Les  BRISCARDS

EDITORIAL
C’est très ennuyeux: je n’ai pas réussi à trouver de sujet Briscard qui me fasse râler ce mois-ci! 
J’en suis presque inquiet pour ma petite santé. Quoique… en cherchant bien… Mais non... c’était pour vous rassurer.
Et puis oui, quand même, y’en a un peu: les cotisations, que j’allais oublier!
Comme chaque année, on a beau tenter de s’y prendre dès la fin du mois de novembre, il y en a encore, et toujours les mêmes, qui font semblant de ne pas comprendre, et qui à la date du vingt huit février n’ont toujours pas réglé la modique redevance qui leur est demandée! Ah, la petite trésorerie! ...Et merci pour la mise à jour de la chaîne téléphonique!
Ces sept là se reconnaîtront peut-être cette fois, car en ce qui me concerne, et en m’appuyant sur nos statuts, je prends unilatéralement la décision d’appliquer le texte, et je m’engage à supprimer de notre liste des adhérents - et donc des listes de distribution - ceux dont le règlement de cette cotisation ne sera pas parvenu à l’association à la mi mars. 
Le prochain IB ne leur sera par conséquent pas expédié, ce qui ne devrait pas trop les déranger puisqu’ils n’ont vraisemblablement déjà pas pris connaissance des numéros précédents.
Bien sûr, je ne compte pas parmi eux ceux qui ont choisi d’interrompre leur participation, et qui ont eu la courtoisie de nous en avertir. Nous espérons qu’ils nous reviendront un jour, lorsque cela leur sera à nouveau possible.
Et bien vous voyez... en cherchant un peu... on peut trouver!
Au mois prochain.
JCF

Réunion du 22 février 2001,à Nantes (cinéma Katorza)
Présent(e)s: Bernard Barbier, Roger Batard, Claude Chartier, Jean-Claude Dardalhon, Bertrand de la Fournière, Louis Drillet, Yvette Echappé, Jean-Claude Fauvet, Jean-André François, Michel Gaucher, Monique Guérin-Langlois, Alain Lanceau, Anne Lannic, Gérard et Annick Le Pommelet, Gérard et Thérèse Mérel, Daniel et Marie-Henriette Mergny, Jean-Paul et Annick Rocher, Pierre Rossi, Henri et Marie Thérèse Sourdin, Allain Verhoeven.
Bienvenue à: .
Excusé(e)s: Yves-Antoine Caillaud, André Corlay, Alain Delepierre, Maurice Demaret, Jean-Claude Foucault, Jean-Louis Gourdon, Josette Lebossé, Daniel Lesage, Jeannine Marsollier, Philippe Pellaumail, Jean Pellerin, Bernard Rey, Pierre Thomas.
Absent(e)s: Claude Bardin, Dominique Bertaux, Yves Berthelot, Marcel Bouancheau, Yann De La Porte Du Theil, Raymond Doré, Alain Ducottet, Antoine Gapihan, Jacques Gaudry, Gérard Genais, Jean-Marc Grandsir, Bernard Grollier, Danièle Guilbaud, François Jacquin, Jean Landrein, Jean-Louis Letemplier, Jean Marie, Jean Neveu, Raymond Ollivaud, Michel Paineau, Yves Petiteau, Monique Salmon, Jo Simon.
Participation: 40 % (des «à jour»).
Au déjeuner: 20 des participants se sont retrouvés au Paludier, rue Santeuil.

Les prochaines réunions à venir
15/03 Pêche au saumon en Irlande et en Écosse, par François Jaquin.
19/04 IFREMER. Avenir de la mer.
15/05 (mardi) Usine LU et chais de Mr Audrain, en muscadet.
21/06 Descente de Loire sur La Pimpante.
20/09 Site de Pen Bron.
18/10 Thalasso/Remise en forme à Pornic.
15/11 Maquettisme/Modélisme.
13/12 Assemblée Générale, élection d’un nouveau CA et constitution du nouveau Bureau, pour deux ans.
Pot des soixantenaires. (Je sais en cafter huit, cette année).

