Se méfier de la duplicité du dictateur et de la suffisance du philosophe

Quand on évoque la « belle Province » on imagine peu l’importance de la présence française en Amérique du Nord jusqu’en 1803. Depuis l’embouchure du Mississipi jusqu’aux grands lacs canadiens, la France était présente et ses ressortissants vivaient en relative harmonie avec les autochtones. Voltaire, ignorant l’immensité du territoire canadien ferrailla pour que l’on se débarrasse de ces « quelques arpents de neige » et le Roi se désintéressa de ces terres lointaines, même si les canadiens français, lui restant fidèles, arborent toujours le bleu et la fleur de lys et nous considèrent toujours comme « foutus Français régicides »… Si beaucoup d’ailleurs rentrèrent en France après le « Grand Chambardement », ils ne furent pas pour autant bien accueillis. Une forte communauté s’établit à Belle-Île.

Plus au sud, la Louisiane était un territoire bien plus vaste que l’état d’aujourd’hui : 23% du territoire américain de nos jours… N’oublions pas que, quelques décennies plus tôt, la langue anglaise fut la langue officielle votée par le congrès américain à une voix d’écart au détriment de.. la langue française !

à développer la France outre-Atlantique, tout dévoré d’ambition de conquêtes européennes, avait compris que l’Angleterre, du fait du blocus continental qu’il voulait lui imposer, ne manquerait pas de s’emparer de la Louisiane, qu’il venait d’ailleurs de reprendre à l’Espagne.

Pour « acheter » la neutralité bienveillante des Etats-Unis, il leur vendit tout cet immense territoire alors que cette jeune nation ne désirait acheter que La Nouvelle Orléans pour préserver son trafic maritime… Voilà pour le dictateur.

Aujourd’hui les dictateurs en puissance voudraient ceindre l’hexagone d’un rempart. Un mur de plus, qui serait destiné à préserver notre « french way of live » du reste du monde, 100 fois plus nombreux.

Quant aux philosophes (s’il en existe encore), ils sont muets. Nos dirigeants successifs flattant les corporatistes ont éteint la flamme par laquelle la France pouvait délivrer un message universel autre que le mot délocalisation et ont peut-être condamné l’Europe où notre influence restait prépondérante.

Excusé(e)s: Bernard Barbier, Roger Batard, Yves Berthelot, Roger Billy, Yves-Antoine Caillaud, Jean Luc Chauvin, Edith Chevalier, André Coulon, Jean Paul Debacq, Jean-Claude Dardalhon, Bertrand de La Fourniere, Jean-Claude Foucault, Jacques Gaudry, Jean-Louis Gourdon, Bernard Grollier, Alain Lanceau, Monique Guerin Langlois, Anne Lannic, Gérard Le Pommelet, Gilbert Lemerle, Daniel Lesage, Bruno Jean Manchon, Jean Neveu, Raymond Ollivaud, Bernard Rey, Etienne Schmit, Joseph Simon, Henri Sourdin, François Tellier, Pierre Thomas, Allain Verhoeven

Absent(e)s: Robert Bareau, Jean Claude Beasse, Dominique Bertaux, Marcel Bouancheau, Claude Chartier, Yann de La Porte Du Theil, Alain Delepierre, Raymond Dore, Louis Drillet, Alain Ducottet, Yvette Echappe, Jean Claude Fasseu, Gérard Fontaine, Antoine Gapihan, Gérard Genais, Jean Landrein, Josette Lebosse, Jean Yvon Leroux, François Michaud, Paul Mustiere, Michel Paineau, Philippe Pellaumail, Jean Pellerin, Yves Petiteau, Alexis Podgoursky, Romain Prudor, Jean Raynaud, Jean Paul Rocher, Laurent Royaux, Dominique Ruesche, Monique Salmon, Alain Verneuil

Participation: 15

Au déjeuner: 20 (avec les conjoint(e)s)

Réponse à la question de la page 7 : 190

Une préoccupation me taraude. Depuis l’abandon par la mutuelle du projet dépendance, certains se posent des questions, d’autres ont fait leur choix.

J’aimerais connaître le fruit de vos réflexions pour en débattre. Je compte aborder le sujet lors de ma participation au Conseil d’Administration de CARA auquel je suis invité en votre nom jeudi 22 février.

Un calendrier précis et un programme ambitieux ont été définis. Certains Briscards ou conjoints se sont inscrits. Je les en remercie. Je demande à tous les intéressés de répondre au petit questionnaire envoyé par e-mail, et même à ceux qui ne le sont pas de me le confirmer, pour nous permettre de mesurer l’impact de ce programme.

Je suis désolé que la dernière réunion n’ait pu permettre de prendre en compte les problèmes d’Alain Marsollier : les animateurs habituels n’ont pu y participer suffisamment.