cazères Hervy, Jeanine & Claude Chartier, Annick & André Corlay, André Coulon, Bénédicte & Bertrand de La Fourniere, Joëlle & Louis Drillet, Annie Marie Paule & Jean-André François, Jean & Renée Freuchet, Alain & Mireille Gaignet, Annick & Michel Gaucher, Elisabeth & Gérard Genais, Jean-Louis Gourdon, Christian & Monique Guerin-Langlois, Maryvonne & Jean Paul Jaumouillé, Brigitte Le Cour Grandmaison, Marie Hélène & Daniel Lesage, Anne & Bruno Jean Manchon, Alain & Jeannine Marsollier, Thérèse & Gérard Merel, Marie-Henriette & Daniel Mergny, Arlette & Pierre Moreau, Jean Neveu, Jean-Pierre & Michele Papon, Christine & Jean Raynaud, Jeannine & Michel Riault, Annick & Jean Paul Rocher, Jeanine & Laurent Royaux, Etienne Schmit, Michelle & Pierre Thomas, Danielle Beci
Excusé(e)s: Bernard Barbier, Claude Bardin, Jacques Charrance, Pierre Copine, Jean-Claude Dardalhon, Jean Paul Debacq, Alain Ducottet, Evelyne Duval, Yvette Echappe, Jean Claude Fasseu, Gérard Fontaine, Jean-Claude Foucault, Jacques Gaudry, Bernard Grollier, Alain Lanceau, Anne Lannic, Annick Le Gal, Josette Lebosse, René Lefaix, Gilbert Lemerle, André Loretz, Jean Marie, Paul Mustière, Anne Neuville, Jean Pellerin, Yves Petiteau, Gisèle Renault, Bernard Rey, Joseph Simon, Henri Sourdin, François Tellier, Allain Verhoeven
Absent(e)s: Robert Bareau, Roger Batard, Roger Billy, Jacques Bouchard, Yves-Antoine Caillaud, Jean Luc Chauvin, Adrienne Cloitre, Yann de La Porte Du Theil, Alain Delepierre, Raymond Doré, Jean-Claude Fauvet, Antoine Gapihan, Jean Landrein, Gérard Le Pommelet, Jean Yvon Leroux, François Michaud, Jacques Monjoin, Michel Paineau, Philippe Pellaumail, Michel Ploquin, Romain Prudor, Alain Rouault, Dominique Ruesche, Monique Salmon, Alain Verneu
Participation: 32 et 24 conjoints
Au déjeuner: 54

COMPTE RENDU DU JOUR

Daniel  ouvre la séance et excuse l’absence de Pierre Copine, le Président, retenu de manière imprévue et souhaite bonne année en son nom aux Briscaraïstes, et évoque le souvenir de notre ami Raymond Ollivaud disparu tout récemment. Il adresse une pensée amicale à chacun de ceux qui sont frappés par la maladie et leur souhaite un rétablissement rapide.
Bienvenue à Danièle Beci, ancienne collègue de travail d’Etienne Schmit que nous remercions pour l’avoir encouragée à nous rejoindre. Après une longue carrière à la Cie en région Parisienne, elle s’est installée à Nantes depuis 2 ans pour se rapprocher de sa famille.Nous accueillons également Brigitte Le Cour Grandmaison, native de Nantes, après une non moins longue carrière à IBM Europe.
Gérard Mérel fait le point sur nos prochaines réunions.
Février : La machine à remonter le temps aux Archives départementales de Nantes Initié par Henri Sourdin..
Mars : en attente
Avril : Découverte de La Rochelle (ce que bien des Rochelais ne connaissent pas). Escapade à Rochefort. Initiée par Robert Nicolas et Anne Neuville.
Mai : Le Cadre Noir de Saumur (sans oublier la cave ..) par nos amis angevins.
Juin : en attente
A la rentrée, nouvelle édition de Questions pour un Champion avec le club de Vigneux, sous le parrainage de Jeanine et Laurent Royaux
L’ensemble des présents considère que le transport par bus est une bonne solution.
Ce planning peut être soumis à modifications à l’exception de La Rochelle
Il rappelle que certains ont dû oublier de régler leur cotisation 2009.
Chacun est encouragé à retourner visiter le site Internet www. lesbriscards.fr dont vous connaissez parfaitement le mot de passe. En cas de difficulté, n’omettez pas de contacter le Webmaster, notre ami Pierre Copine. Cette visite vous permettra de relever, pour une réédition éventuelle, des sorties ou interventions qui ont eu lieu dans le passé mais que beaucoup n’ont pu connaître.
Daniel aborde la représentation des Briscards au sein de CARA. Il fait état de difficultés inhérentes à l’organisation de notre association dans laquelle deux structures parallèles ne permettent pas une unicité fonctionnelle satisfaisante. La réflexion du Conseil
d ’Administration porte sur une simplification qui consisterait à ce que le CA des Briscards soit aussi celui de la délégation régionale. Le Président conserverait la faculté de déléguer la représentation régionale au sein de CARA national. Rappelons que chaque région doit être représentée par 6 délégués élus. Une réunion du CA est prévue rapidement.

