Association des Anciens du Grand Bleu de la Région Ouest
 
Association loi de 1901

Délégation Régionale Ouest

INFO BRISCARDS

    Directeur de la Publication : Daniel MERGNY
Rédacteur en Chef : Daniel MERGNY
Secrétaire de Rédaction : André CORLAY
Comité de Relecture : André CORLAY - Alain LANCEAU
Diffusion : Gérard mérel

Numéro 

Sommaire :

Éditorial  è
- Compte rendu de la réunion du
è
Humour
H.B.T.Y.- et- Valeur des parts des FCP
Prochain rendez-vous
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Briscards et leurs cavalières, après moultes aventures inattendues, (pour certains), au plus profond des chemins creux, des frondaisons et des sombres forêts d’Anjou, parviennent aux berges splendides du fleuve royal, la Loire, seul fleuve sauvage d’Europe, enrichi de tout près par la Vienne, et partie intégrante du Patrimoine de l’UNESCO, jusqu’à Chalonnes-sur-Loire.
C’est dans la cour d’Honneur du Château de Montsoreau, que se retrouve la Confrérie toute heureuse de la fête avant la trêve que les décrets ancestraux ont fini par imposer.
Une surprise de taille les attend : la présence de notre Lolita en qui certains reconnaissent « leur Loli nationale », venue des confins méridionaux du royaume, sans doute victime d’un injuste sort qui la reléguait aux rives phocéennes.
Bises et rebises échangées.
Quelques mots pour se féliciter mutuellement, mais

 


aussi pour parler de nos absents que nous encourageons pleinement.
Quelques mots pour rappeler le départ vers la même bleue aussi prévu pour lui que désolant pour nous, de notre Webmaster, Alain Lanceau.
Faute de pouvoir développer notre blason et enseigner l’héraldique, Alain prodigua ses conseils et initia nos sujets respectueux mais espiègles, sans jamais ménager sa peine, aux secrets plus concrets mais toujours mystérieux de l’ « électron » nique.
Merci à toi, Alain, mais ta place reste entière parmi nous. Mais voici que survient une fort agréable jeune damoiselle qui nous fait les honneurs du Château.
Avant de poursuivre, adressons à nos bien-aimés cousins les Comtes d’Anjou, d’avoir si bien prévu le déroulement de cette assemblée et  obtenu des cieux une journée sans pluie ni tempête.

D.M.

 

Réunion du 


 

Présent(e)s:
Jeanine & Claude Chartier, Annick & André Corlay, Joëlle & Louis Drillet, Martine & Gérard Fontaine, Jean & Renée Freuchet, Annick & Michel Gaucher, Annick & Gérard Le Pommelet, Alain & Jeannine Marsollier, Thérèse & Gérard Merel, Marie-Henriette & Daniel Mergny, Arlette & Pierre Moreau, Jeannine & Michel Riault, Jeanine & Laurent Royaux

Excusé(e)s: Serge Baffard, Bernard Barbier, Jean Claude Beasse, Yves Berthelot, Marcel Bouancheau, Edith Chevalier, André Coulon, Jean-Claude Dardalhon, Alain Delepierre, Jean-Claude Fauvet, Jean-Claude Foucault, Jean-André Francois, Jacques Gaudry, Gérard Genais, Jean Landrein, Anne Lannic, Daniel Lesage, Jean Marie, François Michaud, Paul Mustiere, Jean Neveu, Raymond Ollivaud, Jean Raynaud, Gisèle Renault, Bernard Rey, Henri Sourdin, François Tellier, Allain Verhoeven

Absent(e)s: Claude Bardin, Robert Bareau, Roger Batard, Dominique Bertaux, Roger Billy, Yves-Antoine Caillaud, Jean Luc Chauvin, Pierre Copine, Bertrand de La Fourniere, Yann de La Porte Du Theil, Jean Paul Debacq, Raymond Dore, Alain Ducottet, Yvette Echappe, Jean Claude Fasseu, Antoine Gapihan, Jean-Louis Gourdon, Bernard Grollier, Monique Guerin Langlois, Alain Lanceau, Josette Lebosse, Gilbert Lemerle, Jean Yvon Leroux, Bruno Jean Manchon, Jacques Monjoin, Michel Paineau, Philippe Pellaumail, Jean Pellerin, Yves Petiteau, Alexis Podgoursky, Romain Prudor, Jean Paul Rocher, Dominique Ruesche, Monique Salmon, Etienne Schmit, Joseph Simon, Pierre Thomas, Alain Verneuil

Participation : 13 et 13 conjoints et une invitée Lolita Perez Roche
Au déjeuner : 27

 

Compte-rendu

 

Informations générales

 

4 Anne Neuville, déjà membre du Cara, a très récemment rejoint les Briscards. Sa photo vient de trouver place dans notre trombinoscope et aidera ceux qui connaissent quelques défaillances de mémoire à  mettre un visage sur un nom et réciproquement..

