Association des Anciens du Grand Bleu de la Région Ouest Association loi de 1901 |
INFO BRISCARDS |
Directeur
de la Publication:
Henri SOURDIN Rédacteur en Chef: Daniel MERGNY Secrétaire de Rédaction: Annick ROCHER Comité de Relecture: Alain LANCEAU |
Numéro 39 - 21 mars 2002 |
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Sommaire :
Éditorial. |
EDITORIAL
Ah oui, c'est vrai, n'oublions pas le
sacro-saint "édito", sans lequel ce numéro de l' "I.B." ne
serait qu'une pâle imitation, un brouillon sans vie, même pas digne d'être
feuilleté..
Mais qui donc s'en chargeait jusqu'à présent ? Voyons voir les précédents
numéros... Tiens, c'est partout signé "JCF"... En bon bizuth des
briscards, je dois confesser que je n'avais guère, jusqu'ici, prêté attention
à cette discrète griffe, tout en bas, à droite, de la une. Mais alors, cela
voudrait dire qu'on laissait systématiquement ce "pôvre" Jean-Claude
se débattre seul devant sa feuille blanche au moment crucial de la ponte de cet
essentiel prologue ??? Mais où allait-il chercher tout ça !!!
Pas étonnant qu'il ait éprouvé le besoin d'une année (voire plus...)
sabbatique pour étudier le castillan. Espérons que cela ne lui donnera pas
l'idée de s'en prendre, ensuite, aux moulins à vent comme cet illustre
personnage de Cervantès, mais qu'il consacrera toute l'énergie dont il
déborde au service de ce challenge culturel précolombien qui le passionne.
C'est pas le tout, mais je commence à comprendre pourquoi il fallait tant de
"vice-présidents" au nouveau bureau des briscards : il n'y aura pas
trop de toute une équipe pour faire le boulot de ce bourreau de travail
qu'était ce "JCF"... D'autant que le briscard moyen (celui qui n'a
pas la "chance" d'être un élu du bureau) semble persuadé qu'il
n'est pas qualifié à proposer un édito de son cru, suivant sa sensibilité :
ou drôle, ou sérieux, ou culturel, ou simplement sympa. A ce sujet, il fallait
donc une grande décision.
Eh bien, voici une bonne nouvelle qui passera, j'en suis certain, pour une
grande mesure de démocratisation. Il fallait oser, nous l'avons fait. Nous
avons hasardé l'idée que même un non-élu pouvait avoir de bonnes idées, et
qu'il fallait lui donner sa chance de percer. Désormais donc, tout
"briscard de base" est non seulement autorisé, mais encouragé à
s'exprimer à la une de "I.B.". Ce n'est pas une grande nouvelle, ça
?
Alors, à vos plumes. A.C.
Réunion du 21 mars 2002
Présent(e)s:
Yves Berthelot, Jean-Claude Foucault, Jean-André François, Annick et Michel Gaucher, Anne Lannic, Gérard Le Pommelet, Daniel Lesage, Jeannine et Alain Marsollier, Thérèse et Gérard Mérel, Marie-Henriette et Daniel Mergny, Annick et Jean-Paul Rocher, Pierre Rossi, Jo Simon, Henri Sourdin,
Excusé(e)s: Roger Batard, André Corlay, Jean-Claude Dardalhon, Bertrand de La fournière, Maurice Demaret, Yvette Echappé, Jean-Claude Fauvet, Jacques Gaudry, Gérard Genais, Alain Lanceau, Raymond Ollivaud, Bernard Rey, Etienne Schmit, Pierre Thomas, Allain Verhoeven. .
Absent(e)s: Bernard Barbier, Claude Bardin, Dominique Bertaux, Marcel Bouancheau, Yves-Antoine Caillaud, Claude Chartier, Edith Chevalier, Yann De La Porte Du Theil, Alain Delepierre, Raymond Doré, Louis Drillet, Alain Ducottet, Yvette Echappé, Jean-Claude Fauvet, Antoine Gapihan, Jean-Louis Gourdon, Bernard Grollier, Monique Guérin-Langlois, François Jacquin, Jean Landrein, Josette Lebossé, Jean-Louis Letemplier, Jean Marie, Jean Neveu, Michel Paineau, Philippe Pellaumail, Jean Pellerin, Yves Petiteau, Monique Salmon,
Participation: 25% (des «à jour»).