Club «micro»
Prochaine réunion le 22/03/2001,
à La Chapelle sur Erdre, chez Daniel comme d’habitude, à partir de 9h30.
Thème envisagé: la téléphonie via Internet (NetMeeting) sujet non traité lors de la précédente réunion.

Le KATORZA
Philippe HERVOUET, Directeur du Katorza.
Avant d’aborder les problèmes de la gestion d’un cinéma.
Il suggère la lecture de l’Histoire du Cinéma à Nantes. 2 ouvrages sont recommandés dont nous communiquerons les titres.
Histoire
Une dame issue d’une vieille famille de Nantes, la famille Gouguenheïm obtient l’autorisation de la mairie de Nantes pour s’installer dans le local afin d’ouvrir une salle de cinéma.
En 1921, un incendie provoqua la mort de plusieurs personnes.
A l’époque un incendie était fréquent car l’arc lumineux, monté à l’air libre, embrasait facilement la pellicule dont la composition était inflammable.
Pour réaliser une projection, la technologie n’a pas beaucoup évolué : un Jeu de lentilles et d’éclairage fabuleux réalisé avec des ampoules hermétiques à arc de 1500 à 5000 W au Xénon.
Des mesures de sécurité furent prises. Ainsi , le projectionniste était situé dans un pigeonnier. Il était le seul sacrifié.
Puis, une bombe est tombée sur l’immeuble. Elle détruisit le sous-sol en 43. C’est pourquoi la salle n’est pas en sous-sol.
Elle a reconstruit le cinéma. Les années passèrent.
Un jeune enfant, Jean-Serge Pinault venait très souvent la voir puis lui apportait son aide.
Devenue trop âgée, Mme Gouguenheïm se tourna vers la famille Pinault qui exploitait un cinéma, l’Apollo, après qu’elle ait cessé au même endroit l’exploitation d’un garage.
Elle leur a cédé son affaire sous condition que cet enfant en soit chargé, ce qu’il fit jusqu'à 1995.
Aujourd’hui, l’établissement fonctionne au sein de la Société Rennaise de Diffusion Cinématographique, issue d’une coopérative patronage. Cet organisme d’obédience catholique, alimentait, par les revenus issus de projections cinématographiques dans les villages (c’étaient les années d’après guerre), des sociétés de musique, de sport etc. et répandait en même temps la bonne parole...
Elle réussit à résister aux grosses cylindrées de l’époque : Pathé, Gaumont, etc...
Aujourd’hui, par rapport à ces groupes qui exploitent des salles dans la communauté urbaine, le Katorza se caractérise par une vision plus culturelle et abrite ainsi des manifestations telles que le Festival des 3 continents.
Parmi ces manifestations, des oeuvres issues de pays et de cultures très divers, provoquent quelques fois des réactions pittoresques d’un public connaisseur ou demandeur. Par exemple on vit des gens se mettant à genoux dans certains films portant sur la religion.
Autre anecdote, l’on découvre par exemple l’influence arabe sur Malte lors de la semaine du film arabe : (la messe ne se termine pas par « ite missa est » mais par « Allah Akbar » !
Certaines projections peuvent donner lieu à des réactions imprévues comme celles d’Espagnols assistant à un film portant sur le Pays Basque... !
Les animations sont choisies pour favoriser la culture de proximité, mais aussi des films connaissant un grand succès.
Enfin, l’Europe veut avec raison défendre l’exception culturelle. Des modèles culturels sont à connaître et protéger. C’est Europa cinéma. On protège de la sorte les comédiens, les artistes et producteurs en même temps que la culture européenne.
Fréquentation
Après l’application d’une nouvelle politique de projections, une recrudescence des entrées fut constatée : pendant les Vacances de février 2001, en une semaine il y eut près de 10000 spectateurs, alors que la moyenne sur l’ensemble de l’année ne dépassait pas 185.000 au Katorza.
A titre de comparaison, le petit Apollo 670.000 entrées, appartenant à la famille Fernand Jean se situe en 2^ème position, après le Gaumont qui atteint 750.000 entrées. Pathé ATLANTIS 680.000, UGC Ciné-Cité Atlantis 600.000
Qu’est-ce qui caractérise le Katorza ?
Le groupement qui gère le Katorza ne verse pas de dividendes aux actionnaires. Cela lui permet d’aborder le domaine culturel sans craindre excessivement au plan économique.
Aussi Le Katorza vient en 3^ème position dans le centre ville. Il a bénéficié cette année d’une forte progression portant à 198.000 la fréquentation cette année.
Comment vit la profession.
Une taxe spéciale est prélevée pour assurer la promotion du cinéma, gérée par un service dépendant du Ministère de la Culture.
En bénéficient les Fédérations de distributeurs, de producteurs. Elle favorise l’éclosion cinématographique, les festivals, les écoles, les jeunes artistes.
Ressources du Katorza
Le Katorza est une salle d’exclusivité qui reçoit des copies neuves bien que des projections en sous-traitance, les projettent des copies des films souvent très abîmées.
Ses finances : 200.000 entrées à multiplier par 29 F.
Sur ces recettes, 40% restent à la salle, 20% taxe, de ce qui reste, 50% est reversé aux groupements de producteurs, 50% à celui des distributeurs.
Les cartes d’abonnement à 30% ont été abandonnées au profit d’un prix unique de 29F, pour laisser la liberté du choix au spectateur.
Le prix unitaire a baissé mais on a élargi le nombre de spectateurs ce qui a compensé la diminution.
Des jeunes, des étudiants ont ainsi pu accéder à des projections .
Sa situation de cinéma de quartier, la venue d’étudiants et profs et une augmentation de fréquentation le week-End. Enfin elle adhère à 2 associations qui offrent une aide publique pour la projection de films étrangers en version originale, lors de mini festivals. (Arabe, russe, anglais, italien, espagnols, ainsi que participation au festival des 3 continents).
Les salariés
Le GAUMONT emploie 18 salariés.
L’UGC emploie 50 salariés dont beaucoup à temps partiels.
Le Katorza
- 1 personne présente de 9h à 24h, en semaine, jusqu'à 2h le samedi le matin
- 3 opérateurs à temps plein,
- 2 caissières et demi,
- 1 personne polyvalente,
- 1 employée 20 h dans la partie administrative.
L’Établissement
6 salles classées Arts, 4 de niveau supérieur.
DM