 

L'exposé du jour

 

Les Belles Dames de Montsoreau.

Les puristes vont hurler! Car pour les fidèles d’Alexandre Dumas, seule Françoise de Méridor est « la Dame de Montsoreau ». Tant pis pour eux ! Car nous, les heureux participants à cette sympathique « virée de Galerne » (la Galerne est un nom celte désignant le vent de Nord-Ouest), nous les avons vues ces Belle Dames de Montsoreau.
Elles n’étaient là que pour nous charmer, bien vivantes et parées de leurs beaux atours, des atours issus de la renaissance italienne que définissait la mode aux XVème et XVIème siècle.

On redécouvre ceux que revêtaient les élégantes de noble naissance ou encore que portaient les accortes bourgeoises et paysannes de nos provinces, toutes plus belles et charmantes les unes que les autres…

Présentée par Arlette d’Angers, tantôt danseuse, tantôt travestie en un cavalier plein de prestance, nous découvrons l’initiatrice de cette chorégraphie. Une passionnée (dont la richesse de langage, la pédagogie souriante laisse poindre la longue pratique de l'enseignement), l’initiatrice de cette charmante société, donc, nous dévoile les mystères de ces chorégraphies. Ce sont les pavanes, basse danses, branles (on branle la tête tantôt à droite, tantôt à gauche, ou bien un pied sur l’autre), la contredanse (dont Anglois et François s’arrachent, là encore, la paternité), la Gaillarde (danse plus gaie de nos campagnes), certaines plus guindées, d’autres plus libres.
Tout pour susciter ou éprouver le plaisir du geste et du rythme d’antan.

Puis la couturière décrit la richesse des toilettes et des costumes féminins, l’originalité des coiffures. Elle traduit les significations des mots perdus comme « la vertugade » opposée au « vertugadin », la « fraise », la « cotte », le « surcot », le caleçon (qu’ont porté avant leurs compagnons ces dames pour préserver la décence), les décolletés carrés et généreux, la « guimpe » ou le « gorgeron » évocateur.
On apprend qu’à certaines époques se portaient trois robes (dont la discrète se laissait entrevoir, quant à la secrète, vous… ne le saurez pas !).

Les manches se portent volumineuses, de 50cm à 1 mètre de pourtour, entoilées rigides et bouffantes.
Pour leur plaire, messieurs, vous portiez des « hauts de chausses » (petit caleçons courts), les manches à gigot, portant « crevés » (deux tissus en forme de losange) ou tailladées (bande de tissus), le pourpoint court, le haut de chausse, les tonnelets, le petite cape, le canon ou « lodier » qui se prolonge au dessous des genoux)….
Apparurent alors certaines expressions comme « c’est une autre paire de manches ». En effet, les manches, maintenues par des aiguillettes en ivoire, se détachaient pour permettre leur remplacement par d’autres manches quand elles servaient de serviette de table ou de mouchoirs.
C’est d’ailleurs pour y remédier qu’Henri III introduisit l’usage de la fourchette, alors à deux piques, pour évincer la rugosité des usages et de l’hygiène dont nous éviterons de parler.

Voila enfin ce que signifient le « Férets », ces petits cônes, qui terminaient les aiguillettes, et qui faillirent, selon l’écrivain, ranimer la guerre toujours latente avec nos voisins d’outre-manche (bien heureusement devenus nos alliés salvateurs depuis 150 ans). C'est-à-dire depuis Napoléon le Petit et trois guerres, sans compter celle du Mexique où ils devaient nous accompagner pour, au dernier moment, se raviser… Bref !

 

Les tailleurs travaillaient sur une table, jambes croisées, et ont donné l’expression que nous vous laissons deviner.
A l’écouter, il est évident que la présentatrice, aussi passionnée que la précédente, savait alors « parler métier ».
Viennent ensuite les danseuses. Certaines acceptaient de changer de sexe, sans pour autant perdre de leur séduction. Les danseurs se mettent en ronde ou en chaîne durant les branles au rythme binaire en Bourgogne ou Champagne, ou tertiaire et plus gai d’Ecosse ou du Poitou.