Au déjeuner: 15 participants.
Compte
Rendu de la Réunion
du 21 mars 2002
A la Manufacture des
Tabacs nous avons été accueillis par Aurélie, organisatrice de la
visite du Jardin des Plantes de Nantes.
La réunion se déroule dans une
salle du 1er , retenue par le Président au nom de l’apiculture,
encore un coup des abeilles
Sujets traités :
Mutuelle IBM : prestation dépendance. Suite au courrier reçu par tous les adhérents, le bureau va demander des éclaircissements sur les raisons et finalités de suspension de cette prestation.
Réunion micro du 14 mars (connections entre ordinateurs)
Organismes caritatifs
Secours Populaire : collecte de vêtements (propres et en bon état) contacter Annick et J.Paul Rocher qui se chargent de les récupérer et de les acheminer
Autres organismes: Envie 44 (électroménager) - Arcade (aide aux pays en voie de développement) - Cyclamed (médicaments). Chevaliers de Malte. etc.
Cotisations : encore deux retardataires.
Mais nous avons 2 membres bienfaiteurs.En février, une première.... pour un mercredi, une dizaine de Briscards se sont retrouvés Prairie de Mauves pour visiter l’entreprise VALORENA (traitement des déchets de Nantes et sa banlieue). Cette opération peut se renouveler pour tout autre sujet selon vos suggestions.
Le mois prochain (18 avril) :
10ème anniversaire des Briscards Les conjoints sont cordialement invités à cette manifestation, où ils/elles seront les bienvenu(e)s
Le thème du jour:
Après cette mini réunion à la Manufacture des Tabacs, les participants sont conduits dans les allées du Jardin au gré des explications de Christine la guide du jardin sur l’origine, l’évolution et les différentes essences de plantations
LE JARDIN DES PLANTES DE NANTES |
HISTORIQUE
Avant de commencer la visite proprement dite, il n'est pas inutile de rappeler les grandes dates qui ont jalonné pendant près de trois siècles l'évolution de l'Horticulture et de la Botanique.
Nantes favorisée à la fois par son climat et sa fonction portuaire a en effet un passé horticole très riche et ses trois jardins des plantes en marquent les différentes étapes.
"Jardin des Plantes", pluriel., singulier! Non, pas vraiment, car en effet, Nantes a eu plusieurs jardins, soit simultanément, soit successivement.
1687 Les apothicaires obtiennent la jouissance du terrain des Archers (entre rue du Calvaire et Lycée Jules Verne) afin d'y cultiver les plantes médicinales.
1688 Louis XIV par lettres patentes officialise l'établissement à Nantes de ce Jardin des Plantes "qui sera extrêmement utile pour le soulagement des maladies et servira en même temps à l'embellissement de la dite ville". Ce jardin des apothicaires persistera jusqu'en 1877.
_1726 Louis XV, par ordonnance, enjoint aux capitaines de ramener de leurs périples les végétaux les plus divers. Le Roi confirme par ce document la fonction du jardin de Nantes d'où, grâce aux bons soins des apothicaires, les plantes seront "réconfortées" puis acheminées vers le Jardin Royal de Paris.
1791 Dès avant la Révolution, le besoin se faisait sentir d'un autre jardin plus vaste, spécialement destiné aux plantes ornementales. C'est Lemeignien, Professeur de Botanique, qui est chargé d'installer le nouvel établissement dans le Potager du "Couvent des Ursules" devenu bien national. C'est le second Jardin des Plantes qui servira surtout pour les applications de botanique.