L'EXPOSE DU JOUR
Jean NEVEU, expert passionné de Jazz, nous conte la fin de l'histoire du Jazz qu'il avait commencée dans l'ib99.

Le Jazz est né parmi la population noire issue de l’esclavage africain. C’est toute la rythmique et la danse africaine par lesquelles cette communauté exprime sa misère et la douleur qui donnent naissance à un art nouveau.
C’est en Nouvelle Orléans, autrefois province française, que se développèrent ces rythmes, aussitôt après l’abolition de l’esclavage,à la fin de la Guerre de Sécession, vers 1865.
Observé par l’oeil condescendant du Blanc dominateur, cette musique de « trou du cul » (ass), prit le nom de Jazz à un moment où l’évangélisation prenait un essor rapide dans cette communauté afro-américaine au passé douloureux…
Cette population accapara très vite le thème religieux dans un rythme et une musique qui deviendront le Gospel, le Negro-spiritual, puis le Blues.
L’entrée en guerre des États-Unis en 1917, fit connaître à la France les contingents noirs et leurs chants
nostalgiques qui n’empêchaient pourtant pas l’expression d’une surprenante joie. En 1918 à Paris, puis à Nantes, les premiers concerts s’organisèrent. La technologie du son toute récente avec la gravure de disques en cire a probablement permis l’émergence de la musique de la Nouvelle Orléans.
Sa caractéristique est basée sur des variations dans l’improvisation et une invention dans la composition de façon permanente tout
au long de l’interprétation. Nous ne pouvons citer ici tous les compositeurs et interprètes mais sont à retenir les plus grands, tels Louis Armstrong dès 1928, plus connu pour sa trompette et ses onomatopées, la rétention de certaines notes. On citera en 1925, Jelly Roll Morton, en tant que réalisateur de la première orchestration, dans laquelle chaque musicien joue sa propre partition. Une industrie nouvelle se développe chez les musiciens et
les chanteurs, en particulier chez les femmes (Bessie Smith), qui va permettre une certaine évolution sociale et
favoriser la reconnaissance progressive de la population noire dans la société américaine.
A cette même époque, Duke Ellington écrit des improvisations, choisissant ses musiciens selon leur intuition profonde (« comme on joue au Poker »).
Les premiers interprètes blancs les rejoignent, en particulier à Chicago, comme l’Allemand Bix Beiderbecke, quand la Nouvelle Orléans entre en récession profonde, après la disparition du coton détruit par les charançons…
En 1935, un autre blanc, d’origine juive, Benny Goodman, se produit dans un orchestre blancs-noirs, les Dominos.. Parmi les musiciens noirs, en 1933, l’un d’entre
eux se fait connaître par la vitesse prodigieuse avec laquelle il lance une succession époustouflante de notes. Il est presque aveugle. La grandeur exceptionnelle de ses mains lui permet de composer des sonorités insoupçonnées...
Vous avez bien sûr reconnu Fats Waller.
A cette époque également apparaît le xylophone, avec Lionel Hampton. L’intrusion des blancs dans le jazz ne fut pas favorablement perçue partout. Ils avaient compris l’intérêt financier lié à la diffusion de cette musique, en tant qu’interprètes ou éditeurs. Les Musiciens noirs obtiennent en 1940 le droit au copyright.
En 1945, certains comme Charlie Parker et Dizzy Gillespie, décident de produire une nouvelle musique inaccessible aux musiciens blancs. Mais ce jazz moderne n’était plus guère dansant…
Le Jazz fut apprécié très vite en France car la Nouvelle Orléans conservait des racines françaises. Parmi les musiciens qui vivaient en France, le guitariste gitan Django Reinhardt, privé de 2 doigts de sa main gauche après l’incendie de sa roulotte, et
autodidacte (il écrivait en « bâtons »), dont on disait qu’il était « moitié Harlem, moitié Bohême», connut un
grand succès et contribua largement à la diffusion du jazz. Le premier livre traitant du Jazz fut écrit par un français, Hugues Panassié. Critique de jazz, écrivain, essayiste, polémiste, ce dernier a, outre ses livres, laissé une oeuvre gigantesque : le bulletin du hot club de France.Si la musique syncopée est jouée dans tous les Etats-Unis depuis le début du XXe siècle, c’est à la Nouvelle-Orléans que le swing
est apparu. Le style unique de ses formations de jazz, devenu une véritable marque de fabrique, est une étape majeure dans l’histoire artistique américaine. Après la Deuxième Guerre mondiale, dans unélan de liberté et de quête du jazz des origines, l’Amérique redécouvre ce fleuron de son histoire. De 1940 à 1954, c’est l’époque du New-Orleans “Revival”, avec le “gumbo jazz” de la Nouvelle-
Orléans : ragtimes, blues, marches, musique de danse, chansons légères ou rythmes religieux…
Une nouvelle expression musicale du Jazz apparaît aussi avec la musique de la Côte Ouest, qui se caractérise par une douceur harmonique et le saxophone en solo.
Enfin, à Manhattan, s’ouvre une école de Hard Bop dans la lignée de Louis Armstrong et qui demeure d’actualité.
Elle se caractérise par des dissonances et des discontinuités dans la mélodie. (Thelonious Monk)