Les danses de couples comme la Basse-Danse de rythme binaire, celles que l’on veut « de médiocre gravité », familière aux Allemands dont elle porte le nom.
La Pavane qui provient de Padoue, a donné l’expression peu flatteuse, et non l’inverse. De rythme ternaire et rapide, par couples, l’homme à gauche, la femme évolue en posant la main sur celle de son cavalier.

Des danses de cortèges, des figures en cercle, en « ballo » de trois couples, etc… tout le panorama de ce qui se pratiquait en Italie, puis en France, puis en Angleterre et Allemagne, selon la naissance et le trajet de diffusion de la Renaissance.
En bref, toutes figures aussi touchantes que désuètes, inconnues dans nos assemblées enfumées, sombres, hurlantes et gesticulantes appelées « boîtes », comme peut l’être la signification de l’année 1515, pour les danseurs endiablés du XXIème siècle qui les fréquentent.

Pour interrompre le charme sans faire cesser l’expression de convivialité qui renaît un instant trop court dans ce cadre encore médiéval, certains privilégiés (?) furent entraînés dans une ronde et des tentatives de figures que la musique de jadis tentait de contrôler…

Merci au groupe Floridanse, à Arlette et ses aimables compagnes de ce grand moment volé aux temps jadis.

Le Château de Montsoreau.

Le site du Château de Montsoreau, fleuron du Val-de-Loire, est un site exceptionnel. Contrairement aux autres châteaux de la Loire, il fut construit en bordure du fleuve, vers 1440 pour Jean de Chambes, conseiller du roi Charles VII, sur les vestiges d’une forteresse du 11ème siècle.
Au moyen-âge, le château était une forteresse utilisée à des fins stratégiques. La face nord, côté Loire, a encore l’allure sévère et imposante des édifices militaires.
Au XVè siècle, le commerce fluvial se développe dans la vallée de la Loire et favorise l’installation des familles dans ces vieilles forteresses qui deviennent d’agréables demeures.
Le château est remanié dans le style de la Renaissance : on y a ajouté de nombreuses cheminées, de larges ouvertures à meneaux, de vastes salles, des peintures murales et deux tourelles d’escaliers.

Celle située à l’angle du logis compte quatre fenêtres sur cour, ornée dans le style italien de scènes de chasse et de 3 singes illustrant la devise des Chambes : « je le feray ».

Cette période florissante fut troublée par les guerres de religions, les pillages et les tueries particulièrement violents dans le saumurois .
Puis au XVIIème siècle, le château passa dans la famille des Sourches. En 1804, il fut vendu à une succession de propriétaires négligents qui en firent un entrepôt et les logements se détériorèrent. Il servi de carrière.
En 1910, le Conseil Général du Maine-et-Loire acheta le Château et entreprit de le restaurer entre 1923 et 1932.

Après les dernières restaurations en 1999, le Château a de nouveau ouvert au public et présente un parcours son et lumières.

La Dame de Montsoreau.

Alexandre Dumas a immortalisé le château de Montsoreau dans son roman « la Dame de Montsoreau » mais il prit quelques libertés avec l’Histoire.
Une animation en 3 dimensions des plus réalistes représente Françoise de Méridor, le Comte de Montsoreau, son époux, et son amant, le seigneur Bussy d’Amboise, rétablissant la vérité historique. Bussy d’Amboise fut tout de même assassiné par les sbires du Comte…

Les autres salles

Différentes salles présentent des expositions, en particulier de maquettes au 20ème de barges qui ont longtemps caractérisé la navigation de Loire. Ainsi les bateaux plats descendaient jusqu’à Nantes toutes sortes de marchandises et remontaient les produits des Antilles mais aussi du vin vers Paris.

S’il fallait quelques jours pour atteindre Nantes, la remontée vers Orléans pouvait demander 3 mois sans l’aide d’un vent favorable. C’est la raison des voiles carrées dont les mats pouvaient s’abaisser au passage des ponts. Il était fréquent de constituer des trains de gabares attachées les unes au autres conduits par quatre ou cinq mariniers.
Ces gabares disparurent au XIXème siècle, détruites lors de conflits entre mariniers.