Pour aller à La Coutancière:
Du centre de La Chapelle sur Erdre, suivre la direction Granchamps des Fontaines, ou Treillières par l’avenue Charles De Gaulle, jusqu’à la gendarmerie (sur votre gauche).
Environ 150m plus loin, tournez à droite, vous êtes à La Coutancière.

POUR LES PROCHAINES SORTIES
Sortie IFREMER, le 19 Avril: notre GO de ce jour là, Annick Rocher, a besoin de connaître le nombre de personnes qui souhaitent déjeuner à l’issue de la présentation.
Cela lui permettrait de négocier au mieux la prestation.
Dans la mesure où elle va devoir temporairement s’absenter, soyez gentils de lui faire part DÈS A PRÉSENT de votre participation.
A communiquer le plus rapidement possible, par courrier ou tel à Annick ROCHER
Le Bois Raguenet
10, avenue de la Grange
44700 ORVAULT
Tel 02 40 63 54 98

A communiquer le plus rapidement possible, par courrier ou tel à Allain VERHOEVEN
10, rue Victor Hugo
BP 17
Sainte-Marie-sur-Mer
44210  PORNIC
Tel 02 40 82 26 50 

Deux appels particuliers

CONTACTS: Geneviève BOUR
              Tel/Fax (33) 1 39 76 66 98
              e-mail genbourenfant-hopital.org