Entre chaque évocation d’une époque précise, Jean nous fitécouter des extraits caractéristiques dont il reconnaissait avoir éprouvé des difficultés à les choisir.
En vrai Pro, très, très applaudi, Jean termine sa présentation à midi pile, nous montrant d’un geste explicite, qu’il avait tenu son
timing à la minute près. Les organisateurs s’inquiétaient car les applaudissements se prolongeaient de manière inaccoutumée. Un grand grand merci à Jean pour cette présentation.
Certains croyaient qu’il était professionnel du Jazz. Eh bien non ! Il était IBMer, comme tout un chacun !

Autour d’un apéritif offert par les Briscards, les petits groupes se forment et les conversations vont bon train.
Au moment de passer à table, 6 tables de 9 étaient dressées. Le repas fut très apprécié, bénéficiant d’un service efficace, discret et rapide. (Les vins et le petit café du matin étaient offerts par les Briscards)

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PROCHAIN RDV LE 19 fevrier

19 FEVRIER:
La machine à remonter aux archives départementales de Nantes.
Plus d'info prochainement
Pour les sorties à La Rochelle en avril et à Saumur en mai merci de faire une inscription de principe rapidement auprès de G. Mérel pour en faciliter l'organisation.
Merci d'avance
PROCHAINE REUNION MICRO LE 12 fevrier
H.B.T.Y. !

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pour faire défiler les portraits
Pierre Copine
Jean Paul Debacq
Renée Freuchet
Jean Landrein
Jean Marie
Jean Paul Rocher
Pierre Thomas

 

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Siège social: 13, rue des Champs-Blancs
44240 LA CHAPELLE sur ERDRE
Téléphone 02 40 72 03 53


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