L’incertitude quant à l’aide potentielle du vent eut des conséquences quelquefois bénéfiques. C’est ainsi que se développa la production de vinaigre en quai d’Orléans, industrie qui fut encore récemment florissante.
La richesse de la famille seigneuriale bénéficia longtemps du produit de l’octroi réclamé aux bateliers, une situation géographique qui explique la construction du château en bordure totale de la Loire, avant que n’y passe la route moderne.
Parallèlement à l’économie du transport fluvial, s’est développée la meunerie pour produire la farine mais aussi l’industrie du papier. Le moulin étant le « moteur électrique » de l’époque, acquit très vite bien d’autres applications, servant toutes les techniques demandant de l’énergie (sciage, broyage, …). Les moulins à vent, le moulin-bateau ou à berge fleurissent tout le long. Une technologie avancée pour l’époque où l’on peut observer les moulins à eau à aubes pendantes, dont la hauteur de l’axe était réglable verticalement pour s’adapter aux variations du niveau des eaux.
Des maquettes très réalistes sont présentées dans une autre salle et font apparaître les mécanismes et embrayages très astucieux. Elles s’orientaient « automatiquement » dans le sens du vent quand l’âne qui contrôlait la rotation du toit recherchait l’abri derrière le moulin..
Une autre salle présente des girouettes sculptées aux marques de distinction réservées à la noblesse. Elles devinrent objets de fantaisie après la Révolution et signalaient l’activité des propriétaires des maisons qui bordaient le fleuve…
Plus loin, un jeu de lumières habille au laser des mannequins de plâtre par toutes les toilettes et couleurs venues de la Renaissance italienne.

A plus grande échelle, une vue de la Loire et de ses « levées », bâties par Henri Plantagenêt, roi d’Angleterre et prétendant légitime au royaume de France, révéla sa clairvoyance lorsqu’il décréta que les paysans qui entretiendraient ses terres seraient dispensés d’impôts.
D’autres maquettes du château et de riches maisons du XIXème, avec leurs « cales »

plongeant dans la Loire témoignent de la richesse induite par l’activité fluviale à l’apogée de la marine de Loire.
Enfin un accès aux terrasses, veuves de leurs défuntes tours, que l’on devine bien plus hautes et imposantes, offre une vue plongeant de plus de trente mètres sur la Loire .

 

A l’issue de la visite, un apéritif offert par les Briscards précède le repas habituel arrosé de Champigny, fief renommé et tout proche.

Version électronique de l'IB imprimé Téléchargement de l'IB (format Acrobat Reader : 1,60 Mo) :

 

Mise à jour de l'annuaire Bernard Barbier

Monique Guérin-Langlois

Anne Neuville

Tel : 06.15.78.62.84

Email : molangloisnumericable.fr

Email : nanette_neuvilleyahoo.fr

 

Humour

Béatrice vient annoncer ses fiançailles à son père.
- Est-ce qu'il a de l'argent? demande celui-ci.
- Vous les hommes, vous êtes bien tous les mêmes! C'est exactement la question qu'il m'a posée sur toi!

La tête dans les étoiles

 

Prochain rendez-vous :

Le 20 septembre 2007

 

Toutes précisions concernant

 cette réunion seront diffusées

 début septembre

  RAPPEL : Les conjoints sont cordialement invités à toutes nos manifestations, où ils/elles seront les bienvenu(e)s

 

Prochaine réunion
micro informatique

Jeudi 21 juin

RV chez Daniel Mergny

 


H.B.T.Y. !

 

...et un de plus, ce mois ci !

 

F
Passer la souris, une seule fois,
sur la liste
des noms
pour faire défiler les portraits

Claude BARDIN
Marcel BOUANCHEAU
Claude CHARTIER
André CORLAY
Gérard GENAIS
Jean-Louis GOURDON
Daniel LESAGE
Jeanine MARSOLLIER
Monique SALMON
Allain VERHOEVEN

 

Fonds de Placements:
Le Trésorier communique les valeurs
au: 31/05/2007 (en €)

 
A 27,31
B 58,50
C 65,45
D 55,86
F 48,11
G 41,44
H 57,56
 

 

  Les BRISCARDS
  Siège social: 13, rue des Champs-Blancs
  44240 LA CHAPELLE sur ERDRE
  Téléphone 02 40 72 03 53


  E-mail:
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  Conception/Rédaction : Les Briscards
  Réalisation : Les Briscards
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