1803 Apothicaire et Botaniste, Hectot succède à Lemeignen et continue l'œuvre entreprise par celui-ci.
1805 Lors de la transformation de l'Ecole Centrale qui deviendra Lycée Impérial, Hectot est prié de transférer ses collections dans l'enclos jouxtant le potager. Cet enclos enfermant vignes, vergers et pâture, constitue le 3ème Jardin des Plantes, notre jardin actuel. Le premier plan est dessiné d'après les directives d'Hectot par Ogée, Architecte du Département.
1807 Le Préfet Decelles prend un arrêté définissant les buts et fonctions du nouveau jardin, c'est en fait l'acte de naissance de celui-ci.
1820 Après une période difficile (les crédits se font rares), le Jardin, jusqu'alors propriété départementale, devient municipal.
1823 Antoine Noisette, sous la direction d'Hectot, est chargé de la réalisation du second plan d'aménagement.
1836 Ecorchard, Docteur en Médecine et élève de de Candolle, est nommé Professeur de Botanique.
1839 Ferdinand Favre, Maire de Nantes, confie à Ecorchard la Direction du jardin.
1844 Construction d'une serre chauffée à 20° par un calorifère à eau chaude.
1848 Grâce aux ateliers nationaux, Ecorchard réalise les grands travaux notamment les bassins et la "montagne"
1852 Décision d'agrandissement du Jardin jusqu'au Boulevard de la Gare (suppression de la rue de Richebourg).
1853 Ouverture au public de la partie haute du jardin.
1858 Début des travaux d'agrandissement.
1860 Inauguration officielle de la partie haute le dimanche 7 octobre. Le 9 avril 1865, ouverture au public de l'ensemble du jardin. Après les cabales et les attaques personnelles, justice est enfin rendue à Ecorchard par les nantais reconnaissants.
1892 Reconstruction de l'entrée principale dans l'axe de la rue du Lycée.
1895 Reconstruction du Palmarium.
1898 Construction de l'Orangerie et des serres latérales.
1982 Inauguration de la Serre destinée à la collection Camboulive.
ECORCHARD
Né en 1809 à Loheac (Ille et Vilaine), il fait ses études de médecine à Rennes, puis à Paris. S'intéressant très tôt à la botanique, il fut l'élève de l'illustre de Candolle et herborisa avec lui dans les environs de Genève. Nommé professeur de l'Ecole de Botanique en 1836, il fut chargé, en 1839, par le Maire, Ferdinand Favre, de la Direction du Jardin des Plantes. Au cours de sa carrière à ce poste, pendant plus de 40 ans, par son enthousiasme, sa ténacité, sa compétence, il embellit, agrandit et organisa le jardin qui est véritablement son oeuvre.
Pour Ecorchard, l'aspect pédagogique était essentiel et il voulut que son jardin soit un "Jardin d'Ecoles" : Ecole de Botanique, Ecole de Taille, Ecole de Fruitier et Ecole de Paysages. Il ajoutait cependant que cet établissement, propre à satisfaire les scientifiques, devait constituer un ensemble harmonieux où "les classes laborieuses » puissent se détendre et respirer le bon air". Le pédagogue se doublait d'un humaniste.
Piqué par une vipère au cours d'une herborisation, Ecorchard mourut quelques mois plus tard, le 17 septembre 1882. Une souscription publique fut ouverte pour ériger une stèle à sa mémoire. Le buste de bronze disparut malheureusement durant la guerre. Il ne fut remplacé qu’en 1982, à l’occasion du centenaire de la mort de cet homme remarquable qui, en dépit des cabales, des campagnes de presse et des attaques personnelles, donna à Nantes l’un des Jardins des Plantes les plus réputés de France.
VISITE |
En raison de l’abondance des sites à visiter dans ce Jardin des Plantes, nous ne retiendrons que 3 des plus intéressants.
ENTREE PRINCIPALE
Quoi de plus logique que de commencer la visite par le portail monumental qu'empruntent la plupart des visiteurs.
