On peut reconnaître la hiérarchie des toreros en regardant, de face, le premier rang du défilé.

	A droite, le matador le plus ancien, dans l'alternative, qui est également le premier nommé sur l'affiche, le chef de lidia.
	A gauche, le second matador.
	Au centre, le plus jeune, dans l'alternative, qui est le troisième nommé sur l'affiche.

Lorsqu'un matador officie pour la première fois dans une arène, la plaza, il tient son chapeau, la montera, à la main.

Derrière les matadores viennent les cuadrillas, les subalternes: «peones» à pied, les banderilleros; ceux du chef de lidia au premier rang: le premier à droite, le second à gauche, et le troisième au milieu; et ainsi de suite.

Puis viennent les picadores, à cheval, toujours dans le même ordre, et leurs auxiliaires, les monosabios (littéralement les singes savants).

Vient ensuite le train d'arrastre composé des mules et muletiers qui enlèveront les toros morts.

Enfin, les areneros, chargés de nettoyer et d'arranger la piste entre chaque toro, ferment la marche.

Chaque toro sera combattu en trois temps, tres  tercios.
Chaque tercio est annoncé par une sonnerie de clarines (timboleras), sur ordre du Président.