restant en dehors de l'axe de celui-ci, fuera de cacho (schéma 1).
Chargeant la suerte, il rejette le toro vers l'extérieur (schéma 2).
C'est par le «Traité de Tauromachie» de Francisco Montes «Paquiro», paru en 1836, que les premiers règlements officiels sont élaborés.
Le combat du toro était constitué par une succession anarchique d'actions individuelles où chacun, banderillero, picador, ou matador entrait en scène au gré de son inspiration.
Le traité de «Paquiro» délimite désormais les fonctions de chacun. C'est lui qui divise la corrida en trois parties, les tercios.
Il assure définitivement la prééminence du torero à pied sur le picador, qui n'interviendra plus désormais que dans le premier tiers.
C'est également lui qui fixe les formes du costume de lumières, le traje de luces.
Mais c'est d'un point de vue technique que l'apport de Paquiro est essentiel. Ayant réalisé la synthèse de toutes les connaissances pratiques des «écoles» antérieures, il va révolutionner le toreo.
Pour lui, la rectitude du toro prend une autre dimension et doit s'entendre comme la perpendiculaire à l'axe du toro.
Le torero doit se placer entre les cornes au moment du cite (3 ci contre). Par rapport à la pratique décrite par Pepe Hillo, il
