Madame Fontaine,
accompagnée de son mari, nous apporte le fruit d’une expérience de 40 ans de
recherches.
But
Répondre au besoin de plus en plus ressenti de retrouver ses racines ;
permettre de renseigner ses enfants.
La Généalogie est de type descendant ou ascendant.
Si dans la première on recherche tous les ascendants possibles d’un couple ou
d’une personne, dans la seconde c’est à partir d’un couple que l’on
tente d’établir la descendance.
Si aujourd’hui il est plus facile de pratiquer des recherches dans certains
domaines, dans d’autres beaucoup moins. Les lois deviennent de plus en plus
draconiennes depuis près de 40 ans afin de préserver la confidentialité dès
lors qu’il s’agit de personnes vivantes.
Ainsi, il est interdit de communiquer des informations, détenues par les
organismes d’état sur des personnes n’appartenant pas à la famille,
remontant à moins de 100 ans. L’administration ne communique pas celles qui
concernent ses agents à moins de 120 ans.
Que doit-on chercher ?
Dans la généalogie descendante, la méthode passe par la recherche de tous les
enfants d’un couple..
Les difficultés
Aujourd’hui la plus grande diversité, les prénoms empruntés à l’étranger,
l’antiquité, etc... donnent de meilleures chances à nos descendants... De
même, les registres, l’informatisation permettent d’identifier avec plus de
précision.
Autrefois, la société était principalement constituée de paysans et d’artisans,
de familles nombreuses qui, quoiqu’on en pense, conduisaient les cadets à s’expatrier
au loin, compliquant les recherches, tandis que l’aîné reprenait l’exploitation
familiale
Comment s’y prendre ?
En dehors des organismes précédemment cités, d’autres sources publiques ou
privées existent. Cependant si l’on entreprend des recherches, il est
important de ne pas se précipiter car les erreurs sont fréquentes. Ainsi, les
prénoms courants étaient plus nombreux, sources de confusions.
Adhérer à une association est très utile, à l’Université Permanente de
Nantes des conférences sur la Généalogie sont recommandées.
Bien des détails permettent de reconstituer une vie : au début la
situation sociale est modeste mais petit à petit se produit une ascension
sociale, l’acquisition de biens immobiliers, terres, jusqu'à la vie de
rentier (retraité).
Au soir de la vie, le couple est souvent allé vivre chez un enfant, rendant
difficile les recherches.
L’essentiel des archives repose dans les mairies ou les paroisses, en dehors
des Archives Départementales.
Les communes permettent souvent de remonter jusqu’au 17ème
siècle.
Certaines, comme Ancenis ou Nantes, jusqu’au 16ème.
Cependant, suivant les communes, on peut remonter à plus ou moins long terme,
en raison d’événements localisés importants : les guerres civiles ou
étrangères sont la cause de destructions d’archives.
La guerre de Vendée a touché bien des contrées de nos régions.
A contrario, des documents de guerre du siècle permettent d’identifier les
ancêtres disparus, ainsi que les agents de la fonction publique.
Attention
Aujourd’hui on ne peut communiquer au dessous de 120 ans, pour les
administrations.
Le personnel des mairies n’est pas très coopératif car trop sollicité.
Autant être en bon terme avec eux.
Les documents d’état civil et paroissiaux sont maintenant microfilmés,
photo-copiables, aux archives départementales. Les noms pouvant avoir été
rédigés différemment, la bonne phonétique est indispensable.
Pour se présenter aux archives, il n’est demandé que la carte d’identité.
Le personnel expliquera comment utiliser l’appareil et comment effectuer les
recherches avec des arguments de sélection.
Une association existe dans chaque département, le Cercle Généalogique de l’Ouest
à Nantes pour notre région. Ainsi chaque association s’est fixé l’objectif
d’enregistrer chaque mariage de son département.
On distingue plusieurs époques pour lesquelles la méthode de recherche sera
différente.
1) Époque moderne 19 et 20 . Impossible.
Le 19 est très bien fait, grâce à Napoléon, dans tous les pays d’Europe
conquis.
2) L’An 2, période révolutionnaire, se caractérise par le calendrier
révolutionnaire où le début de l’année se situait en septembre.
Surtout, ne pas convertir les dates en calendrier grégorien, mais laisser l’année
révolutionnaire telle qu’elle est.
3) Avant cette époque, les états paroissiaux catholiques constituent, avec
actes de baptêmes et de sépulture, actes de mariages, les éléments les plus
importants pour le généalogiste.
L’acte de mariage fait la preuve de la filiation. Les notes marginales sont
précieuses. Elles indiquent les lieux, la ou les professions (2 à la fois
très souvent). Toutes les classes sociales avaient une hiérarchie. C’est
pourquoi, il importe d’obtenir des photocopies plutôt que des extraits
officiels qui ne les reproduisent pas. Cependant, les familles protestantes,
avant la révolution, particulièrement en Bretagne, Loire Atlantique, Ille et
Vilaine, Côtes d’Armor, ont quitté la France après la révocation de l’Édit
de Nantes. Ceux qui étaient restés, souvent se convertissaient (actes d’abjuration).
De 1559 à 1585, la confession protestante étaient autorisée, on trouve donc
des traces. De 1685 à 1787 les protestant sont autorisés (Édit de tolérance)
et réapparaissent dans des registres paroissiaux protestants.
Pour les familles d’origines juives, il n’y a pas de documents, bien que ces
familles soient souvent très influentes.
Les noms se référaient à un père. Ainsi des quartiers ont porté des noms
tels que la Juiverie. Mais la difficulté persiste.
Pour résoudre la difficulté d’identification, Napoléon a obligé les
familles juives à prendre un nom, sans cependant l’obligation d’indiquer
leur religion.
Depuis, les archives de l’évêché permettent quelques fois de compléter les
documents des archives officielles.
Actes à rechercher
5 actes : Naissance, baptême, mariage et décès.
L’information précise de l’âge seule est à prendre avec précaution. C’est
sur l’aspect physique que l’on estimait l’âge d’une personne.
On éprouve quelques fois des surprises.
Ainsi certains ancêtres considérés à l’époque non recommandables :
Par exemple, les galériens qui ne revenaient que rarement...
Par ailleurs, il faut l’admettre, la mère célibataire se retrouve dans
toutes les familles. Le père reste généralement inconnu.
Autres éléments à rechercher