Initialement, il était prévu au Nord, côté rue du Jardin des Plantes (future rue Gambetta) ; cependant, afin "... d'éviter aux visiteurs le spectacle affligeant des convois mortuaires emmenant les défunts des paroisses SteCroix, St-Clément et St-Pierre au Cimetière de la Bouteillerie...", il fut décidé d'implanter l'accès principal côté Ouest. Le premier portail remonte à 1840, mais il fut reconstruit en 1892 pour l'axer sur .la nouvelle rue du Lycée devenue depuis rue Clemenceau. Outre son élégance et la finesse de ses sculptures, ce portail a la particularité d'être dédié à deux nantaises célèbres à divers titres.
Sur le pilier Nord, une plaque évoque Sophie Trébuchet, mère de Victor Hugo. Sur le pilier Sud, c'est la mémoire d'Elisa Mercoeur qui est célébrée. Poétesse prodige, elle écrivit ses premiers vers à 11 ans. Elle fut admirée par Chateaubriand et Lamartine et mourut de phtisie à 26 ans.
ALLEE DES MAGNOLIAS
Cette plantation composée de quelques-uns des 200 magnolias qui peuplent le jardin, souligne l’athmosphère particulière et originale créée par cet arbre merveilleux, arbre fétiche du Jardin des Plantes
LABYRINTHE
L'allée sur la droite conduit au labyrinthe qui s'enroule au flanc de la "montagne". Ce monticule artificiel, haut d'une dizaine de mètres, représente 20 000 m3 de matériaux. Il a été réalisé sans moyens mécaniques à partir de 1848, par les ouvriers des ateliers nationaux. Plus de 500 personnes, simultanément, oeuvrèrent sur ce chantier. De la plate-forme supérieure, au siècle dernier, en l'absence de frondaisons et de constructions environnantes, la vue s'étendait jusqu'aux coteaux du Loroux, de St-Sébastien et des TroisMoulins, sur la rive gauche de la Loire.
Le sommet du monticule abrite une cuve enterrée à 6 loges constituant la "machinerie" des cascades. Ce dispositif, réalisé vers 1860, fonctionne sans pièces mobiles, sur le principe des siphons à amorçage automatique. L'installation, la première en France, permet d'alimenter deux cascades simultanément ou alternativement avec des flux variables.
La descente permet d'admirer les différentes perspectives sur le jardin.
PALMARIUM
Construit en 1895 par l'entreprise Guillot-Pelletier d'Orléans. Il atteint plus de 10 mètres sous la voûte, ce qui permet de présenter des scènes arborescentes. Le hall central est consacré aux plantes d'Amérique tropicale.
L'aile Est est affectée
aux orchidées de serre chaude, celle de l'Ouest aux orchidées tropicales de
serre froide (visites de 10 à 12 h. et de 14 à 17 h., sous la conduite d'un
guide, sauf le mardi).
Et le groupe se
retrouve à 12h30 au palais de Bayia à Talensac
devant un excellent couscous. La qualité du cadre (marocain) et celle du
service ont été très appréciés.
Merci, une fois encore à Jean-Claude Foucault et à sa fille pour l’organisation
de cette journée.
Le bureau s’occupe de tout, mais envoyez dès que possible et en tout cas avant le 9 avril votre réponse concernant votre participation à cette journée spéciale (voir le coupon accompagnant l’édition imprimée de l’IB 39). |
Histoire de Rire
Les animaux malades de vacances.
Le hibou dit: j’ai des plumes, ma femme aussi, mes enfants aussi,
nous allons en vacances en forêt.
L’ours dit : j’ai des poils, ma femme aussi, mes enfants aussi,
nous allons en vacances à la montagne.
Le crocodile dit: j’ai une grande gueule, ma femme aussi, mes enfants aussi,
alors nous allons en vacances en France. JBC
François JACQUIN Michel GAUCHER Pierre ROSSI i ...et un de plus, ce mois ci !
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Prochain rendez-vous: Le 18 Avril 2002 à 9h30 Rendez vous La Chapelle sur Erdre A l’initiative du Bureau (Voir Encadré à gauche) |
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Valeurs des Fonds de Placements: A:
24,120 B:
50,630 |
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